Le jeune agriculteur cortenais, Jean-André Flori, comparaitra à 14 heures au tribunal de Bastia. Depuis mercredi matin ce dernier était en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Borgo. Il est prévenu d'avoir exercé des violences sur une personne dépositaire de l'autorité publique, le 23 octobre 2019, lors de la mobilisation en soutien à Joseph Colombani devant le commissariat. Hier matin, une cinquantaine d'agriculteurs s'étaient réunis devant le camp militaire de Borgo pour protester contre cette garde à vue.
Ce procès intervient dans un contexte de tensions important. Depuis quelques semaines, les agriculteurs demandent le rétablissement des aides de la PAC.
Le président de la chambre d'Agriculture de Haute-Corse, Joseph Colombani apporte tout son soutien à Jean-André Flori, il s'exprime : "Jean-André est jugé dans un contexte de forte tension, à présent il faut apaiser les choses. Le jour des confrontations devant le commissariat, il y a eu une réelle provocation des CRS."
Le syndicat des Jeunes agriculteurs demande l'abandon des poursuites et dénonce "Une arrestation dans un contexte difficile et des méthodes abusives à l'encontre de Jean-André Flori."
Ce procès intervient dans un contexte de tensions important. Depuis quelques semaines, les agriculteurs demandent le rétablissement des aides de la PAC.
Le président de la chambre d'Agriculture de Haute-Corse, Joseph Colombani apporte tout son soutien à Jean-André Flori, il s'exprime : "Jean-André est jugé dans un contexte de forte tension, à présent il faut apaiser les choses. Le jour des confrontations devant le commissariat, il y a eu une réelle provocation des CRS."
Le syndicat des Jeunes agriculteurs demande l'abandon des poursuites et dénonce "Une arrestation dans un contexte difficile et des méthodes abusives à l'encontre de Jean-André Flori."