La coordination d'associations Terra devant les grilles de la préfecture à Ajaccio. (Photos Michel Luccioni)
Réuni ce jeudi 3 décembre devant les grilles de la préfecture d’Ajaccio, le collectif Terra compte bien faire entendre sa voix. Rassemblant une dizaine d’associations parmi lesquelles U levante, Zeru Frazu ou encore la Ligue contre le Cancer, son objectif est aujourd'hui de lancer un signal d’alarme.
En jeu tout d’abord, l’alimentation de la future centrale thermique du Ricanto. « Le président de l’Exécutif Gilles Simeoni et le ministre de la transition écologique François de Rugy avaient acté le 4 juillet 2019 que la centrale fonctionnerait au gaz naturel » explique Dominique Lanfranchi, président de l’association A Sentinella. « Or nous avons appris par voie de presse qu’il serait remplacé par du Diester ». Une nouvelle qui inquiète le collectif Terra, qui fait état de plusieurs études controversées concernant l’utilisation de cet agrocarburant à base de colza. En effet, les émissions de monoxyde de carbone et de micro particules seraient similaires à celle du diesel, tandis que les émissions de dioxyde d’azote seraient, quant à elles, supérieures. « On en reprend pour des dizaines d’années de pollution ! » commente Dominique Lanfranchi.
Aussi, le collectif interpelle le président de l’Exécutif, afin qu’il réunisse « rapidement » un conseil de l’Energie, de l’Air et du Climat afin de débattre de la future alimentation des centrales thermiques insulaires.
Autre sujet d’inquiétude, le projet de construction d’un espace industriel de 5 000 m2 sur le site de la Parata par la société Gloria Maris. Le collectif juge cet aménagement « dissonant » dans un espace classé « Grand site de France ». « À ce titre il y a des obligations à respecter » rappelle Dominique Renucci du Groupement d’Ajaccio et de la Région Corse pour la Défense de l’Environnement (GARDE). Des préoccupations architecturales, mais également environnementales : « Nous sommes inquiets du respect de la biodiversité et des conséquences sur la faune et la flore » précise t-elle. Aussi, si l’association dit comprendre « l’intérêt légitime » de l’entreprise, « l’économie ne doit pas se faire au détriment de l’environnement ».
Terra demande donc « l’application de la loi Littoral » car selon le collectif, la construction se ferait dans la bande des 100 mètres, ce qui, en principe, est interdit. Elle sollicite également une évaluation de la pollution dans le golfe d’Ajaccio, estimant qu’ « aucune étude d’impact n’a été réalisée à ce jour ». Et pour le collectif, il y a urgence à agir : « Quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ? » interroge Dominique Renucci.
En jeu tout d’abord, l’alimentation de la future centrale thermique du Ricanto. « Le président de l’Exécutif Gilles Simeoni et le ministre de la transition écologique François de Rugy avaient acté le 4 juillet 2019 que la centrale fonctionnerait au gaz naturel » explique Dominique Lanfranchi, président de l’association A Sentinella. « Or nous avons appris par voie de presse qu’il serait remplacé par du Diester ». Une nouvelle qui inquiète le collectif Terra, qui fait état de plusieurs études controversées concernant l’utilisation de cet agrocarburant à base de colza. En effet, les émissions de monoxyde de carbone et de micro particules seraient similaires à celle du diesel, tandis que les émissions de dioxyde d’azote seraient, quant à elles, supérieures. « On en reprend pour des dizaines d’années de pollution ! » commente Dominique Lanfranchi.
Aussi, le collectif interpelle le président de l’Exécutif, afin qu’il réunisse « rapidement » un conseil de l’Energie, de l’Air et du Climat afin de débattre de la future alimentation des centrales thermiques insulaires.
Autre sujet d’inquiétude, le projet de construction d’un espace industriel de 5 000 m2 sur le site de la Parata par la société Gloria Maris. Le collectif juge cet aménagement « dissonant » dans un espace classé « Grand site de France ». « À ce titre il y a des obligations à respecter » rappelle Dominique Renucci du Groupement d’Ajaccio et de la Région Corse pour la Défense de l’Environnement (GARDE). Des préoccupations architecturales, mais également environnementales : « Nous sommes inquiets du respect de la biodiversité et des conséquences sur la faune et la flore » précise t-elle. Aussi, si l’association dit comprendre « l’intérêt légitime » de l’entreprise, « l’économie ne doit pas se faire au détriment de l’environnement ».
Terra demande donc « l’application de la loi Littoral » car selon le collectif, la construction se ferait dans la bande des 100 mètres, ce qui, en principe, est interdit. Elle sollicite également une évaluation de la pollution dans le golfe d’Ajaccio, estimant qu’ « aucune étude d’impact n’a été réalisée à ce jour ». Et pour le collectif, il y a urgence à agir : « Quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ? » interroge Dominique Renucci.