Scène de crime : Une image hebdomadaire.
Dans une "lettre ouverte" que publie Libération, évoquant le "Manifeste pour la vie", les "femmes corses contre la violence" considèrent quela situation a empiré" : La corse n'est-elle pas devenue "la région la plus criminogène d'Europe !" "
Mais malgré ce terrible constat, "la majorité des élus de l'Assemblée de Corse n'a pas jugé bon de débattre d'une motion condamnant la violence" regrettent-elles.
Mais les élus insulaires ne sont pas les seuls que les femmes corses ont décidé de montrer du doigt.
Il y a aussi les présidents et les ministres de la République qui se sont succédé sans que la situation n e s'améliore.
Mais malgré ce terrible constat, "la majorité des élus de l'Assemblée de Corse n'a pas jugé bon de débattre d'une motion condamnant la violence" regrettent-elles.
Mais les élus insulaires ne sont pas les seuls que les femmes corses ont décidé de montrer du doigt.
Il y a aussi les présidents et les ministres de la République qui se sont succédé sans que la situation n e s'améliore.
Et la commission Glavany ?
"Durant toutes ces années, présidents et ministres de la République ont eu tous les moyens pour évaluer la gravité de la situation dans l'île, pour en analyser les causes et décider des solutions , notamment la mission parlementaire Henri Cuq en 1996, la commission d'enquête parlementaire Jean Glavany en 1998, les rapports annuels de la justice et ceux de la chambre régionale des comptes". Mais "les rares initiatives prises essentiellement avec la création d'un éphémère pôle financier sont restées sans suite" regrettent-elles. Et de poser la question de savoir pourquoi "les demandes faites sur la protection des témoins et la création d'un statut de repenti sont restées sans suite . Et pourquoi "la promesse de d'Elisabeth) Guigou, alors garde des Sceaux, de créer des cellules d'investigation sur les crimes non élucidés" n'a jamais eu de suite ?
La manifestation de Bastia, après l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, organisée pour marquer "leur rejet de la violence et leur adhésion aux valeurs de l'Etat de droit républicain, elles disent avoiir cru aux promesses du gouvernement Jospin et ont attendu que l'Etat mette en adéquation ses actes avec ses discours. Mais cette attente est restée sans suite",
"Aujourd'hui, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, ignore-t-il les engagements de ses prédécesseurs et les préconisations de la commission d'enquête Glavany? Comment peut-il stigmatiser la communauté corse en lui demandant de régler par "sa parole" ce qui doit l'être par la police et la magistrature?", interrogent les signataires de cette lettre
La manifestation de Bastia, après l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, organisée pour marquer "leur rejet de la violence et leur adhésion aux valeurs de l'Etat de droit républicain, elles disent avoiir cru aux promesses du gouvernement Jospin et ont attendu que l'Etat mette en adéquation ses actes avec ses discours. Mais cette attente est restée sans suite",
"Aujourd'hui, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, ignore-t-il les engagements de ses prédécesseurs et les préconisations de la commission d'enquête Glavany? Comment peut-il stigmatiser la communauté corse en lui demandant de régler par "sa parole" ce qui doit l'être par la police et la magistrature?", interrogent les signataires de cette lettre
"Vous ne pouvez plus nous décevoir "
"Il faut agir, enrayer ce sentiment d'impunité qui habite meurtriers et commanditaires, donner à notre jeunesse un autre modèle de fonctionnement car le temps n'est plus aux déclarations d'intention. Tout a été dit". Dès lors les femmes signataires de cette lettre demandent à François Hollande de "saisir l'urgence et la gravité de la situation et d'agir sans attendre. "Vous ne pouvez plus nous décevoir. Nous, Corses, citoyens normaux, attendons de vous, Monsieur le président, des réponses et des actes concrets."
Manuel Valls et Christiane Taubira qui seront en Corse dimanche et lundi apporteront-ils ces réponses ?