"Comportements liés à de la provocation, harcèlement, mise au cachot systématique, isolement abusif incarcération sur le continentet par dessus tout, diverses plaintes pour mauvais traitement, dont celles de familles de détenus", ont été signalés depuis plus d’un an.
La LDH sollicitée par ces familles, la compagne d’un détenu transféré sur le continent et Maître Pintrel, entendent médiatiser ce problème générateur de tension extrême, avant que la situation n’empire, puisqu’elle pourrait engendrer des violences plus importantes de part et d’autre, à l’intérieur de l’établissement.
La LDH sollicitée par ces familles, la compagne d’un détenu transféré sur le continent et Maître Pintrel, entendent médiatiser ce problème générateur de tension extrême, avant que la situation n’empire, puisqu’elle pourrait engendrer des violences plus importantes de part et d’autre, à l’intérieur de l’établissement.
« Les personnes incarcérées ne sont privées que d’un droit, celui inhérent à l’incarcération, c'est-à-dire de leur liberté de sortir de l’établissement, par contre ils conservent les même droits que tout autre individu en liberté, et notamment celui de la dignité. Ce qui se passe dans une prison doit interpeller tous les citoyens, et donc les parlementaires qui ont la possibilité d’observer ce qui se passe intra muros.» dira le représentant de la LDH.
Christiane Taubira, ministre de la Justice, avait, déjà, été alertée par la LDH lors de sa dernière visite en Corse au mois de décembre, et par le biais de la Ligue Nationale. Elle sera à nouveau interpellée sur ce sujet dans quelques jours. De plus et en collaboration avec l’Associu Solidarità, une stratégie va être élaborée pour pouvoir travailler avec l’observatoire international des prisons sur cette situation qualifiée "des plus inquiétantes" par les intervenants.