Photos Eyefinity Prod/Kevin Guizol
La tension monte depuis plusieurs jours au sein au collège du collège Docteur Jean-Félix-Orabona à Calvi. "À la rentrée 2021/2022, il pourrait perdre une classe de 6ème et une classe de 5ème, ce qui entraînerait une augmentation d'enfants par classe (29 à 30 élèves). A cela s'ajoute une probable entrée de 9 élèves relevant du dispositif ULIS (Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire), nécessitant donc une attention toute particulière" précise Patrick Ravel, président de l'UPECO, avant de rentrer plus en détail sur ce problème qui se profile.
" La semaine dernière, dans le but de dialoguer et trouver une solution adéquate pour palier à cette situation, nous avons été conviés à une réunion avec le Directeur académique, des membres de sa direction, le principal de l'établissement et les représentants des professeurs. Malheureusement nous avons rapidement compris que la discussion serait fermée, mettant en avant un bilan équilibré. Quand nous évoquions qualité des enseignements, égalité des chances, ou tout simplement pédagogie, nous nous sommes vu rétorquer "indices", "statistiques" ou autres éléments chiffrés du même acabit. Nous nous sommes heurtés à une logique comptable qui ne prend en compte ni la situation particulière d'un établissement situé dans une zone relativement éloignée, ni les retards accumulés pendant le confinement qui ont fait naître ou accentuer des difficultés chez certains enfants, ni les inégalités liées aux situations particulières, et encore moins le bien-être de ces dits enfants".
Et de conclure :" nous comprenons que la dotation horaires dépend de statistiques, de chiffres et est dirigé de plus haut, mais la réalité sur le terrain est tellement différente".
Cette réunion qui n'a abouti à aucune solution ou proposition de la part des autorités académiques ne fait que renforcer la détermination des parents d'élèves qui entendent bien mobiliser sur le sujet et si besoin entamer des actions.
" La semaine dernière, dans le but de dialoguer et trouver une solution adéquate pour palier à cette situation, nous avons été conviés à une réunion avec le Directeur académique, des membres de sa direction, le principal de l'établissement et les représentants des professeurs. Malheureusement nous avons rapidement compris que la discussion serait fermée, mettant en avant un bilan équilibré. Quand nous évoquions qualité des enseignements, égalité des chances, ou tout simplement pédagogie, nous nous sommes vu rétorquer "indices", "statistiques" ou autres éléments chiffrés du même acabit. Nous nous sommes heurtés à une logique comptable qui ne prend en compte ni la situation particulière d'un établissement situé dans une zone relativement éloignée, ni les retards accumulés pendant le confinement qui ont fait naître ou accentuer des difficultés chez certains enfants, ni les inégalités liées aux situations particulières, et encore moins le bien-être de ces dits enfants".
Et de conclure :" nous comprenons que la dotation horaires dépend de statistiques, de chiffres et est dirigé de plus haut, mais la réalité sur le terrain est tellement différente".
Cette réunion qui n'a abouti à aucune solution ou proposition de la part des autorités académiques ne fait que renforcer la détermination des parents d'élèves qui entendent bien mobiliser sur le sujet et si besoin entamer des actions.