Le choix du CPS n était pas anodin, en effet en début de séance il a été rappelé le rôle essentiel qu'a toujours joué le CPS dans le développement du monde rural et agricole de Corse. Hier, déclencheur des démarches artisanales, agricoles et identitaires des années 70, aujourd'hui, centre de formation, ce lieu est toujours au cœur du développement productif du monde rural corse.
A la tribune se sont succédé divers intervenants dont Antoine Arena qui a apporté un soutien inconditionnel à la démarche avant de passer la parole à Paul-André Fluixa, syndicaliste bien connu, qu'ils ont choisis pour être leur tête de liste.
Si tous les thèmes inhérents au monde agricole et rural ont été abordé, il a particulièrement mis l'accent sur les difficultés d'accès au foncier et la spéculation qui poussent au déclassement de nombreuses zones agricoles. Selon le porte-parole, la chambre et ses élus doivent être au plus près des maires, pour les efforts de pédagogie nécessaires lors de l'élaboration des PLU, mais aussi dans les procédures de recours lorsque les terrains agricoles sont surconsommés. Le problème épineux de la reconnaissance des landes et parcours doit quant à lui, se traiter au niveau de Bruxelles par la modification des règlements européens en vigueur actuellement. La profession doit intelligemment se mobiliser de manière à maintenir l'ensemble des aides liées à ces surfaces. Cela passe selon P.-A. Fluixa, par une sollicitation de nos élus, de l'ensemble des parlementaires européens mais aussi d'autres régions aux spécificités non reconnues par l'UE et la PAC. L'installation et ses difficultés ont aussi été abordées, « Produce per campà » souhaite conforter les installations et les reprises d’exploitation et ouvrir l'accès aux aides JA à l'ensemble des demandeurs y compris les plus de 40 ans.
Le rôle des structures agricoles a été débattu ; en effet selon les représentants, elles doivent être au service des agriculteurs et non l'inverse. L Homme doit retrouver sa place pleine et entière au cœur du dispositif de développement. L’ ensemble des démarches collectives doivent contribuer à rassurer le consommateur sur la qualité, l’origine, l’authenticité des produits, ainsi que sur leur sécurité alimentaire et sanitaire.
Le besoin impérieux de redonner confiance aux partenaires financiers dans l’ accompagnement à l'installation et à la modernisation a été martelé, en créant une dynamique autour du développement d'une politique de production régionale, bien que contraire à la doctrine de la PAC.
PA Fluixa a insisté sur le fait qu'il faut donner aux éleveurs bovins tous les moyens techniques et financiers pour relancer la production de veaux sous la mère, notamment en montagne. Il a été souligné l’importance d’accompagner prioritairement toutes démarches visant à optimiser la valorisation des produits (transformation, commercialisation en circuits courts) .
Il a été précisé que les élus de la chambre devaient faire oeuvre de pédagogie et apporter une expertise concrète aux élus (notamment ODARC) mais aussi de leur tracer les pistes de solution envisagées par la profession, ce qui n’est pas fait aujourd’hui.
Un des forts enjeux sera de regagner la confiance de nos élus et de la société corse.
De nombreux intervenants ont insisté sur l’intérêt d’une démarche commune avec la Corse-du-Sud dans le cadre de la mise en place d’une véritable politique régionale concertée, au détriment du choix qu’avait fait l’équipe sortante en écartant la chambre du sud de toutes discussions.
En conclusion, il a été précisé qu’une annonce commune sera faite avec l’équipe du président Musso en Corse-du-Sud, pour dévoiler les listes électorales dans une dizaine de jours.
A la tribune se sont succédé divers intervenants dont Antoine Arena qui a apporté un soutien inconditionnel à la démarche avant de passer la parole à Paul-André Fluixa, syndicaliste bien connu, qu'ils ont choisis pour être leur tête de liste.
Si tous les thèmes inhérents au monde agricole et rural ont été abordé, il a particulièrement mis l'accent sur les difficultés d'accès au foncier et la spéculation qui poussent au déclassement de nombreuses zones agricoles. Selon le porte-parole, la chambre et ses élus doivent être au plus près des maires, pour les efforts de pédagogie nécessaires lors de l'élaboration des PLU, mais aussi dans les procédures de recours lorsque les terrains agricoles sont surconsommés. Le problème épineux de la reconnaissance des landes et parcours doit quant à lui, se traiter au niveau de Bruxelles par la modification des règlements européens en vigueur actuellement. La profession doit intelligemment se mobiliser de manière à maintenir l'ensemble des aides liées à ces surfaces. Cela passe selon P.-A. Fluixa, par une sollicitation de nos élus, de l'ensemble des parlementaires européens mais aussi d'autres régions aux spécificités non reconnues par l'UE et la PAC. L'installation et ses difficultés ont aussi été abordées, « Produce per campà » souhaite conforter les installations et les reprises d’exploitation et ouvrir l'accès aux aides JA à l'ensemble des demandeurs y compris les plus de 40 ans.
Le rôle des structures agricoles a été débattu ; en effet selon les représentants, elles doivent être au service des agriculteurs et non l'inverse. L Homme doit retrouver sa place pleine et entière au cœur du dispositif de développement. L’ ensemble des démarches collectives doivent contribuer à rassurer le consommateur sur la qualité, l’origine, l’authenticité des produits, ainsi que sur leur sécurité alimentaire et sanitaire.
Le besoin impérieux de redonner confiance aux partenaires financiers dans l’ accompagnement à l'installation et à la modernisation a été martelé, en créant une dynamique autour du développement d'une politique de production régionale, bien que contraire à la doctrine de la PAC.
PA Fluixa a insisté sur le fait qu'il faut donner aux éleveurs bovins tous les moyens techniques et financiers pour relancer la production de veaux sous la mère, notamment en montagne. Il a été souligné l’importance d’accompagner prioritairement toutes démarches visant à optimiser la valorisation des produits (transformation, commercialisation en circuits courts) .
Il a été précisé que les élus de la chambre devaient faire oeuvre de pédagogie et apporter une expertise concrète aux élus (notamment ODARC) mais aussi de leur tracer les pistes de solution envisagées par la profession, ce qui n’est pas fait aujourd’hui.
Un des forts enjeux sera de regagner la confiance de nos élus et de la société corse.
De nombreux intervenants ont insisté sur l’intérêt d’une démarche commune avec la Corse-du-Sud dans le cadre de la mise en place d’une véritable politique régionale concertée, au détriment du choix qu’avait fait l’équipe sortante en écartant la chambre du sud de toutes discussions.
En conclusion, il a été précisé qu’une annonce commune sera faite avec l’équipe du président Musso en Corse-du-Sud, pour dévoiler les listes électorales dans une dizaine de jours.