Il y a des traditions qui ne se perdent pas même en période de Covid-19. Suite à un arrêté préfectoral, la procession de la Saint Joseph n’aurait pas du avoir lieu. Pourtant, la confrérie a décidé de maintenir cet événement cher au cœur des Bastiais.
Les fidèles étaient au rendez-vous pour suivre cette célébration écourtée cette année et se déroulant sur un parcours limité au seul quartier de Saint-Joseph.
Dans un discours précédant la procession, José Gandolfi, président de la confrérie de Bastia a tenu à préciser : « Ce n'est pas une déclaration de guerre à qui que ce soit » mais que la manifestation religieuse répond « à un véritable besoin d’exprimer sa foi pour la confrérie et les fidèles. »
Pour tenir compte des mesures de distanciation sociale et du respect des gestes barrières, la messe qui a suivit la procession a vu son nombre de places réduites à une centaine contre plus de deux-cent en temps normal.
Malgré l’interdiction prononcée par le préfet de Haute-Corse, la célébration s’est déroulée sans l’intervention des forces de l’ordre, comme cela pouvait être redouté par certains. La marche a duré une vingtaine de minutes et a rassemblé une cinquantaine de personnes.
Les messes associées à cet événement ont, aussi, été adaptées en raison de la situation sanitaire.
Seules les célébrations du matin ont été maintenues alors qu’une quatrième messe devrait se tenir demain, samedi 20 mars, à 10h30.
Les fidèles étaient au rendez-vous pour suivre cette célébration écourtée cette année et se déroulant sur un parcours limité au seul quartier de Saint-Joseph.
Dans un discours précédant la procession, José Gandolfi, président de la confrérie de Bastia a tenu à préciser : « Ce n'est pas une déclaration de guerre à qui que ce soit » mais que la manifestation religieuse répond « à un véritable besoin d’exprimer sa foi pour la confrérie et les fidèles. »
Pour tenir compte des mesures de distanciation sociale et du respect des gestes barrières, la messe qui a suivit la procession a vu son nombre de places réduites à une centaine contre plus de deux-cent en temps normal.
Malgré l’interdiction prononcée par le préfet de Haute-Corse, la célébration s’est déroulée sans l’intervention des forces de l’ordre, comme cela pouvait être redouté par certains. La marche a duré une vingtaine de minutes et a rassemblé une cinquantaine de personnes.
Les messes associées à cet événement ont, aussi, été adaptées en raison de la situation sanitaire.
Seules les célébrations du matin ont été maintenues alors qu’une quatrième messe devrait se tenir demain, samedi 20 mars, à 10h30.
Le préfet de Haute-Corse condamne et transmet à la justice
La réaction du préfet de Haute-Corse n'a pas tardé après le déroulement de la procession.
"Le préfet condamne avec la plus grande fermeté l’organisation d’une procession ce jour dans les ruelles du quartier Saint-Joseph, malgré l’interdiction qui avait été prononcée après concertation avec les membres de l’Archiconfrérie Saint-Joseph et la mairie de Bastia dans la mesure où ni l’organisateur, ni les services de l’État n’étaient en mesure d’assurer un strict respect des gestes barrières.Alors que la progression de l’épidémie s’accélère nettement sur tout le territoire et que l’arrivée du variant britannique représente aujourd’hui plus des trois quarts des contaminations, certaines personnes ont pris aujourd’hui des risques inconsidérés pour elles-mêmes et pour les autres.
Qui répondra de ces agissements inacceptables si un cluster se déclarait?
Le Préfet est donc amené à constater que la méthode de l’écoute et du dialogue avec les organisateurs, qui a toujours prévalu depuis le début de la crise sanitaire en matière d’organisation de manifestations est, dans ce cas, un échec.
Le Préfet s’étonne de l’appel lancé, juste avant la procession, par les organisateurs à la responsabilité des personnes présentes alors même qu’eux-mêmes ne prennent pas les leurs.Il en appelle à la responsabilité individuelle et au civisme de tous afin de respecter les mesures de protection dans la lutte contre la Covid-19, maladie pour laquelle les soignants se mobilisent chaque jour en nombre et qui a déjà tué 185 personnes en Corse, à ce jour.
Les contrôles des forces de l’ordre vont se poursuivre, avec la volonté ferme de faire respecter les mesures sanitaires.
Enfin, le Préfet précise qu’il a signalé la tenue de cette procession à la justice qui appréciera les suites à donner."
"Le préfet condamne avec la plus grande fermeté l’organisation d’une procession ce jour dans les ruelles du quartier Saint-Joseph, malgré l’interdiction qui avait été prononcée après concertation avec les membres de l’Archiconfrérie Saint-Joseph et la mairie de Bastia dans la mesure où ni l’organisateur, ni les services de l’État n’étaient en mesure d’assurer un strict respect des gestes barrières.Alors que la progression de l’épidémie s’accélère nettement sur tout le territoire et que l’arrivée du variant britannique représente aujourd’hui plus des trois quarts des contaminations, certaines personnes ont pris aujourd’hui des risques inconsidérés pour elles-mêmes et pour les autres.
Qui répondra de ces agissements inacceptables si un cluster se déclarait?
Le Préfet est donc amené à constater que la méthode de l’écoute et du dialogue avec les organisateurs, qui a toujours prévalu depuis le début de la crise sanitaire en matière d’organisation de manifestations est, dans ce cas, un échec.
Le Préfet s’étonne de l’appel lancé, juste avant la procession, par les organisateurs à la responsabilité des personnes présentes alors même qu’eux-mêmes ne prennent pas les leurs.Il en appelle à la responsabilité individuelle et au civisme de tous afin de respecter les mesures de protection dans la lutte contre la Covid-19, maladie pour laquelle les soignants se mobilisent chaque jour en nombre et qui a déjà tué 185 personnes en Corse, à ce jour.
Les contrôles des forces de l’ordre vont se poursuivre, avec la volonté ferme de faire respecter les mesures sanitaires.
Enfin, le Préfet précise qu’il a signalé la tenue de cette procession à la justice qui appréciera les suites à donner."