Photos Marilyne SANTI
« Je note que vos premiers constats concernant l’exécution budgétaire de l’exercice 2012 confirme l’exceptionnelle gravité de la situation, à un moment où l’établissement doit s’engager dans une opération immobilière de grande ampleur, pour assurer à la population de Corse-du-sud, une prise en charge hospitalière de haut niveau grâce, notamment, à la construction d’un hôpital neuf dont l’ouverture est prévue en 2017 ». Il s’agit donc, pour la ministre, alors que l’Etat s’est engagé pour ce nouvel établissement à hauteur de 135 M€, d’envisager des mesures de redressement touchant à l’ensemble des catégories de dépenses et qui permettront d’assainir quelque peu la situation financière de l’établissement, afin d’entrer dans une dynamique de recherche de la performance, en vu de l’arrivée du nouvel hôpital ajaccien.
Huit chantiers prioritaires
Huit chantiers prioritaires auront l’accompagnement financier et logistique nécessaire de l’Etat, durant la phase intermédiaire, puisque le CHA est « incapable à ce jour de dégager des marges de manœuvre pour investir ». Il s'agit des urgences et unité de soins continus, chirurgie ambulatoire, unité neurovasculaire, cardiologie interventionnelle, court séjour gériatrique, consultations externes, imagerie médicale, circuits logistiques. Une enveloppe de 9,4 M€ a été réservée à ces opérations.
D’autres actions sont prévues, portant sur l’accompagnement de l’établissement sur ses difficultés de trésorerie, sur un plan d’aide au départ volontaire des personnes titulaires, dans la mise en place des conventions avec l’APHM et le CHU de Nice concernant des postes d’assistants partagés dans les disciplines identifiées comme les plus fragiles, sur le maintien d’un niveau minimal de renouvellement des équipements courants, médicaux, informatiques et hôteliers et sur le financement des missions d’intérêt général.
Des opérations de sécurité et de maintenance
Un dernier volet concernera l’attribution d’une enveloppe annuelle de crédits destinés au financement des opérations de sécurité et de maintenance des locaux et installations, menacés par les avis négatifs de la commission de sécurité.
Marisol Touraine semble confiante en la gestion et en l’application des mesures que conduiront les administrateurs provisoires du Centre Hospitalier de la Miséricorde. Toutefois un comité DGOS-ARS évaluera régulièrement les résultats de ces actions, qui devraient aboutir à ramener l’établissement à l’équilibre, à l’issue d’une période de cinq ans.
Huit chantiers prioritaires
Huit chantiers prioritaires auront l’accompagnement financier et logistique nécessaire de l’Etat, durant la phase intermédiaire, puisque le CHA est « incapable à ce jour de dégager des marges de manœuvre pour investir ». Il s'agit des urgences et unité de soins continus, chirurgie ambulatoire, unité neurovasculaire, cardiologie interventionnelle, court séjour gériatrique, consultations externes, imagerie médicale, circuits logistiques. Une enveloppe de 9,4 M€ a été réservée à ces opérations.
D’autres actions sont prévues, portant sur l’accompagnement de l’établissement sur ses difficultés de trésorerie, sur un plan d’aide au départ volontaire des personnes titulaires, dans la mise en place des conventions avec l’APHM et le CHU de Nice concernant des postes d’assistants partagés dans les disciplines identifiées comme les plus fragiles, sur le maintien d’un niveau minimal de renouvellement des équipements courants, médicaux, informatiques et hôteliers et sur le financement des missions d’intérêt général.
Des opérations de sécurité et de maintenance
Un dernier volet concernera l’attribution d’une enveloppe annuelle de crédits destinés au financement des opérations de sécurité et de maintenance des locaux et installations, menacés par les avis négatifs de la commission de sécurité.
Marisol Touraine semble confiante en la gestion et en l’application des mesures que conduiront les administrateurs provisoires du Centre Hospitalier de la Miséricorde. Toutefois un comité DGOS-ARS évaluera régulièrement les résultats de ces actions, qui devraient aboutir à ramener l’établissement à l’équilibre, à l’issue d’une période de cinq ans.