"Au mois de juin, grâce au déconfinement progressif, la perte d’activité économique se limiterait au niveau national à 12,5 %, et si les secteurs étaient impactés de manière équivalente dans toutes les régions, elle atteindrait 12,9 % en Corse" écrit l'Insee dans sa dernière note de conjoncture .
Toutefois, de nombreux indicateurs montrent une reprise économique plus lente sur l’île. En effet, en juin, le niveau des transports reste nettement en retrait et le démarrage de l’activité touristique en est d’autant plus progressif.
Ainsi, les dépenses payées par cartes bancaires sont inférieures de 17 % à leur niveau de 2019.
De plus, les créations d’entreprises sont également très en deçà de leur niveau habituel en mars, avril et mai.
L'emploi en chute
Dès le premier trimestre, l’emploi régional global chute de 0,8 % et de 1,3 % dans le secteur privé.
L’hébergement-restauration est le premier secteur impacté après l’intérim. La baisse pourrait être encore plus importante au second semestre en lien avec le non recrutement des emplois saisonniers. En effet, 26 300 périodes d’emplois qui auraient dû débuter pendant le confinement,
en référence aux données de l’année 2017, pourraient ne pas voir le jour en 2020.
Cela se traduit en mai par la chute des déclarations d’embauches (inférieures de 75 % à leur niveau habituel) et une dégradation accrue du marché du travail insulaire (+ 10,3 % de demandeurs d’emploi en fin de mois)
malgré le soutien à l’emploi que constitue le chômage partiel.
À la fin du mois d’avril 4 salariés corses sur 10 étaient en activité partielle ou arrêt de travail pour cause de maladie ou garde d’enfants.
Toutefois, de nombreux indicateurs montrent une reprise économique plus lente sur l’île. En effet, en juin, le niveau des transports reste nettement en retrait et le démarrage de l’activité touristique en est d’autant plus progressif.
Ainsi, les dépenses payées par cartes bancaires sont inférieures de 17 % à leur niveau de 2019.
De plus, les créations d’entreprises sont également très en deçà de leur niveau habituel en mars, avril et mai.
L'emploi en chute
Dès le premier trimestre, l’emploi régional global chute de 0,8 % et de 1,3 % dans le secteur privé.
L’hébergement-restauration est le premier secteur impacté après l’intérim. La baisse pourrait être encore plus importante au second semestre en lien avec le non recrutement des emplois saisonniers. En effet, 26 300 périodes d’emplois qui auraient dû débuter pendant le confinement,
en référence aux données de l’année 2017, pourraient ne pas voir le jour en 2020.
Cela se traduit en mai par la chute des déclarations d’embauches (inférieures de 75 % à leur niveau habituel) et une dégradation accrue du marché du travail insulaire (+ 10,3 % de demandeurs d’emploi en fin de mois)
malgré le soutien à l’emploi que constitue le chômage partiel.
À la fin du mois d’avril 4 salariés corses sur 10 étaient en activité partielle ou arrêt de travail pour cause de maladie ou garde d’enfants.