«En ce 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs, notre ambition à remettre en cause les logiques libérales prend tout son sens, avec l’objectif de transformer la société » déclare Charles Casabianca de la CGT, «et la période que nous traversons est l’occasion de nous mobiliser plus fortement sur nos aspirations afin de ne pas laisser seuls les libéraux décider de notre avenir ».
Pour la CGT, «La Covid n’a pas grippé le CAC 40 et la question de l’emploi, des salaires et des conditions de travail reste tristement sans réponses satisfaisantes ».
Et le syndicat de dénoncer :
Et la CGT d’exiger :
Pour la CGT, «La Covid n’a pas grippé le CAC 40 et la question de l’emploi, des salaires et des conditions de travail reste tristement sans réponses satisfaisantes ».
Et le syndicat de dénoncer :
- « La réforme des aides au logement qui déclenche pour 25% d’allocataires une diminution des droits.
- La réforme de l’assurance-chômage qui va entraîner une perte de revenus jusqu’à 50% pour des demandeurs d’emploi et les travailleurs précaires.
- Aucun moyen pour les hôpitaux. Depuis de nombreuses années, c’est la destruction la santé publique : fermeture d’hôpitaux, suppression de lits, réduction de personnel »…
Et la CGT d’exiger :
- Le retrait de la réforme assurance chômage et la prise en charge à 100% du risque chômage au sein de la sécurité sociale.
- Une sécurité sociale à 100% financée intégralement par des cotisations sociales.
- L’augmentation des salaires avec un SMIC à 2000 €/mois.
- La réduction du temps de travail à 32h/semaine afin de créer de l’emploi et d’améliorer la qualité de vie des travailleurs.
- Des moyens pour des services publics de proximité avec des accueils qui ne privilégient pas le tout numérique.
- Des biens communs qui doivent le rester: énergie, transports…
- Un système de santé de qualité avec du personnel et des lits suffisants.
FO : "Le 1er mai est le moment pour les salariés de réaffirmer leurs revendications"
Du coté de FO, «Le 1er mai est une journée qui unit internationalement les travailleuses et les travailleurs avec leurs organisations syndicales, pour combattre toutes les entraves à la liberté syndicale et toutes les atteintes aux libertés individuelles et collectives notamment le droit constitutionnel de manifestation » déclare Christophe Bertin de l’Union Départementale Force Ouvrière de Haute Corse.
«L’UD FO de Haute Corse réaffirme son soutien à toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui se battent pour la justice sociale dans le monde. Elle dénonce la répression sanglante qui s’abat sur la population en Birmanie et les attaques contre les syndicats de Hong Kong et soutient l’action des syndicats dans tous les Etats où règne la dictature. Sur le plan local, économique et social, la Corse est la région de métropole la plus touchée par la pauvreté. 18% des personnes y vivent sous le seuil de pauvreté, particulièrement les personnes âgées et les jeunes dont l’accès à l’emploi reste incertain en cette période de crise sanitaire. 6 000 emplois sont potentiellement menacés surtout dans les secteurs du tourisme, l’hôtellerie, la restauration et l’événementiel. Alors que les entreprises bénéficient d’aides publiques, l’emploi et les salaires sont affectés, 85% des salariés ont été touchés par le chômage partiel et le développement du télétravail contraint et contribue à l’isolement des salariés. Le 1er mai est le moment pour les salariés de réaffirmer leurs revendications, de faire de cette journée de mobilisation et de manifestation un engagement pour développer l’emploi, augmenter les salaires, préserver les services publics et la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde ».
«L’UD FO de Haute Corse réaffirme son soutien à toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui se battent pour la justice sociale dans le monde. Elle dénonce la répression sanglante qui s’abat sur la population en Birmanie et les attaques contre les syndicats de Hong Kong et soutient l’action des syndicats dans tous les Etats où règne la dictature. Sur le plan local, économique et social, la Corse est la région de métropole la plus touchée par la pauvreté. 18% des personnes y vivent sous le seuil de pauvreté, particulièrement les personnes âgées et les jeunes dont l’accès à l’emploi reste incertain en cette période de crise sanitaire. 6 000 emplois sont potentiellement menacés surtout dans les secteurs du tourisme, l’hôtellerie, la restauration et l’événementiel. Alors que les entreprises bénéficient d’aides publiques, l’emploi et les salaires sont affectés, 85% des salariés ont été touchés par le chômage partiel et le développement du télétravail contraint et contribue à l’isolement des salariés. Le 1er mai est le moment pour les salariés de réaffirmer leurs revendications, de faire de cette journée de mobilisation et de manifestation un engagement pour développer l’emploi, augmenter les salaires, préserver les services publics et la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde ».