Le sujet ne pouvait pas échapper aux débats de cette session de l'Assemblée de Corse. Et c’est Hyacinthe Vanni, président du groupe Femu a Corsica, qui l’a mis sur la table le premier, via une question orale adressée au président de l’Exécutif Gilles Simeoni.
« Ce lundi 22 février au matin, une vingtaine de jeunes militants se sont introduits dans la préfecture d’Aiacciu afin de faire respecter les droits de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. » rappelle Hyacinthe Vanni.
« Ce lundi 22 février au matin, une vingtaine de jeunes militants se sont introduits dans la préfecture d’Aiacciu afin de faire respecter les droits de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. » rappelle Hyacinthe Vanni.
« Violences policières »
Revenant sur leur évacuation « brutale » par les forces de l’ordre, le président du groupe Femu a Corsica condamne « les violences policières » et dit ne pas tolérer « qu'au sein de nos locaux, des jeunes corses, entrés de manière pacifique pour demander justice, se fassent matraquer. »
Pour l'élu, la situation est à l’heure actuelle « plus que tendue ». Il craint que « ces dérives étatiques » entraînent une montée de l’exaspération et conduisent « à des situations de violence. » Face à ce constat, pour Hyacinthe Vanni, « la reprise du dialogue est plus que nécessaire pour aboutir à une solution conforme aux droits ».
Pour l'élu, la situation est à l’heure actuelle « plus que tendue ». Il craint que « ces dérives étatiques » entraînent une montée de l’exaspération et conduisent « à des situations de violence. » Face à ce constat, pour Hyacinthe Vanni, « la reprise du dialogue est plus que nécessaire pour aboutir à une solution conforme aux droits ».
Pas de retour en arrière possible pour Gilles Simeoni
« Cette assemblée a voté à l’unanimité pour que le droit soit appliqué » lui répond le président de l’Exécutif Gilles Simeoni. « Et ce qui est vrai pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, doit être vrai pour Yvan Colonna » poursuit-il, rappelant les engagements en ce sens du chef de l’Etat Emmanuel Macron, lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle.
Face aux attaques de l’opposition formulées ces derniers jours, Gilles Simeoni en profite pour répliquer : « Croire ou feindre de croire que ces jeunes prennent leur instructions auprès de la majorité nationaliste, c’est se tromper totalement ».
Et de conclure : « Je continue à penser qu'il y a un chemin pour la paix et pour la construction politique d'une solution politique. Et dans cette solution politique, il y aura le retour en Corse de Pierre Alessandri, d'Alain Ferrandi, et d'Yvan Colonna. »
Face aux attaques de l’opposition formulées ces derniers jours, Gilles Simeoni en profite pour répliquer : « Croire ou feindre de croire que ces jeunes prennent leur instructions auprès de la majorité nationaliste, c’est se tromper totalement ».
« Tout mon engagement a été précisément de m’engager pour qu’il n’y ait pas d’autre chemin que celui de la démocratie et de la paix. Il ne peut pas y avoir de retour en arrière » prévient Gilles Simeoni.
Et de conclure : « Je continue à penser qu'il y a un chemin pour la paix et pour la construction politique d'une solution politique. Et dans cette solution politique, il y aura le retour en Corse de Pierre Alessandri, d'Alain Ferrandi, et d'Yvan Colonna. »
Mon intervention devant l'Assemblée de #Corse suite à l'action symbolique et pacifique menée par de jeunes militants pour demander le rapprochement d'Alain Ferrandi et Pierre Alessandri. pic.twitter.com/uAUlzQnvQM
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) February 25, 2021