Le commissariat d'Ajaccio (Photo Michel Luccioni)
Ces gardes à vue, pour des faits datant de décembre, ont eu lieu à Ajaccio dans la nuit de vendredi à samedi, a précisé le parquet.
Une voiture brûlée ayant un lien avec ces incendies criminels avait été découverte quelques jours plus tard. C'est l'exploitation de la vidéosurveillance qui avait permis aux enquêteurs de joindre l'enquête sur les deux restaurants et celle de la concession automobile. Les deux restaurants, Le Bama et Le 24 dont l'un cogéré par un fils du président du Conseil exécutif de Corse, Gilles SImeoni, avaient été incendiés à Corte dans la nuit du 4 au 5 décembre 2022.
La concession automobile, où huit véhicules avaient été incendiés, dans la périphérie d'Ajaccio, appartenait elle à Jean-André Miniconi.
Gilles Simeoni avait évoqué pour la première fois des "menaces" sur sa personne à l'occasion de la présentation de ses voeux, en janvier 2022, sans déposer plainte ni préciser la teneur de ces menaces. Il avait réitéré ces propos lors de l'assemblée générale de Femu a Corsica, son mouvement, devant 600 militants, en affirmant que personne ne lui dicterait quoi faire.
Une voiture brûlée ayant un lien avec ces incendies criminels avait été découverte quelques jours plus tard. C'est l'exploitation de la vidéosurveillance qui avait permis aux enquêteurs de joindre l'enquête sur les deux restaurants et celle de la concession automobile. Les deux restaurants, Le Bama et Le 24 dont l'un cogéré par un fils du président du Conseil exécutif de Corse, Gilles SImeoni, avaient été incendiés à Corte dans la nuit du 4 au 5 décembre 2022.
La concession automobile, où huit véhicules avaient été incendiés, dans la périphérie d'Ajaccio, appartenait elle à Jean-André Miniconi.
Gilles Simeoni avait évoqué pour la première fois des "menaces" sur sa personne à l'occasion de la présentation de ses voeux, en janvier 2022, sans déposer plainte ni préciser la teneur de ces menaces. Il avait réitéré ces propos lors de l'assemblée générale de Femu a Corsica, son mouvement, devant 600 militants, en affirmant que personne ne lui dicterait quoi faire.