"Nous avons décidé qu'il n'y aurait plus de finale de coupe, de France ou de la Ligue, le 5 mai", a indiqué Noël Le Graët à l'issue d'un comité exécutif de la Fédération française (FFF). "Il n'y aura plus non plus de match en Corse pour les équipes corses ce jour-là".
La FFF a pris ces décisions après avoir confié une mission au journaliste de Radio-France Jacques Vendroux, qui était présent à Furiani le 5 mai 1992 pour commenter la rencontre.
"Le prochain samedi qui tombe un 5 mai est en 2018. Ce jour-là, il sera demandé une minute de respect, d'applaudissements ou de silence, sur tous les terrains de France. Tout le football français est extrêmement solidaire de ce qui s'est passé. Cela a été discuté, analysé par toute une équipe et nous avons pris la décision qui nous semble la plus juste", a poursuivi M. Le Graët. La sécurité doit être au centre de tous nos matches. Ce qui s'est passé en Corse aurait pu se passer ailleurs. Il faut toujours être prudent sur l'organisation, quelle qu'elle soit", a-t-il rappelé en conclusion.
Le collectif des victimes reste néanmoins "très remonté" contre ces mesures qu'il juge largement "insuffisantes". "Nous sommes scandalisées par ces décisions, mais également par la forme de la communication de la FFF sur le dossier. Furiani n'est pas une affaire corso-corse !", s'insurgent Lauda et Josepha Guidicelli, filles de Pierre-Jean Guidicelli, l'une des 18 victimes.
Le collectif, également emmené par Didier Grassi, lui aussi très en colère, va se réunir ce soir pour réfléchir à la suite à donner à son action. Pour rappel, il réclame depuis plus d'un an qu'aucun match de football professionnel ne soit dorénavant plus joué en France un 5 mai. La pétition, lancée à l'automne 2011, a recueilli à ce jour 40601 signatures (www.petitionfuriani.com ).
Deux textes de proposition de loi à ce sujet ont également été déposés, l'un par le député PS Avi Assouly, l'autre par le député UMP Sauveur Gandolfi-Scheit. Il y a bientôt trois ans, les familles de victimes avaient notamment très mal vécu de voir l'OM fêter son titre de champion de France 2010 un 5 mai...
Le collectif des victimes donnera son sentiment sur cette décision dès vendredi matin.
La FFF a pris ces décisions après avoir confié une mission au journaliste de Radio-France Jacques Vendroux, qui était présent à Furiani le 5 mai 1992 pour commenter la rencontre.
"Le prochain samedi qui tombe un 5 mai est en 2018. Ce jour-là, il sera demandé une minute de respect, d'applaudissements ou de silence, sur tous les terrains de France. Tout le football français est extrêmement solidaire de ce qui s'est passé. Cela a été discuté, analysé par toute une équipe et nous avons pris la décision qui nous semble la plus juste", a poursuivi M. Le Graët. La sécurité doit être au centre de tous nos matches. Ce qui s'est passé en Corse aurait pu se passer ailleurs. Il faut toujours être prudent sur l'organisation, quelle qu'elle soit", a-t-il rappelé en conclusion.
Le collectif des victimes reste néanmoins "très remonté" contre ces mesures qu'il juge largement "insuffisantes". "Nous sommes scandalisées par ces décisions, mais également par la forme de la communication de la FFF sur le dossier. Furiani n'est pas une affaire corso-corse !", s'insurgent Lauda et Josepha Guidicelli, filles de Pierre-Jean Guidicelli, l'une des 18 victimes.
Le collectif, également emmené par Didier Grassi, lui aussi très en colère, va se réunir ce soir pour réfléchir à la suite à donner à son action. Pour rappel, il réclame depuis plus d'un an qu'aucun match de football professionnel ne soit dorénavant plus joué en France un 5 mai. La pétition, lancée à l'automne 2011, a recueilli à ce jour 40601 signatures (www.petitionfuriani.com ).
Deux textes de proposition de loi à ce sujet ont également été déposés, l'un par le député PS Avi Assouly, l'autre par le député UMP Sauveur Gandolfi-Scheit. Il y a bientôt trois ans, les familles de victimes avaient notamment très mal vécu de voir l'OM fêter son titre de champion de France 2010 un 5 mai...
Le collectif des victimes donnera son sentiment sur cette décision dès vendredi matin.