Une page se tourne à l’UD Force Ouvrière de la Corse du Sud. Paul Giacomoni, le battant, le syndicaliste de la première heure, distributeurs de tract et colleur d’affiches, a tiré sa révérence mais il demeure fidèle à son syndicat où il sera appelé à d’autres fonctions. Dans son allocution teintée de nostalgie et surtout d’émotion, l’ancien Secrétaire Général a fait un bref retour sur sa mission, sur les conflits, les nuits d’affichage souvent animées par des bagarres et ce porte-voix qui lui a valut une solide réputation auprès des siens et de ses adversaires, sa foi dans les revendications et autres querelles intestines. Une carrière bien remplie qui lui a valu des applaudissements nourris de l’assistance et quelques anecdotes rappelées par ses collègues qui ont largement contribué à une ambiance détendue…
Passation de pouvoir, vie chère et soutien
Ce que l'on peut retenir de ce congrès, c'est bien entendu la passation de pouvoir entre Paul Giacomoni et ses 23 ans de secrétariat général de l'UD-FO de Corse du Sud et Marcel Santini, militant de toujours et secrétaire adjoint. Par ailleurs deux motions ont été votées par le congrès :
Le nouveau bureau de l’UD-FO
Président : Marcel Santini
Trésorier : André Magescas
Trésorier adjoint : Laurent Buroni
Secrétaires : Fabrice Beranger, Mathieu Caillaud, Pierre Giacometti, Eric Mabile
Membres : Paul Giacomoni, Pascal Molina, Jean-Claude Vesperini, Lamia Chebani, Dominique Lanfranchi, Fabrice Beranger et Marcel Santini
Passation de pouvoir, vie chère et soutien
Ce que l'on peut retenir de ce congrès, c'est bien entendu la passation de pouvoir entre Paul Giacomoni et ses 23 ans de secrétariat général de l'UD-FO de Corse du Sud et Marcel Santini, militant de toujours et secrétaire adjoint. Par ailleurs deux motions ont été votées par le congrès :
- L’une concernant un soutien à l'action des retraités qui revendiquent une indemnité de vie chère de 200 euros et une réduction de 50% sur les transports aériens, maritimes et ferroviaires
- L'autre concernant le refus du transfert des fonctionnaires dans les locaux d'Aspretto, compte tenu des risques Seveso existant et du risque de boilover lié au cuves de stockage du fioul lourd à proximité.
- Enfin, le nouveau bureau de l'UD a apporté son soutien à la militante d’U Levantu qui a fait l'objet d'une tentative d'attentat, considérant que ce type d'acte à l'encontre d'une association représente une atteinte à la démocratie.
Le nouveau bureau de l’UD-FO
Président : Marcel Santini
Trésorier : André Magescas
Trésorier adjoint : Laurent Buroni
Secrétaires : Fabrice Beranger, Mathieu Caillaud, Pierre Giacometti, Eric Mabile
Membres : Paul Giacomoni, Pascal Molina, Jean-Claude Vesperini, Lamia Chebani, Dominique Lanfranchi, Fabrice Beranger et Marcel Santini
Une vie de militantisme
Perché sur un camion, avalant littéralement son porte-voix, Paul Giacomoni s’adresse à la foule de militants massée devant les grilles de la préfecture de région pour faire passer son message afin de défendre les idées et les revendications de son syndicat. Parfois en langue Corse, parfois en français, mais avec une conviction à nulle autre pareille tant l’on sentait cette foi qui soulève les montagnes l’animer.
Voilà l’image du personnage que l’on a régulièrement vu se battre, combattre et défendre l’ouvrier, le salarié. Il était comme ça Paul, direct, décidé, déterminé à faire passer son message. Si d’aventure vous assistez à une future manifestation, il est certain que vous le retrouverez à la même place avec toujours autant de conviction ! Et s’il le faut, avec le porte-voix !
Employé des finances, il a commencé à militer il y a un peu plus de 40 ans. Un jour les tracts, le lendemain les affiches, des campagnes inoubliables en parcourant le théâtre social insulaire dans tous les aspects de sa diversité. Le tout, dans le respect des orientations confédérales, notamment celle de l’indépendance à l’égard des partis, des religions et des dogmes.
Très vite, Paul Giacomoni a porté très haut le flambeau de la revendication pour passer du syndicalisme de base à l’interprofessionnelle. Il a fini pas assurer le secrétariat général avec le sérieux qui le caractérise et la méticulosité qui est sienne. Il rappelle volontiers :
« Le syndicalisme a connu depuis l’avènement de ce nouveau siècle une accélération d’attaques de tous les gouvernements successifs qui ont fait reculer la protection sociale collective, les retraites, les salaires et les conditions de travail. Les hommes politiques qui nous dirigeants, ici comme ailleurs, ignorent ce qu’est une file d’attente à Pôle Emploi, ce délice de tous les jours près de chez soi, ignore ce qu’est la paperasserie etc. L’économie locale n’absorbe plus les diplômes d’où qu’ils sortent, il faut partir se former, la situation sociale se dégrade, les conflits enflent, dans les hôpitaux, chez les retraités, la précarité, le seuil de pauvreté et bien d’autres difficultés. Voilà le quotidien de la situation en Corse. C’est contre cela que nous luttons à Force Ouvrière… Nous ne lâcherons rien ! »
J.-F. V.
Voilà l’image du personnage que l’on a régulièrement vu se battre, combattre et défendre l’ouvrier, le salarié. Il était comme ça Paul, direct, décidé, déterminé à faire passer son message. Si d’aventure vous assistez à une future manifestation, il est certain que vous le retrouverez à la même place avec toujours autant de conviction ! Et s’il le faut, avec le porte-voix !
Employé des finances, il a commencé à militer il y a un peu plus de 40 ans. Un jour les tracts, le lendemain les affiches, des campagnes inoubliables en parcourant le théâtre social insulaire dans tous les aspects de sa diversité. Le tout, dans le respect des orientations confédérales, notamment celle de l’indépendance à l’égard des partis, des religions et des dogmes.
Très vite, Paul Giacomoni a porté très haut le flambeau de la revendication pour passer du syndicalisme de base à l’interprofessionnelle. Il a fini pas assurer le secrétariat général avec le sérieux qui le caractérise et la méticulosité qui est sienne. Il rappelle volontiers :
« Le syndicalisme a connu depuis l’avènement de ce nouveau siècle une accélération d’attaques de tous les gouvernements successifs qui ont fait reculer la protection sociale collective, les retraites, les salaires et les conditions de travail. Les hommes politiques qui nous dirigeants, ici comme ailleurs, ignorent ce qu’est une file d’attente à Pôle Emploi, ce délice de tous les jours près de chez soi, ignore ce qu’est la paperasserie etc. L’économie locale n’absorbe plus les diplômes d’où qu’ils sortent, il faut partir se former, la situation sociale se dégrade, les conflits enflent, dans les hôpitaux, chez les retraités, la précarité, le seuil de pauvreté et bien d’autres difficultés. Voilà le quotidien de la situation en Corse. C’est contre cela que nous luttons à Force Ouvrière… Nous ne lâcherons rien ! »
J.-F. V.