Plusieurs fois par an la Préfecture maritime de la Méditerranée organise des opérations de relevages pour récupérer, traiter et détruire les navires "abandonnés" au fond de la mer. Ces bateaux hors d'usage constituent en effet plusieurs dangers : ils peuvent représenter un risque à la navigation et ils sont des sources de pollution.
Des sanctions pour les proprietaires
Ces épaves seront ensuite acheminées vers un chantier naval de l’aire toulonnaise pour y être déconstruites. En parallèle, et une fois les épaves déchargées au chantier, il sera prononcé une déchéance de propriété et les services concernés de l’État entameront une procédure de recouvrement de frais, jusqu’à plusieurs milliers d’euros, auprès des propriétaires ne s’étant pas manifestés. Il est à noter que les diverses procédures engagées en amont, notamment par la DDTM 2A, ont conduit 4 propriétaires à agir et procéder eux-mêmes, et à leurs frais, au retrait de leur bateau échoué parfois depuis plusieurs années.
"Cette volonté d’action de la Préfecture maritime de la Méditerranée correspond à une préoccupation environnementale et de sécurité. - souligne le communiqué - Ces épaves sont en effet susceptibles de polluer leur environnement (présence éventuelle de reliquat d’hydrocarbures et dégradation des matériaux divers) et de représenter un danger potentiel pour la navigation dans des zones très fréquentées. Par ailleurs, ces bateaux échoués, de façon accidentelle ou parfois volontaire, ne respectent pas la législation en vigueur concernant l’occupation du domaine public maritime. "
Lors de la dernière campagne de relevage qui a eu lieu du 15 au 19 mars au large du littoral des baies de Sant’Amanza (Bonifacio) et Figari (Figari) pas moins de 5 épaves ont été récupérées par
les moyens de la Marine nationale en provenance de Toulon et de la Direction départementale des territoires et de la Mer de Corse (DDTM 2A). "Durant ces 4 jours de travail sur place, les équipes sur place ont procédé au relevage de 5 épaves et à leur chargement à bord du bâtiment de soutien et d'assistance affrété (BSAA) Pionnier par des plongeurs-démineurs de la Marine nationale embarquées sur le bâtiment base de plongeurs-démineurs (BBPD) Pluton. Ils ont agi grâce concours de la vedette Mimosa des Affaires maritimes, des moyens de la cellule anti-pollution (CEPPOL) de la base navale de Toulon pour prévenir tout risque de pollution lors de ces opérations et des renforts de la Marine nationale en provenance de la base navale d’Aspretto. " on lit dans le communiqué de la préfecture maritime. Des sanctions pour les proprietaires
Ces épaves seront ensuite acheminées vers un chantier naval de l’aire toulonnaise pour y être déconstruites. En parallèle, et une fois les épaves déchargées au chantier, il sera prononcé une déchéance de propriété et les services concernés de l’État entameront une procédure de recouvrement de frais, jusqu’à plusieurs milliers d’euros, auprès des propriétaires ne s’étant pas manifestés. Il est à noter que les diverses procédures engagées en amont, notamment par la DDTM 2A, ont conduit 4 propriétaires à agir et procéder eux-mêmes, et à leurs frais, au retrait de leur bateau échoué parfois depuis plusieurs années.
"Cette volonté d’action de la Préfecture maritime de la Méditerranée correspond à une préoccupation environnementale et de sécurité. - souligne le communiqué - Ces épaves sont en effet susceptibles de polluer leur environnement (présence éventuelle de reliquat d’hydrocarbures et dégradation des matériaux divers) et de représenter un danger potentiel pour la navigation dans des zones très fréquentées. Par ailleurs, ces bateaux échoués, de façon accidentelle ou parfois volontaire, ne respectent pas la législation en vigueur concernant l’occupation du domaine public maritime. "