Après le fastidieux exercice du vote du Padduc, vendredi dernier lors de la session de l’Assemblée de Corse, un tout autre dossier a été étudié au cœur de l’hémicycle. En effet, en début de soirée l’Exécutif a mis au centre des débats un rapport concernant l’approbation d’un dispositif d’accueil des réfugiés et affectation des fonds associés.
Il faut rappeler ici que la question avait déjà été évoquée lors de la session du 17 septembre dernier, et qu’il avait alors été décidé de réfléchir aux actions que la collectivité pourrait mettre en place ou soutenir en faveur des réfugiés. Pour ce faire, il y a quelques jours, les présidents de groupe se sont donc réunis pour échanger à cet effet.
« Les élus de l’Assemblée de Corse, toutes tendances confondues, ont souhaité fédérer leurs énergies et s’unir pour proposer un accueil aux réfugiés du Proche et Moyen Orient », indique ainsi la conseillère exécutive Maria Guidicelli, en bilan de la réunion.
Plus loin, l’aboutissement de ces échanges a conduit à la rédaction de ce rapport, qui envisage l’accueil de 200 à 250 réfugiés sur le sol insulaire au cours des deux années à venir afin de répondre à l’urgence humanitaire.
« Nous avons décidé d’apporter notre soutien à ces familles qui fuient l’horreur et la mort », rajoute la conseillère exécutive en insistant sur le fait que les élus ont donc jugé que la collectivité était tout à fait légitime à agir pour contribuer à mettre en place des mesures favorisant cet accueil.
Le patrimoine immobilier de la CTC mobilisé en guise d’hébergement d’urgence
Pour ce faire, le rapport prévoit en premier lieu de contribuer à l’hébergement d’urgence en mobilisant le patrimoine immobilier de la collectivité territoriale, à savoir les logements de fonction des établissements publics locaux d’enseignements (EPLE), vacants pour l’année scolaire en cours. « Il nous paraissait logique et cohérent de mettre à disposition notre propre patrimoine », commente-t-elle à ce titre tout en soulignant : « Bien sûr ce patrimoine n’est pas disponible pour du logement pérenne, parce que à ce moment là nous l’aurions bien sûr utilisé pour les populations locales. Mais ce patrimoine peut répondre à une situation d’urgence, c’est à dire de courte durée ». En tout ce sont une vingtaine de logements de fonction des EPLE qui devraient être mis à disposition pour cet hébergement d’urgence.
Plus loin, la collectivité entend aussi soutenir les propriétaires publics ou privés qui mobiliseraient des locaux d’accueil en faveur des réfugiés. « La Corse, fidèle à son histoire et à son hospitalité naturelle a aujourd’hui fait connaître un certain nombre d’initiatives individuelles. Nous considérons qu’il faut pouvoir aider ces initiatives individuelles », explique ainsi Maria Guidicelli.
100 000 euros mobiliser pour financer l’ensemble de ces opérations
Mais au delà de la question du logement, d’autres mesures ont également été prévues par le rapport : « Ces familles qui arrivent vont avoir besoin d’un certain nombre de moyens, des moyens termes alimentaire, en termes d’accès aux soins, en terme aussi de soutien psychologique, d’accès au droit, à l’information… Là nous savons que le réseau associatif est particulièrement compétent pour apporter cette aide, et donc il nous paraît logique de le soutenir », précise ainsi la conseillère exécutive.
Enfin, le rapport prévoit d’octroyer un budget de 100 000 euros versés sur le fonds d’aide régionale d’urgence pour financer l’ensemble de ces interventions.
« C’est un premier dispositif il n’est pas figé, il faut regarder comment tout cela se met en place », conclue Maria Guidicelli, « Aujourd’hui la Corse n’est pas encore sollicitée mais nous devons nous y préparer. C’est l’idée proposée dans ce rapport ».
A noter que si le rapport a su recueillir l’unanimité des voix des conseilles territoriaux présents, du côté de l’Exécutif, comme de chaque groupe politique, on insiste sur fait que ce dispositif d’aide ne remet en rien en cause la politique sociale et solidaire déployée par l’Assemblée via la charte de lutte contre la précarité. « Cette politique sociale et solidaire demeure, elle est le fondement même de notre engagement », insiste ainsi Maria Guidicelli, « Dans la population on a entendu ici ou là des propos qui consistaient à dire qu’il ne faut oublier qu’ici des gens souffrent au quotidien. Bien sûr nous ne les oublions pas mais nous considérons qu’il y a bien lieu de mettre en place un dispositif d’urgence. Cet accueil et cette main tendue à ces familles en souffrance ne sont pas en opposition avec la lutte contre la précarité ».
