« Les Kilimandjaro, s’inscrit dans le challenge des sept monts et c’est pour cela aussi que nous avons décidé de faire son ascension » explique d’entrée Baptiste Mondoloni vice-président du club qui vient tout juste de rentrer de l’expédition corse sur ce sommet plutôt luxueux.
« Le kilimandjaro n’est pas l’ascension la plus difficile que nous ayons réalisée, au contraire même l’accompagnement obligatoire pour atteindre le toit de l’Afrique rend l’expédition plutôt luxueuse pour de l’alpinisme. La Tanzanie vit principalement des safaris et de l’ascension de ce mont et de ce fait nous devons forcement la faire avec des guides et porteurs locaux. Donc tout ce qui est du ressort de l’organisation n’est pas de nos responsabilités. Une fois l’étape finie sur le camp de base, les tentes sont déjà montées et les repas quasi préparés. Malgré cet aspect nous en gardons un souvenir merveilleux et le lever de Soleil en haut du mont Ururu, l’un des trois sommet du Kilimanjaro était magnifique. Nous en plus eu le droit à une tempête de neige la dernière nuit ce qui n’a fait qu’ajouter de la beauté à la magie du lieu » continue Don Paul Sauli, président du club Altri Monti.
5 895 m d’altitude
Plus haut sommet africain le Kilimandjaro est porteur de rêves et de fantasmes, ses glaciers et sa terre noir de son origine volcanique offrent des paysages fabuleux. « La jungle monte très haut, à 3 000 je dirais il y a encore de la végétation et chose encore plus surprenantes ce sont des scopa hautes de 3 à 4 m. Après cette altitude, comme pour tous les autres hauts sommets, la végétation disparait pour laisser place à un sol rocailleux. Le Kilimandjaro malgré son altitude n’est pas technique. Nous avons mis 6 jours au total pour une moyenne de 10km par jour sans avoir rencontré de vraie difficulté » raconte Don Paul Sauli.
A la recherche de la technique
Baptiste et Don Paul passionnés et expert de la montagne ne sont pas à leurs premiers sommets gigantesques. « Nous avons déjà fait le mont Elbrouz en Russie, le Cerro Aconcagua en Argentine, le Mont Blanc également. Pour nous Le Cerro Aconcagua est un échec, nous n’avons pas atteint le sommet, les conditions météorologique étaient très mauvaises et j’ai souffert du MAM, le mal des montagnes, ce qui m’a empêché de poursuivre l’expédition. Donc on pense que le prochain grand sommet sera celui-ci » poursuit Baptise.
En attendant leur prochain périple a travers les monts les plus hauts du monde, Don Paul Sauli et Baptiste Mondoloni vont continuer à gravir les sommets corses. Et vivant passionnément leur sport c’est à la recherche de plus de difficultés et de technicité qu’ils poursuivent leur entrainement.