Une visite organisée par l'Agence de Développement Economique de la Corse (ADEC), via son service international. Photo Michel Luccioni
Ce sont deux jours qui pourraient rapprocher le Luxembourg et la Corse. Le pays avec le PIB par habitant le plus élevé d'Europe a envoyé une délégation composée de son Ambassadeur en France et de représentants de ses entreprises sur l'île de beauté. Une visite organisée par l'Agence de Développement Economique de la Corse (ADEC), via son service international. "L'objectif est de leur faire mieux découvrir la Corse et ses institutions, explique Alex Vincigerra, président de l'ADEC. C'est aussi et surtout l'occasion pour lui d'en savoir davantage sur les entreprises de Corse, notamment dans les secteurs du numérique, du maritime, de l'aéronautique et de l'agroalimentaire."
Le fraîchement nommé à son poste - il est Ambassadeur depuis quatre mois - a d'abord posé ses valises à Ajaccio. Entre un déjeuner avec la présidente de l'Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis et une rencontre avec le président de l'exécutif, Gilles Simeoni, Marc Ungeheuer s'est avancé sur la route des sanguinaires, jusqu'au centre scientifique de Vignola.
Malgré la pluie, fine ou battante selon les minutes - et bien loin du climat qui lui avait été promis ! -, l'Ambassadeur du pays aux 650 000 âmes a eu le droit aux explications des projets menés par l'entreprise STEPSol. Et même s'il n'a aucun mal à avouer "ne pas tout comprendre" des précisions qui lui sont données sur les gros bidons d'hydrogène et d'oxygène se trouvant sous ses yeux, Marc Ungeheuer n'en semble pas moins intéressé.
Le fraîchement nommé à son poste - il est Ambassadeur depuis quatre mois - a d'abord posé ses valises à Ajaccio. Entre un déjeuner avec la présidente de l'Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis et une rencontre avec le président de l'exécutif, Gilles Simeoni, Marc Ungeheuer s'est avancé sur la route des sanguinaires, jusqu'au centre scientifique de Vignola.
Malgré la pluie, fine ou battante selon les minutes - et bien loin du climat qui lui avait été promis ! -, l'Ambassadeur du pays aux 650 000 âmes a eu le droit aux explications des projets menés par l'entreprise STEPSol. Et même s'il n'a aucun mal à avouer "ne pas tout comprendre" des précisions qui lui sont données sur les gros bidons d'hydrogène et d'oxygène se trouvant sous ses yeux, Marc Ungeheuer n'en semble pas moins intéressé.
"Avoir des résultats concrets"
"La Corse a un peu pris le même chemin que le Luxembourg en renonçant à l'énergie nucléaire et en misant sur l'énergie renouvelable, compare-t-il avec un sourire aussi enthousiaste que son accent n'est marqué. Il y a encore beaucoup de choses à faire et on a à apprendre mutuellement l'un de l'autre. On découvre le tissu économique de la Corse pour voir où on peut espérer coopérer concrètement d'un point de vue économique, comme pour le financement de startups par exemple. On espère tisser des liens et avoir des résultats concrets, notamment avec les universités, aussi."
Représentée durant la visite du centre et des plateformes Myrte et Paglia Orba, l'Université de Corse est justement une étape du voyage diplomatique. L'Ambassadeur en rencontre les responsables dans la matinée du vendredi 16 décembre, ainsi que des chefs d’entreprises du numérique en Corse. Un passage matinal par Corte, inévitable dans la perspective d'une création de liens espérée par l'ADEC.
"On a déjà un flux existant avec Corse Composite Aéronautiques, qui achète une partie de ses matériaux au Luxembourg, rappelle Alex Vinciguerra. On va essayer de le développer car ça peut bénéficier à l'export envisageable de produits corses vers le Luxembourg. On pense à l'agroalimentaire, l'aéronautique mais aussi des productions communes cinématographiques ou télévisuelles. Ça peut aussi être un apport de capitaux voire d'entreprises luxembourgeoises, qui pourraient coopérer et installer des filiales en Corse, dans des domaines qui ne sont pas aujourd'hui couverts par notre économie."
Dernière étape du voyage pour la délégation : un arrêt à Bastia pour une visite de la plateforme Stella Mare, en présence du lycée maritime de Bastia qui exposera son projet de bateau à hydrogène.
Représentée durant la visite du centre et des plateformes Myrte et Paglia Orba, l'Université de Corse est justement une étape du voyage diplomatique. L'Ambassadeur en rencontre les responsables dans la matinée du vendredi 16 décembre, ainsi que des chefs d’entreprises du numérique en Corse. Un passage matinal par Corte, inévitable dans la perspective d'une création de liens espérée par l'ADEC.
"On a déjà un flux existant avec Corse Composite Aéronautiques, qui achète une partie de ses matériaux au Luxembourg, rappelle Alex Vinciguerra. On va essayer de le développer car ça peut bénéficier à l'export envisageable de produits corses vers le Luxembourg. On pense à l'agroalimentaire, l'aéronautique mais aussi des productions communes cinématographiques ou télévisuelles. Ça peut aussi être un apport de capitaux voire d'entreprises luxembourgeoises, qui pourraient coopérer et installer des filiales en Corse, dans des domaines qui ne sont pas aujourd'hui couverts par notre économie."
Dernière étape du voyage pour la délégation : un arrêt à Bastia pour une visite de la plateforme Stella Mare, en présence du lycée maritime de Bastia qui exposera son projet de bateau à hydrogène.