Christelle Combette, vice-présidente de la CAPA présente le schéma des activités de pleine nature. Photo : Michel Luccioni
Plongée sous-marine, canoë kayak, randonnée, VTT, escalade, canyoning, parapente… Autant d’activités diverses que locaux et touristes peuvent pratiquer sur les territoires du pays ajaccien et du Celavu Prunelli.
Une forte demande des acteurs de terrain
Si elles sont nombreuses et variées, elles manquent toutefois de structuration pour se développer pleinement. C’est en tout cas le constat que dresse Christelle Combette, vice-présidente de la CAPA en charge du Tourisme : « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une forte demande des acteurs du secteur des activités de pleine nature. Jusqu’à présent, ils se sont structurés d’eux-mêmes, comme ils pouvaient, mais il y a désormais une demande ».
Cette demande a pu être mise en lumière grâce à une étude menée en 2019 et 2020. Elle a permis de réaliser un véritable état des lieux du secteur : « Les activités de pleine nature, ce sont 107 sites, 15 activités différentes, 56 prestataires et un poids économique de dix millions d’euros » décrit Christelle Combette.
Cette demande a pu être mise en lumière grâce à une étude menée en 2019 et 2020. Elle a permis de réaliser un véritable état des lieux du secteur : « Les activités de pleine nature, ce sont 107 sites, 15 activités différentes, 56 prestataires et un poids économique de dix millions d’euros » décrit Christelle Combette.
Sept sites identifiés, deux pôles à l’honneur par intercommunalité
Sept sites ont été identifiés comme des périmètres actifs « où acteurs économiques et associatifs sont particulièrement impliqués dans les activités de pleine nature » : Val d’Ese/Bastelica, Tolla, Bocognano, Vero, La Parata, Lava, Gozzi.
Parmi ces sites, deux « pôles nature » par intercommunalité seront tout particulièrement mis à l’honneur. Pour la CAPA, il s’agit de la Parata et du mont Gozzi, « parce que c’est là que sont concentrées beaucoup d’activités différentes, c’est en quelque sorte le fleuron de l’agglomération » précise Christelle Combette. Pour le Celavu Prunelli, c’est Bocognano et Tolla qui ont été choisis.
Concrètement, il s’agit pour la CAPA de structurer et d’organiser ces activités de pleine nature, notamment en sécurisant les sites et en en faisant la promotion. Pour ce faire, le schéma propose toute une série de mesures, à mettre en oeuvre sur cinq ans, 2025 étant vue comme l’année de concrétisation des « pôles nature ».
Pour ce qui est du mont Gozzi, dès 2021, il s’agira de mettre en oeuvre la sécurisation réglementaire du site. En 2022, « nous allons proposer des aménagements légers, comme des permanences physiques, histoire de tester les dispositifs avant d’investir dans quelque chose de plus durable » indique Christelle Combette. 2023 sera ensuite l’année du développement durable : « Nous organiserons des conférences, des circuits de sensibilisation avec des guides ».
Parmi ces sites, deux « pôles nature » par intercommunalité seront tout particulièrement mis à l’honneur. Pour la CAPA, il s’agit de la Parata et du mont Gozzi, « parce que c’est là que sont concentrées beaucoup d’activités différentes, c’est en quelque sorte le fleuron de l’agglomération » précise Christelle Combette. Pour le Celavu Prunelli, c’est Bocognano et Tolla qui ont été choisis.
« Notre stratégie de développement se fera au bénéfice de trois enjeux : des acteurs et des prestataires locaux impliqués toute l’année, de la préservation des intérêts des habitants et du respect de la valorisation paysagère » explique la vice-présidente de la CAPA.
Concrètement, il s’agit pour la CAPA de structurer et d’organiser ces activités de pleine nature, notamment en sécurisant les sites et en en faisant la promotion. Pour ce faire, le schéma propose toute une série de mesures, à mettre en oeuvre sur cinq ans, 2025 étant vue comme l’année de concrétisation des « pôles nature ».
Pour ce qui est du mont Gozzi, dès 2021, il s’agira de mettre en oeuvre la sécurisation réglementaire du site. En 2022, « nous allons proposer des aménagements légers, comme des permanences physiques, histoire de tester les dispositifs avant d’investir dans quelque chose de plus durable » indique Christelle Combette. 2023 sera ensuite l’année du développement durable : « Nous organiserons des conférences, des circuits de sensibilisation avec des guides ».
Travailler à l’année
Dans le même temps, des partenariats seront noués avec les acteurs éducatifs pour « travailler à l’année et permettre que l’offre des acteurs de terrain soit pérenne ».
Dès 2024, la CAPA envisage de passer à la vitesse supérieure, en travaillant avec la Collectivité de Corse sur la construction du label « Corsica Outdoor », « à la fois reconnaissance de nos acteurs économiques et gage de confiance pour le citoyen, avec, au coeur, la notion de développement durable » indique Christelle Combette.
Un partenariat avec la Collectivité que la vice-présidente de la CAPA voit plus large : « Ce schéma s’inscrit dans le schéma directeur régional voté par la Collectivité en septembre. On a un petit pas d’avance, on peut leur apporter tout le travail que l’on a fourni » conclut-elle.
«L’offre qui se structure, on veut la proposer aux visiteurs comme aux locaux »
Dès 2024, la CAPA envisage de passer à la vitesse supérieure, en travaillant avec la Collectivité de Corse sur la construction du label « Corsica Outdoor », « à la fois reconnaissance de nos acteurs économiques et gage de confiance pour le citoyen, avec, au coeur, la notion de développement durable » indique Christelle Combette.
Un partenariat avec la Collectivité que la vice-présidente de la CAPA voit plus large : « Ce schéma s’inscrit dans le schéma directeur régional voté par la Collectivité en septembre. On a un petit pas d’avance, on peut leur apporter tout le travail que l’on a fourni » conclut-elle.