La glace coulera bientôt à flots dans les bacs du laboratoire de Raugi. D’ici à février prochain, l’artisan bastiais ouvrira les portes de son nouveau site de production situé derrière le Leclerc Drive à Biguglia. Un lieu de 2400 mètres carrés entièrement dédié à la fabrication des douceurs glacées, à leur emballage ainsi qu’à la partie administrative. Ce jeudi 21 octobre, Fabrice Raugi et sa sœur Audrey ont reçu la visite du préfet de Haute-Corse, François Ravier sur le chantier. « Ici ce sera la partie dédiée au stockage des produits bio », explique le fils Raugi en se rendant sur l’emplacement.
Si le représentant de l’Etat vient voir l’avancée des travaux, c’est parce que sur les 3,2 millions que coûtera ce nouveau laboratoire, la fratrie a reçu 548 500 € financés par le plan France Relance et son programme territoire d’industrie. « Le projet cochait toutes les cases pour être financé, il y a dans celui-ci une véritable cohérence, la production d’un produit d’excellence sur le territoire et en plus une démarche de consommation locale », justifie François Ravier. Grâce à ce nouveau laboratoire, l’entreprise familiale créée en 1937 entend embaucher dans un premier temps 10 salariés puis 15 sur le long terme qui se rajouteront aux 12 employés déjà en place. Ces bras seront d’ailleurs bien nécessaires puisque l’entreprise locale entend grâce à ce nouvel espace, tripler sa capacité de production et même ouvrir un Drive sur ce site.
Ne pas négliger la qualité
En passant de 200 m2 à 2400, l’artisan glacier aura de la place pour installer des machines automatisées et développer de nouvelles techniques industrielles. Pour autant, Fabrice Raugi souhaite conserver la qualité des produits tant appréciés des Bastiais. « On va bien sûr garder la densité de nos glaces à 800 grammes pour un litre, contre 300 g dans les glaces industrielles », assure Fabrice Raugi. L’artisan continuera à se fournir chez les producteurs locaux pour les goûts sont disponibles. Une gamme bio verra aussi le jour dans les prochains mois. « On va commencer par la glace citron et la mandarine », poursuit-il.
Bientôt en grande surfaces
En triplant sa production, la famille Raugi souhaite investir de nouveaux marchés notamment ceux des grandes et moyennes surfaces. « On choisira toujours les partenaires avec lesquels nous voulons travailler », lance Audrey Raugi. Pour le moment, on retrouve leurs glaces dans quelques 40 points de ventes sur l’île. Mais la famille n’exclut pas de pouvoir, après avoir conquis la Corse, s’exporter sur le continent. « On travaille dessus, mais ça viendra dans un second temps », reprend-elle.
D’autres lauréats
Parmi les 10 lauréats corses du programme territoire d’industrie, la boucherie Gandolfi a elle aussi reçu un financement. Avec cet argent, elle modernisera ses machines. D’après la préfecture, ce sont principalement des entreprises de l’agro-industrie qui ont été retenues sur l’île et 8 l’ont été en Haute-Corse.
Si le représentant de l’Etat vient voir l’avancée des travaux, c’est parce que sur les 3,2 millions que coûtera ce nouveau laboratoire, la fratrie a reçu 548 500 € financés par le plan France Relance et son programme territoire d’industrie. « Le projet cochait toutes les cases pour être financé, il y a dans celui-ci une véritable cohérence, la production d’un produit d’excellence sur le territoire et en plus une démarche de consommation locale », justifie François Ravier. Grâce à ce nouveau laboratoire, l’entreprise familiale créée en 1937 entend embaucher dans un premier temps 10 salariés puis 15 sur le long terme qui se rajouteront aux 12 employés déjà en place. Ces bras seront d’ailleurs bien nécessaires puisque l’entreprise locale entend grâce à ce nouvel espace, tripler sa capacité de production et même ouvrir un Drive sur ce site.
Ne pas négliger la qualité
En passant de 200 m2 à 2400, l’artisan glacier aura de la place pour installer des machines automatisées et développer de nouvelles techniques industrielles. Pour autant, Fabrice Raugi souhaite conserver la qualité des produits tant appréciés des Bastiais. « On va bien sûr garder la densité de nos glaces à 800 grammes pour un litre, contre 300 g dans les glaces industrielles », assure Fabrice Raugi. L’artisan continuera à se fournir chez les producteurs locaux pour les goûts sont disponibles. Une gamme bio verra aussi le jour dans les prochains mois. « On va commencer par la glace citron et la mandarine », poursuit-il.
Bientôt en grande surfaces
En triplant sa production, la famille Raugi souhaite investir de nouveaux marchés notamment ceux des grandes et moyennes surfaces. « On choisira toujours les partenaires avec lesquels nous voulons travailler », lance Audrey Raugi. Pour le moment, on retrouve leurs glaces dans quelques 40 points de ventes sur l’île. Mais la famille n’exclut pas de pouvoir, après avoir conquis la Corse, s’exporter sur le continent. « On travaille dessus, mais ça viendra dans un second temps », reprend-elle.
D’autres lauréats
Parmi les 10 lauréats corses du programme territoire d’industrie, la boucherie Gandolfi a elle aussi reçu un financement. Avec cet argent, elle modernisera ses machines. D’après la préfecture, ce sont principalement des entreprises de l’agro-industrie qui ont été retenues sur l’île et 8 l’ont été en Haute-Corse.