Une cérémonie d'hommage national s’est tenue ce vendredi 30 avril en l'honneur de Stéphanie Monfermé, 49 ans, victime d'une attaque terroriste le 23 avril dernier au commissariat de Rambouillet. Le Premier ministre Jean Castex s’est rendu sur les lieux du drame, avec six autres membres du gouvernement, dont le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, et la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté Marlène Schiappa. Il a prononcé un discours d’hommage puis remis à la victime la Légion d'honneur à titre posthume.
Une minute de silence a été observée sur l’ensemble du territoire. À Bastia, le préfet de Haute-Corse François Ravier était aux côtés des personnels de l’hôtel de police.
[Hommage] François Ravier @Prefet2B était ce matin aux côtés des personnels de l’hôtel de police de Bastia pour rendre hommage à Stéphanie Monfermé, secrétaire administrative, victime d'une attaque terroriste le 23 avril dernier au commissariat de police de Rambouillet. pic.twitter.com/PKAryW7k1Q
— Préfet Haute-Corse (@Prefet2B) April 30, 2021
Tout comme le préfet Pascal Lelarge à Ajaccio.
Aux côtés des policiers @PoliceNat2A, le préfet de #Corse a rendu hommage à Stéphanie Monfermé, fonctionnaire de police, victime du devoir dans l'exercice de ses fonctions le 23 avril dernier
— Préfet de Corse, préfet de Corse-du-Sud (@Prefet2A) April 30, 2021
Au même moment, les agents observaient une minute de silence en préfecture pic.twitter.com/VKOCevmseB
Au même moment, le commandant de la gendarmerie de Corse Tony Mouchet s’adressait aux nouvelles recrues de la réserve opérationnelle. « À cet instant même, l’hommage national à Stéphanie Monfermé a lieu, présidé par le premier ministre, donc c’était vraiment pour nous l’occasion de rendre hommage à une camarade, parce que ce qui est arrivé à Rambouillet pourrait bien arriver aussi chez nous. » explique t-il. « Cela rappelle à ceux qui aujourd’hui revêtissent l’uniforme que quand on le porte, on est tous gendarmes, on est tous policiers, et le citoyen ou celui qui nous attaque ne sait pas parfois que c’est un réserviste, un secrétaire administratif… Cela rappelle qu’on est exposés au pire dans nos métiers » conclut-il.