La Corse est aux sports d'hiver ! Oui.
Ses habitants sont partis par milliers, en famille, d'Ajaccio, de Bastia et d'ailleurs. Pour passer une semaine, voire plus, dans les stations françaises et italiennes des Alpes du Sud.
Le phénomène n'est pas nouveau. Il est, en effet, entré dans les mœurs insulaires depuis plusieurs années déjà. Et ne s'est jamais démenti depuis.
Marché de l'emploi en berne, RMI, RSA, CMU on en passe et des meilleurs : rien n'y fait. En Février les Corses, peu importe leur situation, vont prendre l'air ailleurs.
Il en est même qui, pour satisfaire à cette irrésistible besoin de dépaysement, n'hésitent pas à contracter des prêts personnels à des taux exagérément hauts, à l'image de ces supporters du Sporting qui, durant la grande épopée européenne de 1978, se sont endettés pendant des années pour avoir voulu suivre leur équipe favorite jusqu'à Eindhoven.
Les conséquences sont toujours les mêmes pour les contractants : un surendettement dont ils ne pourront, sans doute, jamais se débarasser.
Mais chut : la Corse est aux sports d'hiver.
Se déplacer en voiture n'est plus un supplice. Se garer en ville, hors des structures contraignantes des parkings, est un plaisir. Il y a c'est vrai, aussi, moins de monde dans la rue et cela ne satisfait pas vraiment nos commerçants. Mais qu'importe.
L'heure, pour beaucoup de connaissances, pas plus fortunées que vous et moi, est à la détente sur les grandes pentes neigeuses des Alpes et d'ailleurs. Tant mieux pour eux.
Oui, mais la crise ? Quelle crise ?
Ses habitants sont partis par milliers, en famille, d'Ajaccio, de Bastia et d'ailleurs. Pour passer une semaine, voire plus, dans les stations françaises et italiennes des Alpes du Sud.
Le phénomène n'est pas nouveau. Il est, en effet, entré dans les mœurs insulaires depuis plusieurs années déjà. Et ne s'est jamais démenti depuis.
Marché de l'emploi en berne, RMI, RSA, CMU on en passe et des meilleurs : rien n'y fait. En Février les Corses, peu importe leur situation, vont prendre l'air ailleurs.
Il en est même qui, pour satisfaire à cette irrésistible besoin de dépaysement, n'hésitent pas à contracter des prêts personnels à des taux exagérément hauts, à l'image de ces supporters du Sporting qui, durant la grande épopée européenne de 1978, se sont endettés pendant des années pour avoir voulu suivre leur équipe favorite jusqu'à Eindhoven.
Les conséquences sont toujours les mêmes pour les contractants : un surendettement dont ils ne pourront, sans doute, jamais se débarasser.
Mais chut : la Corse est aux sports d'hiver.
Se déplacer en voiture n'est plus un supplice. Se garer en ville, hors des structures contraignantes des parkings, est un plaisir. Il y a c'est vrai, aussi, moins de monde dans la rue et cela ne satisfait pas vraiment nos commerçants. Mais qu'importe.
L'heure, pour beaucoup de connaissances, pas plus fortunées que vous et moi, est à la détente sur les grandes pentes neigeuses des Alpes et d'ailleurs. Tant mieux pour eux.
Oui, mais la crise ? Quelle crise ?