Le premier arrêté est une prescription environnementale de 70 pages qui vient en complémentarité des prescriptions initiales du dossier. «Ces prescriptions sont autant de garanties en plus pour la préservation de l’environnement. Elles m’ont été demandées par le juge et viennent aussi en réponse aux préoccupations du collectif » souligne François Ravier, le préfet de la Haute-Corse.
Le second arrêté concerne les servitudes d’utilité publique, c’est à dire la neutralisation du périmètre autour du projet, son phasage, son volume, la stabilité du site, la mise en place d’évacuation des eaux du casier, d’unité de secours… Il prévoit notamment 2 bassins de sécurité incendie et un système de détection infrarouge sur les casiers. «Avec ces 2 arrêtés, on va beaucoup plus loin dans la sécurité. Toutes ces prescriptions garantissent plus de sécurité du centre sur l’environnement. Concernant le phasage des travaux, on ne prévoit pas de creuser tout de suite tous les casiers. Cela se fera au fur et à mesure, afin de vérifier notamment la stabilité des lieux» explique F.Ravier. «L’idée est aussi d’avoir, via une commission, un suivi et une réunion semestrielle, un suivi du chantier et de vie du centre, pour partager les indicateurs et les résultats, éventuellement amener des solutions correctrices».
Mais tous les voyants ne sont cependant pas au vert pour la Société Oriente Environnement, porteur du projet. «Il manque encore un élément important au dossier : la demande de dérogation au titre des espèces protégées» précise le préfet. Une demande qui doit être traitée par une commission nationale, ce qui pourrait encore prendre entre 3 et 12 mois.
Alors que la Corse produit actuellement 170 000 tonnes de déchets par an, le site de Ghjuncaghju en permettrait le traitement de 80 000. Le préfet espère toutefois des progrès dans le tri effectué par les usagers. Celui-ci devrait être d’ailleurs encore amélioré via 2 unités de sur-tri qui seraient construites, une dans chaque département. Cela réduirait ainsi encore plus le résiduel à enfouir.
Le second arrêté concerne les servitudes d’utilité publique, c’est à dire la neutralisation du périmètre autour du projet, son phasage, son volume, la stabilité du site, la mise en place d’évacuation des eaux du casier, d’unité de secours… Il prévoit notamment 2 bassins de sécurité incendie et un système de détection infrarouge sur les casiers. «Avec ces 2 arrêtés, on va beaucoup plus loin dans la sécurité. Toutes ces prescriptions garantissent plus de sécurité du centre sur l’environnement. Concernant le phasage des travaux, on ne prévoit pas de creuser tout de suite tous les casiers. Cela se fera au fur et à mesure, afin de vérifier notamment la stabilité des lieux» explique F.Ravier. «L’idée est aussi d’avoir, via une commission, un suivi et une réunion semestrielle, un suivi du chantier et de vie du centre, pour partager les indicateurs et les résultats, éventuellement amener des solutions correctrices».
Mais tous les voyants ne sont cependant pas au vert pour la Société Oriente Environnement, porteur du projet. «Il manque encore un élément important au dossier : la demande de dérogation au titre des espèces protégées» précise le préfet. Une demande qui doit être traitée par une commission nationale, ce qui pourrait encore prendre entre 3 et 12 mois.
Alors que la Corse produit actuellement 170 000 tonnes de déchets par an, le site de Ghjuncaghju en permettrait le traitement de 80 000. Le préfet espère toutefois des progrès dans le tri effectué par les usagers. Celui-ci devrait être d’ailleurs encore amélioré via 2 unités de sur-tri qui seraient construites, une dans chaque département. Cela réduirait ainsi encore plus le résiduel à enfouir.
François Ravier, préfet de Haute-Corse, a pris deux arrêtés visant à sécuriser la construction et la vie du futur CET de Ghjuncaghju.