Le site de Sait-Antoine sera t-il réaménagé pour y établir une centrale photovoltaïque ?
Saint-Antoine va peut-être se refaire une beauté. La zone, qui a stocké des dizaines de milliers de déchets ces dernières années, n'a aujourd'hui plus aucune utilité publique. D'où l'idée soumise au conseil municipal de la mairie d'Ajaccio d'y implanter des installations photovoltaïques.
"C'est un exemple de mix énergétique qui ne s'oppose pas à la ressource en énergie dite "de base", présente Caroline Corticchiato, deuxième adjointe au Maire à l'excellence environnementale et la transition écologique, devant l'ensemble des élus. Le photovoltaïque est le premier gisement en énergie renouvelable à exploiter sur notre territoire. C'est à ce titre que le site dégradé du vallon de Saint-Antoine offre des opportunités importantes qu'il ne faut surtout pas laisser passer."
Le projet d'une dizaine d'hectares imaginé par la mairie s'étendrait sur les friches des anciennes décharges Saint-Antoine 1 et 2, ainsi que l'ex-carrière. La Ville, propriétaire de ce foncier dégradé sans valeur agricole, réfléchit à y implanter des installations photovoltaïques qui permettraient de fournir une puissance globale de 10 MW.
"C'est un exemple de mix énergétique qui ne s'oppose pas à la ressource en énergie dite "de base", présente Caroline Corticchiato, deuxième adjointe au Maire à l'excellence environnementale et la transition écologique, devant l'ensemble des élus. Le photovoltaïque est le premier gisement en énergie renouvelable à exploiter sur notre territoire. C'est à ce titre que le site dégradé du vallon de Saint-Antoine offre des opportunités importantes qu'il ne faut surtout pas laisser passer."
Le projet d'une dizaine d'hectares imaginé par la mairie s'étendrait sur les friches des anciennes décharges Saint-Antoine 1 et 2, ainsi que l'ex-carrière. La Ville, propriétaire de ce foncier dégradé sans valeur agricole, réfléchit à y implanter des installations photovoltaïques qui permettraient de fournir une puissance globale de 10 MW.
Des risques de pollution visuelle ?
"Plusieurs raisons militent pour ce choix, assure Caroline Corticchiato. Le projet est accessible à court terme puisque ces parcelles communales sont directement solarisables. Ce site ensoleillé est aussi très proche d'une source de raccordement EDF, avec des impacts paysagers très limités."
L'intégration paysagère est justement l'une des préoccupations majeures de ce projet qui, autrement, semble faire l'unanimité. "Notre position sur ce rapport est plutôt favorable, à la condition qu'il n'y ait pas d'impact environnemental, rappelle Julia Tiberi, conseillère municipale de l'opposition, avant d'interroger : s'agissant du site qui donne sur le vallon de Capo di Feno, y'a-t-il un risque de visibilité depuis la mer ?"
"Le site présente peu de pollution visuelle puisque situé dans un creux", répond la deuxième adjointe au Maire. Concrètement, le conseil municipal était tenu d'approuver l'idée de ce réaménagement, mais surtout d'autoriser le Maire à engager les études préliminaires d'inventaire, faune et flore pour un coût d'environ 15 000€. Une somme, à terme, prise en charge par l'opérateur qui serait désigné pour développer la centrale photovoltaïque à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt que Stéphane Sbraggia va pouvoir lancer.
L'intégration paysagère est justement l'une des préoccupations majeures de ce projet qui, autrement, semble faire l'unanimité. "Notre position sur ce rapport est plutôt favorable, à la condition qu'il n'y ait pas d'impact environnemental, rappelle Julia Tiberi, conseillère municipale de l'opposition, avant d'interroger : s'agissant du site qui donne sur le vallon de Capo di Feno, y'a-t-il un risque de visibilité depuis la mer ?"
"Le site présente peu de pollution visuelle puisque situé dans un creux", répond la deuxième adjointe au Maire. Concrètement, le conseil municipal était tenu d'approuver l'idée de ce réaménagement, mais surtout d'autoriser le Maire à engager les études préliminaires d'inventaire, faune et flore pour un coût d'environ 15 000€. Une somme, à terme, prise en charge par l'opérateur qui serait désigné pour développer la centrale photovoltaïque à l'issue d'un appel à manifestation d'intérêt que Stéphane Sbraggia va pouvoir lancer.
Un opérateur désigné au printemps
Car le rapport a en effet été adopté à l'unanimité, malgré quelques réticences de l'opposition concernent la loi d'accélération sur les énergies renouvelables (EnR), votée par le Parlement le 8 février dernier. Celle-ci impliquerait l'État au cœur de projets tels que celui à l'ordre du jour, pour lesquels il pourrait apporter son soutien financier. "Mais le lendemain du vote, 60 parlementaires ont introduit un recours contre cette loi, dont la promulgation est suspendue dans l'attente de la décision du Conseil Constitutionnel, retrace Julia Tiberi. Est-il pertinent aujourd'hui de lancer des études qui ont un coût sans attendre la décision du Conseil Constitutionnel ?"
"Le Conseil Constitutionnel va se réunir la semaine prochaine, pose Caroline Corticchiato. Tout se fait vite et on est tenus de passer cette délibération au plus vite. C'est un projet structurant, nécessaire, réaliste, qui va garantir une véritable valorisation et rationalisation de nos ressources durables."
Le lauréat de l'appel à manifestation d'intérêt devrait être désigné au printemps 2023. "La phase de conception et d'instruction devrait être bouclée vers fin 2024", prévoit la Caroline Corticchiato. La centrale pourrait alors entrer en service en 2026.
"Le Conseil Constitutionnel va se réunir la semaine prochaine, pose Caroline Corticchiato. Tout se fait vite et on est tenus de passer cette délibération au plus vite. C'est un projet structurant, nécessaire, réaliste, qui va garantir une véritable valorisation et rationalisation de nos ressources durables."
Le lauréat de l'appel à manifestation d'intérêt devrait être désigné au printemps 2023. "La phase de conception et d'instruction devrait être bouclée vers fin 2024", prévoit la Caroline Corticchiato. La centrale pourrait alors entrer en service en 2026.