Les salariés du secteur social, médico-social et du handicap devant l'ARS à Ajaccio. Photo : Michel Luccioni
« Les exclus du Ségur », c’est ainsi que se considèrent ces salariés du secteur social, médico-social et du handicap réunis devant l’ARS ce jeudi 3 décembre, à l’appel de la CGT. Le syndicat dénonce en effet cet accord national, qu’il considère « discriminatoire et inacceptable » car seuls les établissements sanitaires et les Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) sont bénéficiaires du Complément de Traitement Indiciaire (CTI) de 183 euros nets mensuels. Selon la CGT, ce sont donc de nombreux salariés qui se voient exclus de ce dispositif de revalorisation salariale.
« Cela représente entre 3 000 et 3 500 personnes en Corse » indique le secrétaire général CGT de la Corse-du-Sud Patrice Bossard. Aussi, le syndicat demande notamment « une revalorisation de 300 € par mois pour l'ensemble des salariés ».
Une délégation a été reçue dans l’après-midi au sein de l’ARS par le directeur du médico-social, de la santé environnementale et de la veille sanitaire Joseph Magnavacca et le directeur de la délégation départementale de la Corse-du-Sud Philippe Mortel, afin d'exposer ces revendications. Pour la CGT, l’entretien « n’a pas apporté de réponse concrète ». Néanmoins, une mission devrait être mise en place au niveau national dès lundi, mais elle concernerait uniquement le secteur du handicap. Pour le moment, le syndicat attend donc la consigne nationale avant de déterminer les suites à donner au mouvement.
« Cela représente entre 3 000 et 3 500 personnes en Corse » indique le secrétaire général CGT de la Corse-du-Sud Patrice Bossard. Aussi, le syndicat demande notamment « une revalorisation de 300 € par mois pour l'ensemble des salariés ».
Une délégation a été reçue dans l’après-midi au sein de l’ARS par le directeur du médico-social, de la santé environnementale et de la veille sanitaire Joseph Magnavacca et le directeur de la délégation départementale de la Corse-du-Sud Philippe Mortel, afin d'exposer ces revendications. Pour la CGT, l’entretien « n’a pas apporté de réponse concrète ». Néanmoins, une mission devrait être mise en place au niveau national dès lundi, mais elle concernerait uniquement le secteur du handicap. Pour le moment, le syndicat attend donc la consigne nationale avant de déterminer les suites à donner au mouvement.