Les Arrêtés Miot sont révélateurs des choix de l’Etat ; à travers eux, le non est clair aux réformes vitales qu’exige la majorité de notre peuple concernant la terre, la langue, la fiscalité, le développement économique….
Engagé depuis 1960 dans l’affaire de l’Argentella, je n’avais pas compris la nature profonde du colonialisme français en Corse. Cinquante ans après, le constat est d’évidence : il repose sur la négation de l’existence du peuple corse et donc sur la volonté de le détruire. La France a un allié : le temps car elle sait parfaitement que le temps joue contre nous.
Les décennies de luttes permettent aujourd’hui aux Corses de savoir qui l’a défendu pied à pied et qui l’a abandonnée. Où en serions nous si des hommes et des femmes de cette terre ne s’étaient pas dressés contre le colonialisme ? Si les forces de progrès dont nous étions, avec d’autres, à l’avant-garde, ne s’étaient pas opposés au clanisme ?
2013 n’est pas une année banale : la terre et les maisons se vendent, l’identité se dilue, la submersion démographique est à l’œuvre ; la violence sociétale se banalise.
Je forme le vœu que nous trouvions toutes et tous, ensemble, rapidement et de manière déterminée, dans le respect de toutes les sensibilités attachées au peuple corse, à la démocratie, à la justice sociale, aux valeurs de l’humanisme, les voies et moyens d’une solution définitive, équitable, respectueuse des intérêts des parties, dans le cadre euro-méditerranéen. Le dialogue et le rassemblement sont le seul chemin qui ouvre sur la paix, le développement, la fraternité.
Engagé depuis 1960 dans l’affaire de l’Argentella, je n’avais pas compris la nature profonde du colonialisme français en Corse. Cinquante ans après, le constat est d’évidence : il repose sur la négation de l’existence du peuple corse et donc sur la volonté de le détruire. La France a un allié : le temps car elle sait parfaitement que le temps joue contre nous.
Les décennies de luttes permettent aujourd’hui aux Corses de savoir qui l’a défendu pied à pied et qui l’a abandonnée. Où en serions nous si des hommes et des femmes de cette terre ne s’étaient pas dressés contre le colonialisme ? Si les forces de progrès dont nous étions, avec d’autres, à l’avant-garde, ne s’étaient pas opposés au clanisme ?
2013 n’est pas une année banale : la terre et les maisons se vendent, l’identité se dilue, la submersion démographique est à l’œuvre ; la violence sociétale se banalise.
Je forme le vœu que nous trouvions toutes et tous, ensemble, rapidement et de manière déterminée, dans le respect de toutes les sensibilités attachées au peuple corse, à la démocratie, à la justice sociale, aux valeurs de l’humanisme, les voies et moyens d’une solution définitive, équitable, respectueuse des intérêts des parties, dans le cadre euro-méditerranéen. Le dialogue et le rassemblement sont le seul chemin qui ouvre sur la paix, le développement, la fraternité.