"Les cinq bureaux de poste de tout le secteur sont fermés depuis cinq jours, mais il n'y a eu aucune avancée de la part de la direction régionale." regrette Laurent Torre, porte-parole du STC qui rappelle que les revendications restent inchangées : "le 100% du personnel est en grève, car il refuse la décision de la direction qui souhaite réduire les horaires d'ouverture des bureaux et supprimer des emplois."
En amont du conflit, le mardi 8 novembre, les délégués de l’intersyndicale CGT-STC-FO et CFDT avaient été reçus par la direction régionale de La Poste, mais en absence "d'avancées significatives" un préavis de grève à durée indéterminée a été mis en application à partir du mardi 15 novembre avec de lourdes conséquences auprès des usagers qui ne reçoivent plus leur courrier depuis plusieurs jours.
"Malheureusement, la grève est le seul moyen d'action que les salariés ont pour faire entendre leurs revendications, qui semblent tout à fait légitimes et qui vont dans le sens du service public." détaille le syndicaliste.
Malgré le durcissement de la mobilisation et l'impact du mouvement sur les habitants du secteur Sartenais Valinco Alta-Rocca la direction n'a pas encore contacté les grévistes "on a eu des contacts seulement avec la directrice du secteur qui n'a aucun moyen, aucune légitimité pour trouver un protocole d'accord." explique Laurent Torre.
Ce jeudi matin après avoir organisé un barrage filtrant à l'entrée de la commune, une délégation du personnel et de l'intersyndicale a été reçue par le nouveau sous-préfet de Sartène, Gaël Rousseau, "qui a entendu les revendications et s'est engagé à contacter le secrétaire général de La Poste pour éclaircir certains points, mais également pour lui demander de revenir vers nous pour entamer des négociations.".
Le député de la circonscription, Paul-André Colombani a aussi joué le rôle du négociateur. Après avoir appelé le directeur régional de la Poste de Corse, Jean-Philippe Poma, et avoir rencontré le sous-préfet dans l'après-midi de ce 17 novembre, le parlementaire a reçu en fin de journée les organisations syndicales. "Malgré la mobilisation du député et le soutien de très nombreux maires et élus du secteur, on attend toujours l'ouverture des négociations. Pour cette raison le mouvement a été reconduit à l'unanimité par tous les agents qui demandent que les négociations aient lieu sur place et non à Ajaccio." conclut Laurent Torre.
En amont du conflit, le mardi 8 novembre, les délégués de l’intersyndicale CGT-STC-FO et CFDT avaient été reçus par la direction régionale de La Poste, mais en absence "d'avancées significatives" un préavis de grève à durée indéterminée a été mis en application à partir du mardi 15 novembre avec de lourdes conséquences auprès des usagers qui ne reçoivent plus leur courrier depuis plusieurs jours.
"Malheureusement, la grève est le seul moyen d'action que les salariés ont pour faire entendre leurs revendications, qui semblent tout à fait légitimes et qui vont dans le sens du service public." détaille le syndicaliste.
Malgré le durcissement de la mobilisation et l'impact du mouvement sur les habitants du secteur Sartenais Valinco Alta-Rocca la direction n'a pas encore contacté les grévistes "on a eu des contacts seulement avec la directrice du secteur qui n'a aucun moyen, aucune légitimité pour trouver un protocole d'accord." explique Laurent Torre.
Ce jeudi matin après avoir organisé un barrage filtrant à l'entrée de la commune, une délégation du personnel et de l'intersyndicale a été reçue par le nouveau sous-préfet de Sartène, Gaël Rousseau, "qui a entendu les revendications et s'est engagé à contacter le secrétaire général de La Poste pour éclaircir certains points, mais également pour lui demander de revenir vers nous pour entamer des négociations.".
Le député de la circonscription, Paul-André Colombani a aussi joué le rôle du négociateur. Après avoir appelé le directeur régional de la Poste de Corse, Jean-Philippe Poma, et avoir rencontré le sous-préfet dans l'après-midi de ce 17 novembre, le parlementaire a reçu en fin de journée les organisations syndicales. "Malgré la mobilisation du député et le soutien de très nombreux maires et élus du secteur, on attend toujours l'ouverture des négociations. Pour cette raison le mouvement a été reconduit à l'unanimité par tous les agents qui demandent que les négociations aient lieu sur place et non à Ajaccio." conclut Laurent Torre.