Il faut rappeler ici que la question avait déjà été évoquée lors de la session du 17 septembre dernier, et qu’il avait alors été décidé de réfléchir aux actions que la collectivité pourrait mettre en place ou soutenir en faveur des réfugiés. Pour ce faire, il y a quelques jours, les présidents de groupe se sont donc réunis pour échanger à cet effet.
« Les élus de l’Assemblée de Corse, toutes tendances confondues, ont souhaité fédérer leurs énergies et s’unir pour proposer un accueil aux réfugiés du Proche et Moyen Orient », indique ainsi la conseillère exécutive Maria Guidicelli, en bilan de la réunion.
Plus loin, l’aboutissement de ces échanges a conduit à la rédaction de ce rapport, qui envisage l’accueil de 200 à 250 réfugiés sur le sol insulaire au cours des deux années à venir afin de répondre à l’urgence humanitaire.
« Nous avons décidé d’apporter notre soutien à ces familles qui fuient l’horreur et la mort », rajoute la conseillère exécutive en insistant sur le fait que les élus ont donc jugé que la collectivité était tout à fait légitime à agir pour contribuer à mettre en place des mesures favorisant cet accueil.
Le patrimoine immobilier de la CTC mobilisé en guise d’hébergement d’urgence
Pour ce faire, le rapport prévoit en premier lieu de contribuer à l’hébergement d’urgence en mobilisant le patrimoine immobilier de la collectivité territoriale, à savoir les logements de fonction des établissements publics locaux d’enseignements (EPLE), vacants pour l’année scolaire en cours. « Il nous paraissait logique et cohérent de mettre à disposition notre propre patrimoine », commente-t-elle à ce titre tout en soulignant : « Bien sûr ce patrimoine n’est pas disponible pour du logement pérenne, parce que à ce moment là nous l’aurions bien sûr utilisé pour les populations locales. Mais ce patrimoine peut répondre à une situation d’urgence, c’est à dire de courte durée ». En tout ce sont une vingtaine de logements de fonction des EPLE qui devraient être mis à disposition pour cet hébergement d’urgence.
Plus loin, la collectivité entend aussi soutenir les propriétaires publics ou privés qui mobiliseraient des locaux d’accueil en faveur des réfugiés. « La Corse, fidèle à son histoire et à son hospitalité naturelle a aujourd’hui fait connaître un certain nombre d’initiatives individuelles. Nous considérons qu’il faut pouvoir aider ces initiatives individuelles », explique ainsi Maria Guidicelli.
100 000 euros mobiliser pour financer l’ensemble de ces opérations
Mais au delà de la question du logement, d’autres mesures ont également été prévues par le rapport : « Ces familles qui arrivent vont avoir besoin d’un certain nombre de moyens, des moyens termes alimentaire, en termes d’accès aux soins, en terme aussi de soutien psychologique, d’accès au droit, à l’information… Là nous savons que le réseau associatif est particulièrement compétent pour apporter cette aide, et donc il nous paraît logique de le soutenir », précise ainsi la conseillère exécutive.
Enfin, le rapport prévoit d’octroyer un budget de 100 000 euros versés sur le fonds d’aide régionale d’urgence pour financer l’ensemble de ces interventions.
« C’est un premier dispositif il n’est pas figé, il faut regarder comment tout cela se met en place », conclue Maria Guidicelli, « Aujourd’hui la Corse n’est pas encore sollicitée mais nous devons nous y préparer. C’est l’idée proposée dans ce rapport ».
A noter que si le rapport a su recueillir l’unanimité des voix des conseilles territoriaux présents, du côté de l’Exécutif, comme de chaque groupe politique, on insiste sur fait que ce dispositif d’aide ne remet en rien en cause la politique sociale et solidaire déployée par l’Assemblée via la charte de lutte contre la précarité. « Cette politique sociale et solidaire demeure, elle est le fondement même de notre engagement », insiste ainsi Maria Guidicelli, « Dans la population on a entendu ici ou là des propos qui consistaient à dire qu’il ne faut oublier qu’ici des gens souffrent au quotidien. Bien sûr nous ne les oublions pas mais nous considérons qu’il y a bien lieu de mettre en place un dispositif d’urgence. Cet accueil et cette main tendue à ces familles en souffrance ne sont pas en opposition avec la lutte contre la précarité ».
Manon PERELLI