Voila bientôt un an que les habitudes de chacun sont bouleversées. Restaurants et bars fermés la grande majorité de cette année passée, lieux de culture inaccessibles, confinement et couvre-feu a 18h, 2020 aura été une année hors du commun. Mais qu’en est-il de nos habitudes de consommation ? Ont-elles résisté à la crise ou ont-elles été bousculées elles aussi ?
À l’échelle nationale, les français ont changé leurs habitudes de consommation. 39 % des consommateurs ont privilégié des achats de produits locaux, c’est 18 % de plus que l’année passée. Ils se sont également tournés vers plus d’achat de matériel informatique, moins de vêtements et une augmentation des dépenses pour les loisirs est à relever. En Corse le constat est sensiblement le même.
À l’échelle nationale, les français ont changé leurs habitudes de consommation. 39 % des consommateurs ont privilégié des achats de produits locaux, c’est 18 % de plus que l’année passée. Ils se sont également tournés vers plus d’achat de matériel informatique, moins de vêtements et une augmentation des dépenses pour les loisirs est à relever. En Corse le constat est sensiblement le même.
Consommer local et de meilleure qualité
La crise sanitaire a fait la part belle aux producteurs locaux. Si, aux premiers jours du confinement de mars une partie des consommateurs se sont rués dans les supermarchés, la tendance s’est inversée en cours d’année avec des achats privilégiés chez les petits producteurs. Pour Paul, jeune serveur dans un restaurant : « j’ai pris l’habitude d’acheter plus de choses sur le marché. Les produits sont de meilleure qualité et ça me donne envie de cuisiner. J’ai tenté de réaliser de vieilles recettes corses apprises avec ma grand-mère ».
Lire aussi : Quand les producteurs corses viennent aux consommateurs pendant le confinement
Une augmentation des achats en circuit court qui va de pair avec une envie de manger mieux. En 2020, les français ont acheté 2 % de produits bio en plus qu’en 2019.
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Une augmentation des achats en circuit court qui va de pair avec une envie de manger mieux. En 2020, les français ont acheté 2 % de produits bio en plus qu’en 2019.
Investir dans ses passions
Le budget alloué aux sorties culturelles et entre amis a été fortement réduit. Certains comme Paul en ont profité pour « faire des économies et mettre de côté » quand d’autres ont préféré investir dans leurs passions. C’est le cas de Guillaume, professeur des écoles, qui a choisi de consacrer plus temps à la musique : « j’ai redirigé les dépenses vers ma passion, la musique. Je me suis acheté du nouveau matériel d’enregistrement. Comme il est difficile de se retrouver avec ses amis j’ai fait le choix de me recentrer sur moi et mes passions ». Un choix partagé par Santa, la trentaine et cheffe d’entreprise, qui a « optimisé son temps en investissant dans les livres et les formations ».
Revoir ses priorités
Les achats de textile ont connu une baisse conséquente. Pour Santa cela pourrait être expliqué par le fait que « la majeure partie de l’activité professionnelle se fait en télétravail, les gens ont moins besoin d’acheter de nouveaux vêtements et de s'apprêter. Enfin c’est mon cas. J’ai revu mes priorités en vidant mon dressing au profit des associations caritatives ».
Un constat partagé par l’IRI (Information Ressources Incorporated), un institut spécialisé dans l’analyse de la consommation en grande surface. Selon un de ses rapports, la vente de maquillage a reculé de 17,5 %, celle de déodorant de 8,7 %.
S’ils avouent être heureux d’avoir modifié leurs habitudes de consommation, tous les consommateurs interrogés confient attendre avec impatience la réouverture de tous les lieux actuellement fermés. Comme une confidence, ils glissent avant de partir un petit « vivement qu’on retrouve notre vie d’avant ».
Un constat partagé par l’IRI (Information Ressources Incorporated), un institut spécialisé dans l’analyse de la consommation en grande surface. Selon un de ses rapports, la vente de maquillage a reculé de 17,5 %, celle de déodorant de 8,7 %.
S’ils avouent être heureux d’avoir modifié leurs habitudes de consommation, tous les consommateurs interrogés confient attendre avec impatience la réouverture de tous les lieux actuellement fermés. Comme une confidence, ils glissent avant de partir un petit « vivement qu’on retrouve notre vie d’avant ».