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Jet de cocktails Molotov sur la sous-préfecture de Sartène : trois hommes jugés en septembre à Paris


CNI avec AFP le Jeudi 27 Juin 2024 à 18:08

Trois hommes seront jugés en septembre à Paris pour destructions en relation avec une entreprise terroriste, pour le jet de cocktails Molotov en 2020 sur la sous-préfecture de Sartène



Photo illustration archives CNI
Photo illustration archives CNI

Une source judiciaire a confirmé à l'AFP que des juges d'instruction antiterroristes ont signé le 11 avril une ordonnance renvoyant en procès ces trois hommes âgés de 27 à 32 ans, Emmanuel T., Maxime G. et Jean-Joseph P., pour destructions ou dégradations en réunion et en relation avec une entreprise terroriste.

L'audience aura lieu les 3 et 4 septembre devant la 16e chambre du tribunal judiciaire de Paris. D'ici là, ils resteront sous contrôle judiciaire, d'après cette ordonnance conforme aux réquisitions du Parquet national antiterroriste (Pnat), a précisé la source judiciaire. Deux des trois mis en cause avaient été un temps écroués. Aucun des avocats n'a répondu à l'AFP.

Ces hommes avaient été arrêtés fin 2021 en Corse par la sous-direction antiterroriste (Sdat), la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) d'Ajaccio et la section de recherches de la gendarmerie de Corse. Quatre autres personnes, dont une jeune femme, arrêtées en Corse et dans le Val-de-Marne, avaient été interpellées puis remises en liberté sans poursuites.

Ces personnes sont soupçonnées d'avoir participé au jet de plusieurs cocktails Molotov, dans la nuit du 1er octobre 2020, sur la façade de la sous-préfecture de Sartène, ce qui n'avait pas fait de victime.

Ce "geste criminel" avait été condamné "avec la plus grande fermeté" au moment des faits par le préfet de Corse de l'époque, Pascal Lelarge.
Les projectiles avaient laissé des traces sur la façade, occasionnant des "dégâts légers", avait précisé la préfecture, en indiquant alors que les motivations restaient "obscures en l'absence de toute revendication". "L'Etat en Corse ne se laissera impressionner par aucun acte d'intimidation d'aucune sorte", avait martelé le préfet.