Le communiqué de Jean-Charles Orsucci
Jean-Charles Orsucci ( Photo Michel Luccioni)
"Je prends acte de la décision de M. le Préfet de Corse de demander une attestation sur l’honneur stipulant strictement la réalisation de tests Covid négatifs pour toute personne qui voudra se rendre prochainement en Corse.
Au cours de la concertation engagée avec l’ensemble des acteurs politiques, économiques et des professionnels de santé pour sécuriser la destination corse pour la fin de l’année, j’ai rappelé lors de nos discussions que le contexte actuel était totalement différent de celui de l’été dernier pour les raisons suivantes :
· Meilleure connaissance de la maladie, de sa viralité et de sa prise en charge,
· Généralisation massive des différents tests,
· Décrue statistique de la deuxième vague de contamination en Corse qu’il faut absolument préserver,
· Faible flux de population notamment touristique à la Noel par rapport au rush estival (50 000 contre 2 millions),
Si je suis très sensible à la problématique de la sécurisation sanitaire des flux de population entrants et sortants en Corse, je demeure circonspect devant l’opérationnalité et le caractère pratique de la mesure choisie.
Je demeure également réservé sur l’efficacité réelle desdits tests qui ne garantissent pas que la personne testée soit asymptomatique ou en phase d’incubation générant de facto un faux sentiment de sécurité qui peut s’avérer dangereux en cas d’abandon des gestes barrières.
J’ai indiqué que l’isolement strict ou septaine me paraissait la seule solution fiable ainsi que l’a pratiquée avec succès la Nouvelle-Calédonie, seule territoire ultramarin où l’épidémie n’a pas circulé, au contraire de la Guadeloupe ou de la Martinique pourtant concernées par des tests obligatoires à l’entrée.
La période des fêtes de fin d’année est propice en Corse à des regroupements familiaux en milieu clos qui seraient particulièrement dangereux. La communauté scientifique s’accorde en effet à dire que ces comportements sont beaucoup plus nocifs que les déplacements de population, comme on a tenté de nous le faire croire à tort cet été.
C’est pourquoi la seule clé de la réussite du contrôle de l’épidémie réside véritablement, dans la responsabilité individuelle de chacun avec un respect encore plus strict des gestes barrière et des règles de distanciation sociale, y compris pour les fêtes de Noel et du Jour de l’An, très prisées de nos compatriotes.
Ce sont encore des efforts et des sacrifices que l’on demande mais la Corse, son système de santé et son économie ne survivraient pas à une troisième vague ou à un troisième reconfinement."
Au cours de la concertation engagée avec l’ensemble des acteurs politiques, économiques et des professionnels de santé pour sécuriser la destination corse pour la fin de l’année, j’ai rappelé lors de nos discussions que le contexte actuel était totalement différent de celui de l’été dernier pour les raisons suivantes :
· Meilleure connaissance de la maladie, de sa viralité et de sa prise en charge,
· Généralisation massive des différents tests,
· Décrue statistique de la deuxième vague de contamination en Corse qu’il faut absolument préserver,
· Faible flux de population notamment touristique à la Noel par rapport au rush estival (50 000 contre 2 millions),
Si je suis très sensible à la problématique de la sécurisation sanitaire des flux de population entrants et sortants en Corse, je demeure circonspect devant l’opérationnalité et le caractère pratique de la mesure choisie.
Je demeure également réservé sur l’efficacité réelle desdits tests qui ne garantissent pas que la personne testée soit asymptomatique ou en phase d’incubation générant de facto un faux sentiment de sécurité qui peut s’avérer dangereux en cas d’abandon des gestes barrières.
J’ai indiqué que l’isolement strict ou septaine me paraissait la seule solution fiable ainsi que l’a pratiquée avec succès la Nouvelle-Calédonie, seule territoire ultramarin où l’épidémie n’a pas circulé, au contraire de la Guadeloupe ou de la Martinique pourtant concernées par des tests obligatoires à l’entrée.
La période des fêtes de fin d’année est propice en Corse à des regroupements familiaux en milieu clos qui seraient particulièrement dangereux. La communauté scientifique s’accorde en effet à dire que ces comportements sont beaucoup plus nocifs que les déplacements de population, comme on a tenté de nous le faire croire à tort cet été.
C’est pourquoi la seule clé de la réussite du contrôle de l’épidémie réside véritablement, dans la responsabilité individuelle de chacun avec un respect encore plus strict des gestes barrière et des règles de distanciation sociale, y compris pour les fêtes de Noel et du Jour de l’An, très prisées de nos compatriotes.
Ce sont encore des efforts et des sacrifices que l’on demande mais la Corse, son système de santé et son économie ne survivraient pas à une troisième vague ou à un troisième reconfinement."