"Je m'appelle Édouard Philippe et je suis maire du Havre". Décontracté et amateur de petites blagues, l'ancien Premier ministre réchauffe la cinquantaine de personnes, sympathisants et curieux, venue assister au lancement officiel des comités municipaux de Bastia et L'Ile-Rousse de son parti Horizons.
A l'hôtel port Toga, entouré par le maire d'Ajaccio référent régional du mouvement politique, Édouard Philippe a donc installé les deux premiers comités de son parti en Haute-Corse dont les délégués, Marie Riolacci et Nicolas Albertini, deux nouveaux visages de la politique locale, auront pour rôle de fédérer du monde dans les semaines et mois à venir "le rôle de délégué municipal est celui de convaincre de faire venir à nous des gens qui se retrouvent dans les idées que nous portons, dans la démarche que nous avons et dans l'esprit avec lequel nous avançons." explique l'ancien premier Ministre devant une assistance largement composée de nombreux maires et élus insulaires et des colistiers de Laurent Marcangeli aux élections territoriales de juin 2021.
Avec les installations de ce 15 février, ce sont 250 comités communaux répartis sur tout le territoire national sur lesquels peut compter Horizon. Un ancrage communal qui répond à la volonté du maire du Havre de replacer les maires au centre du débat national. "Il s'agit de mettre ne place au niveau municipal le parti que nous avons créé. Nous avons souhaité que le parti soit organisé commune par commune, pas circonscription par circonscription ou département par département, car la commune c'est l'échelon de base de la démocratie et c'est là que le débat public doit naître et doit se développer. " détaille-t-il.
Édouard Philippe justifie la création de son nouveau parti politique par son attachement à la vie démocratique : "on ne peut pas peser dans une démocratie sans se rassembler, c'est pour cette raison que nous nous sommes lancés à quelques-uns, pas trop nombreux au début, dans une aventure assez particulière qui est la création d'un parti politique, dont le but est de se différencier des partis qui existent pour construire, progressivement, ensemble une stratégie pour la France d'après-demain."
Loyal, mais libre
Toujours résolu à soutenir la candidature d'Emmanuel Macron aux élections présidentielles, Edouard Philippe se dit loyal mais libre vis-à-vis du Président : "Je suis loyal et libre mais cela ne veut pas dire être en d'accord sur les choses qui nous paraissent essentielles et ne pas dire oui, toujours et tout le temps. Il faut une discussion, quand j'étais Premier ministre il m'arrivait d'avoir des discussions avec Macron sur lesquelles on n'était pas exactement sur la même ligne et vous ne saviez jamais rien à l'extérieur et ça m'apparaissait conforme à l'idée que je me fais de la fonction." précise l'ancien locataire de Matignon qui après l'échec de la fusion d'Horizon avec le parti Agir à cause du Chef de l'État, réaffirme son indépendance : "aujourd'hui je sais pourquoi je ne suis plus aux Républicains... je leur n'en tiens pas grief, mais quand je les entends aujourd'hui je me rassure toujours du fait que j'ai bien choisi de ne plus être avec eux."
Interrogé sur les ambitions de son nouveau parti politique, pour les législatives en Corse, l'ancien Premier ministre a été très clair. "On est dans la période des élections présidentielles, les législatives vont venir et en Corse on regardera circonscription par circonscription s'il y a des femmes et des hommes qui se retrouvent dans nos idées et qui sont susceptibles d'être les bons candidats pour représenter notre parti sur l'ile."
Mais quand on crée un parti politique, c’est aussi pour peser dans le débat public et pour ce faire il faut avoir des élus : "je n'ai pas honte de dire que Horizons présentera des candidats. Horizons fera partie d'une majorité et on aura des discussions avec les autres formations de la majorité. il y a déjà eu dans l'histoire de France des partis politiques qui s'entendaient entre eux sur les candidats qui leur parassent les mieux placés pour renforcer la majorité qu'ils aspirent à construire."
Concentré sur la construction de son parti, qui va prochainement avoir son QG au 30 avenue de Iéna, à Paris, dans les anciens locaux de campagne de Jacques Chirac en 1995, Edouard Philippe, continue sa visite en Corse à Ajaccio où il remettra en début de soirée de ce mardi 15 février l'insigne de l'Ordre national du mérite à Jean-Luc Pesce, directeur du centre hospitalier de la Miséricorde.
Mercredi, il officialisera l'installation du comité ajaccien dont Antoine Maestrali, directeur de cabinet de Laurent Marcangeli, a été nommé référent en janvier dernier. Sa journée se poursuivra avec une déambulation dans les rues de la cité impériale où il présentera son parti au palais des congrès lors d'une réunion privée.
Interrogé sur les ambitions de son nouveau parti politique, pour les législatives en Corse, l'ancien Premier ministre a été très clair. "On est dans la période des élections présidentielles, les législatives vont venir et en Corse on regardera circonscription par circonscription s'il y a des femmes et des hommes qui se retrouvent dans nos idées et qui sont susceptibles d'être les bons candidats pour représenter notre parti sur l'ile."
Mais quand on crée un parti politique, c’est aussi pour peser dans le débat public et pour ce faire il faut avoir des élus : "je n'ai pas honte de dire que Horizons présentera des candidats. Horizons fera partie d'une majorité et on aura des discussions avec les autres formations de la majorité. il y a déjà eu dans l'histoire de France des partis politiques qui s'entendaient entre eux sur les candidats qui leur parassent les mieux placés pour renforcer la majorité qu'ils aspirent à construire."
Concentré sur la construction de son parti, qui va prochainement avoir son QG au 30 avenue de Iéna, à Paris, dans les anciens locaux de campagne de Jacques Chirac en 1995, Edouard Philippe, continue sa visite en Corse à Ajaccio où il remettra en début de soirée de ce mardi 15 février l'insigne de l'Ordre national du mérite à Jean-Luc Pesce, directeur du centre hospitalier de la Miséricorde.
Mercredi, il officialisera l'installation du comité ajaccien dont Antoine Maestrali, directeur de cabinet de Laurent Marcangeli, a été nommé référent en janvier dernier. Sa journée se poursuivra avec une déambulation dans les rues de la cité impériale où il présentera son parti au palais des congrès lors d'une réunion privée.