Le palais de justice de Bastia - archives CNI
Une perquisition fin mai 2019 dans les locaux de la société Filippi Auto, agence de location de voitures franchisée Hertz à l'aéroport de Bastia-Poretta, avait permis la saisie de "21 contrats de location de véhicule au nom de Charles Pieri souscrits entre le 22 mai 2017 et le 22 mai 2019, sans que les factures correspondantes ne soient établies et enregistrées dans la comptabilité", avait indiqué Caroline Tharot, la procureure de l'époque.
Deux employés de l'agence de location étaient jugés mardi au côté de Charles Pieri pour "abus de confiance". Le procureur Arnaud Viornery a requis un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende à l'encontre du responsable d'exploitation de l'agence et une amende de 5.000 euros contre la responsable de la facturation. Lors de sa garde à vue, celle-ci avait expliqué avoir "mis en attente le règlement des factures" de M. Pieri "sur les instructions de son époux et supérieur hiérarchique", ce que ce dernier avait confirmé.
A l'audience, le responsable d'agence a reconnu "avoir agi dans un dossier affectif": "Charles Pieri est un ami d'enfance. J'ai fait ça pour lui. Je reconnais que j'ai laissé trainer ce dossier." Les avocats des trois prévenus ont plaidé la relaxe. La décision a été mise en délibéré au 19 octobre à 14h00.
Lors de l'arrestation de Charles Pieri dans le cadre de ce dossier, en juillet 2019, des armes et un gilet pare-balles avaient été saisis à son domicile, selon le parquet de Bastia. Mais des "irrégularités" lors de cette perquisition avaient conduit la procureure à renoncer à toute poursuite et à saisir l'inspection générale de la police nationale (IGPN).
En septembre 2018, Charles Pieri a été condamné à 15.000 euros d'amende pour un message insultant la veuve du préfet Erignac posté sur un compte Facebook lui étant attribué. Cette figure controversée du nationalisme corse avait déjà été condamnée à plusieurs reprises auparavant, notamment en 2001, avec une peine de 5 ans de prison pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, et en 2005, avec une condamnation à 10 ans de prison, finalement ramenée à 8 ans en appel, pour notamment "extorsion de fonds" et "association de malfaiteurs".
Deux employés de l'agence de location étaient jugés mardi au côté de Charles Pieri pour "abus de confiance". Le procureur Arnaud Viornery a requis un an de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende à l'encontre du responsable d'exploitation de l'agence et une amende de 5.000 euros contre la responsable de la facturation. Lors de sa garde à vue, celle-ci avait expliqué avoir "mis en attente le règlement des factures" de M. Pieri "sur les instructions de son époux et supérieur hiérarchique", ce que ce dernier avait confirmé.
A l'audience, le responsable d'agence a reconnu "avoir agi dans un dossier affectif": "Charles Pieri est un ami d'enfance. J'ai fait ça pour lui. Je reconnais que j'ai laissé trainer ce dossier." Les avocats des trois prévenus ont plaidé la relaxe. La décision a été mise en délibéré au 19 octobre à 14h00.
Lors de l'arrestation de Charles Pieri dans le cadre de ce dossier, en juillet 2019, des armes et un gilet pare-balles avaient été saisis à son domicile, selon le parquet de Bastia. Mais des "irrégularités" lors de cette perquisition avaient conduit la procureure à renoncer à toute poursuite et à saisir l'inspection générale de la police nationale (IGPN).
En septembre 2018, Charles Pieri a été condamné à 15.000 euros d'amende pour un message insultant la veuve du préfet Erignac posté sur un compte Facebook lui étant attribué. Cette figure controversée du nationalisme corse avait déjà été condamnée à plusieurs reprises auparavant, notamment en 2001, avec une peine de 5 ans de prison pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, et en 2005, avec une condamnation à 10 ans de prison, finalement ramenée à 8 ans en appel, pour notamment "extorsion de fonds" et "association de malfaiteurs".