Les parents et les éducateurs de l'unité d'enseignement de l'école Charpark à Bastia manifestent pour l'inclusion des enfants autistes.
"Nos enfants ne sont pas contagieux, il faut arrêter de les exclure des classes." s'indigne Florence, la maman du petit Thomas trois ans, atteint de troubles autistiques. Thomas fait partie des 7 enfants de l'Unité d'enseignement maternel (UEM) de l'école
Charpark à Toga, une classe spécialisée qui accueille des enfants de 3 à 6 ans atteints de trouble du spectre de l'autisme (TSA).
Là, ce dernier est pris en charge par des éducateurs spécialisés. Afsa, la maman de Moslim 5 ans scolarisé dans cette unité, souligne "un travail remarquable avec des éducatrices spécialisées très présentes. Elles n'hésitent pas à nous appeler même vers 19h30 pour nous faire un point sur la situation. Le problème n'est pas là, c'est que nos enfants sont exclus des classes d'enfants neuro typiques."
"Quatorze ans après la loi on est encore là à se battre."
Selon la loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les enseignants devraient intégrer dans leurs classes les enfants atteints de TSA. Selon Céline Viola, éducatrice spécialisée à l'école Charpark "Ce n'est pas le cas. A l'école de Toga l'Education Nationale n'a pas respecté ses engagements. En fait on partage seulement les locaux avec les classes d'enfants neuro typiques, il n'y a pas assez de collaboration entre les enseignants ordinaires et ceux de l'unité d'enseignement. Quatorze ans après la loi on est encore là à se battre."
Les parents sont en colère à l'image de cette autre maman qui explique : "Nos enfants ont besoin d'être en contact avec les autres enfants. Ce ne sont pas des animaux que l'on parque dans un coin à côté des toilettes. Ils apprennent très bien mais il faut leur donner le temps et les moyens d'apprendre."
Un parcours du combattant pour scolariser son enfant
Pour intégrer cette école, la liste d'attente est longue. Sylvie ne sait pas où sera scolarisé sont fils en septembre prochain car à 7 ans il ne pourra plus être suivi par l'UEM : "Chaque année c'est la roulette russe, on ne sait pas si notre enfant pourra avoir une place. Le mien a 7 ans et je ne sais pas où il sera l'année prochaine puisqu'il est, déjà, en liste d'attente pour la structure qui doit l'accueillir."
Nous avons essayé de contacter les services de l'Education nationale pour avoir leur réaction après cette manifestation, mais ce fut en vain.
Charpark à Toga, une classe spécialisée qui accueille des enfants de 3 à 6 ans atteints de trouble du spectre de l'autisme (TSA).
Là, ce dernier est pris en charge par des éducateurs spécialisés. Afsa, la maman de Moslim 5 ans scolarisé dans cette unité, souligne "un travail remarquable avec des éducatrices spécialisées très présentes. Elles n'hésitent pas à nous appeler même vers 19h30 pour nous faire un point sur la situation. Le problème n'est pas là, c'est que nos enfants sont exclus des classes d'enfants neuro typiques."
"Quatorze ans après la loi on est encore là à se battre."
Selon la loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les enseignants devraient intégrer dans leurs classes les enfants atteints de TSA. Selon Céline Viola, éducatrice spécialisée à l'école Charpark "Ce n'est pas le cas. A l'école de Toga l'Education Nationale n'a pas respecté ses engagements. En fait on partage seulement les locaux avec les classes d'enfants neuro typiques, il n'y a pas assez de collaboration entre les enseignants ordinaires et ceux de l'unité d'enseignement. Quatorze ans après la loi on est encore là à se battre."
Les parents sont en colère à l'image de cette autre maman qui explique : "Nos enfants ont besoin d'être en contact avec les autres enfants. Ce ne sont pas des animaux que l'on parque dans un coin à côté des toilettes. Ils apprennent très bien mais il faut leur donner le temps et les moyens d'apprendre."
Un parcours du combattant pour scolariser son enfant
Pour intégrer cette école, la liste d'attente est longue. Sylvie ne sait pas où sera scolarisé sont fils en septembre prochain car à 7 ans il ne pourra plus être suivi par l'UEM : "Chaque année c'est la roulette russe, on ne sait pas si notre enfant pourra avoir une place. Le mien a 7 ans et je ne sais pas où il sera l'année prochaine puisqu'il est, déjà, en liste d'attente pour la structure qui doit l'accueillir."
Nous avons essayé de contacter les services de l'Education nationale pour avoir leur réaction après cette manifestation, mais ce fut en vain.