Après deux heures de discussions, la 4ème conférence élargie des présidents rassemblée par Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, s'est achevée sur un consensus : la prise en compte de la spécificité de la Corse dans le cadre de l'épidémie de Coronavirus. Il s'agit ici de reconnaitre une spécificité corse vis à vis de l'insularité, de sa particularité démographique avec un nombre élevé de personnes âgées et de l'état de son système de santé.
"Nous voulons cette reconnaissance pour que la Corse ne soit pas soumise à un plan parisien qui ne correspond pas à notre situation", explique Jean-Guy Talamoni.
La fermeture des établissements scolaires
Cependant, la requête de fermeture des établissements scolaires à l'échelle de toute la Corse n'a pas fait l'unanimité, même si la majorité est allée dans ce sens. Cette décision faisait partie des 10 mesures qui avaient été largement préconisées ce lundi 9 mars, par le conseil exécutif pour lutter contre la propagation du virus. Elle est également t rès demandée par les parents d'élèves et notamment par l'Associu di i Parenti Corsi (APC).
Face à la détresse de certains maires qui voudraient fermer les écoles et les crèches, le président de l'Assemblée de Corse déclare : "Il faudra qu'au sein de la collectivité de Corse nous en discutions si de tels cas se présentaient, mais notre inclination naturelle sera de les soutenir."
La décision appartient maintenant au préfet de Corse et à la rectrice qui en l'état actuel des choses ne jugent pas nécessaire de fermer tous les établissements scolaires.
Suspension des liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et l'Italie
De même, la suspension des liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et l'Italie pour limiter la propagation du virus a été une source de discorde entre les présidents. Pourtant, de nombreux pays comme l'Autriche, la Tunisie et Malte ont déjà pris ses mesures restrictives. Dans la même veine, les compagnies aériennes British Airway et Rayanair ont annoncé il y a quelques heures l'arrêt des liaisons aériennes avec l'Italie.
Jean Guy Talamoni reste sur ses positions et réaffirme son soutien à cette mesure forte : "En ce qui me concerne je reste sur mes positions, je prends acte que pour l'heure il n'y a pas l'unanimité mais cette situation est malheureusement évolutive et ne va pas dans le bon sens."
Les deux mesures n'ayant pas fait l'unanimité seront tout de même défendues par le président de l'Assemblée de Corse, lors de la réunion de crise qui aura lieu ce mercredi 11 mars.
"Nous voulons cette reconnaissance pour que la Corse ne soit pas soumise à un plan parisien qui ne correspond pas à notre situation", explique Jean-Guy Talamoni.
La fermeture des établissements scolaires
Cependant, la requête de fermeture des établissements scolaires à l'échelle de toute la Corse n'a pas fait l'unanimité, même si la majorité est allée dans ce sens. Cette décision faisait partie des 10 mesures qui avaient été largement préconisées ce lundi 9 mars, par le conseil exécutif pour lutter contre la propagation du virus. Elle est également t rès demandée par les parents d'élèves et notamment par l'Associu di i Parenti Corsi (APC).
Face à la détresse de certains maires qui voudraient fermer les écoles et les crèches, le président de l'Assemblée de Corse déclare : "Il faudra qu'au sein de la collectivité de Corse nous en discutions si de tels cas se présentaient, mais notre inclination naturelle sera de les soutenir."
La décision appartient maintenant au préfet de Corse et à la rectrice qui en l'état actuel des choses ne jugent pas nécessaire de fermer tous les établissements scolaires.
Suspension des liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et l'Italie
De même, la suspension des liaisons maritimes et aériennes entre la Corse et l'Italie pour limiter la propagation du virus a été une source de discorde entre les présidents. Pourtant, de nombreux pays comme l'Autriche, la Tunisie et Malte ont déjà pris ses mesures restrictives. Dans la même veine, les compagnies aériennes British Airway et Rayanair ont annoncé il y a quelques heures l'arrêt des liaisons aériennes avec l'Italie.
Jean Guy Talamoni reste sur ses positions et réaffirme son soutien à cette mesure forte : "En ce qui me concerne je reste sur mes positions, je prends acte que pour l'heure il n'y a pas l'unanimité mais cette situation est malheureusement évolutive et ne va pas dans le bon sens."
Les deux mesures n'ayant pas fait l'unanimité seront tout de même défendues par le président de l'Assemblée de Corse, lors de la réunion de crise qui aura lieu ce mercredi 11 mars.
La conférence des présidents a rassemblé le président de l’Assemblée de Corse, le président du Conseil exécutif de Corse, les Conseillères exécutives Josepha Giacometti et Bianca Fazi, les députés Jean-Jacques Ferrara et Paul-André Colombani, le Maire d’Aiacciu, les présidents des groupes ou leurs représentants : Pierre Poli, Danielle Antonini, Pierre Ghionga, Petru Antone Tomasi, Jean-Martin Mondoloni, François Benedetti, Marie Simeoni, le président du CESEC, les vice-présidents de l’assemblea di a Giuventù.