Il y a 77 ans, la Corse était le premier territoire métropolitain français a être libéré du joug fasciste et nazi. C'est pour commémorer ce grand moment de l'histoire contemporaine que plusieurs personnalités civiles et militaires se sont rassemblées, dans le respect des mesures sanitaires, ce mercredi 9 septembre, devant le monument de la Résistance autour du préfet de Haute-Corse, François Ravier, du président de l'Exécutif Gilles Simeoni, de celui de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, celui de la communauté d'agglomération de Bastia, Louis Pozzo di Borgo et du maire de Bastia, Pierre Savelli.
Au cours de la cérémonie, ils ont ainsi pu rendre hommage à tous ceux qui, en Corse, il y a 77 ans se sont soulevés victorieusement, parfois au prix de leur vie, contre le joug de l'occupant.
Quelques 2 000 morts
Episode peu connu de la Seconde Guerre mondiale, c'est en effet neuf mois avant l'opération Overlord, le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, que la Corse mit fin à l'occupation italienne et allemande. Mystérieusement jamais mentionné depuis lors dans les manuels scolaires, cet épisode, qui fit quelque 2.000 morts, dont 172 patriotes corses et 87 militaires français de l'Armée d'Afrique, a commencé enfin à y apparaître, sous l'impulsion de député de Haute-Corse, Sauveur Gandolfi-Scheit.
Au cours de la cérémonie, ils ont ainsi pu rendre hommage à tous ceux qui, en Corse, il y a 77 ans se sont soulevés victorieusement, parfois au prix de leur vie, contre le joug de l'occupant.
Quelques 2 000 morts
Episode peu connu de la Seconde Guerre mondiale, c'est en effet neuf mois avant l'opération Overlord, le débarquement de Normandie du 6 juin 1944, que la Corse mit fin à l'occupation italienne et allemande. Mystérieusement jamais mentionné depuis lors dans les manuels scolaires, cet épisode, qui fit quelque 2.000 morts, dont 172 patriotes corses et 87 militaires français de l'Armée d'Afrique, a commencé enfin à y apparaître, sous l'impulsion de député de Haute-Corse, Sauveur Gandolfi-Scheit.