« Depuis la mise en place de la semaine des quatre jours, nos écoliers ont le nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE, leurs faisant ainsi subir des journées plus longues et plus chargées ». Cette réforme permettra une meilleurs articulation des temps scolaires et périscolaires et s’accompagnera d’une prise en charge des élèves jusqu’à 16h30 au moins, et ce dernier point sera impératif. Des activités sportives, culturelles, et artistiques devront être mises en place « afin de développer la curiosité intellectuelle des enfants et de renforcer en eux le plaisir d’apprendre et d’être à l’école.
Les grandes lignes de cette réforme se posent en trois points : l’étalement des 24 heures d’enseignement hebdomadaire sur neuf demi-journées, incluant le mercredi matin ; une journée de classe de maximum 5h30, et une demi journée de 3h30 maximum ; une pause méridienne de 1h30 au minimium.
L’ajout des 3 heures de classe le mercredi matin permettra de réduire les autres jours de classe de 45mn. Des activités pédagogiques pourront être organisées, afin d’aider les écoliers en difficulté, d’accompagner le travail personnel, ou de mettre en place une activité en lien avec le projet d’école, ou le projet éducatif térritorial (PEDT). Ce dernier, élaboré à l’initiative de la Collectivité Territoriale, associe cette dernière à l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation : administration de l’état, institution culturelles et sportives, et les associations. Son but est de tirer parti de toutes les ressources du territoire, et de créer de synergies pour garantir une plus grande continuité éducative entre les projets des écoles et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire, offrant ainsi à chacun un parcours éducatif cohérent et de qualité. « Le PDET contribue à lutter contre les inégalités scolaires, en mettant en place des action en lien avec les besoins identifiés au niveau de chaque territoire ».
« Il ne s’agit pas d’imposer partout et à tous un modèle unique et rigide, mais de fixer un cadre national à l’intérieur duquel différentes déclinaisons locales seront possibles ».
Des dérogations d’ailleurs pourront être demandées pour ceux qui feront le choix du samedi à la place du mercredi, si elles sont justifiées par les particularités du PEDT et qu’elles présentent des garanties suffisantes.
Par ailleurs, les Maires pourront faire part au DASEN de leur volonté de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014 pour les écoles de leurs communes, mais alors leur financement se verra réduit à l’éligibilité à la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) où à la DSR (Dotation de Solidarité Rurale) et recevront alors 45 euros/élèves.
Pour les autres (rentrée 2013), ces fonds exceptionnels, qui ont pour but d’aider les communes à redéployer leurs activités périscolaires, seront alloués comme suit : une dotation forfaitaire de 50€/élèves et si elles sont éligibles à la DSU cible ou a la DSR cible, 40€ supplémentaires soit 90€ par élèves. Elles bénéficieront de nouveau l’année suivante du fond exceptionnel à hauteur de 45€/élève.
Les enseignants quant à eux ne sont pas très d'accord : ils étaient mercredi matin dans la rue à Ajaccio et Bastia !
Les grandes lignes de cette réforme se posent en trois points : l’étalement des 24 heures d’enseignement hebdomadaire sur neuf demi-journées, incluant le mercredi matin ; une journée de classe de maximum 5h30, et une demi journée de 3h30 maximum ; une pause méridienne de 1h30 au minimium.
L’ajout des 3 heures de classe le mercredi matin permettra de réduire les autres jours de classe de 45mn. Des activités pédagogiques pourront être organisées, afin d’aider les écoliers en difficulté, d’accompagner le travail personnel, ou de mettre en place une activité en lien avec le projet d’école, ou le projet éducatif térritorial (PEDT). Ce dernier, élaboré à l’initiative de la Collectivité Territoriale, associe cette dernière à l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation : administration de l’état, institution culturelles et sportives, et les associations. Son but est de tirer parti de toutes les ressources du territoire, et de créer de synergies pour garantir une plus grande continuité éducative entre les projets des écoles et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire, offrant ainsi à chacun un parcours éducatif cohérent et de qualité. « Le PDET contribue à lutter contre les inégalités scolaires, en mettant en place des action en lien avec les besoins identifiés au niveau de chaque territoire ».
« Il ne s’agit pas d’imposer partout et à tous un modèle unique et rigide, mais de fixer un cadre national à l’intérieur duquel différentes déclinaisons locales seront possibles ».
Des dérogations d’ailleurs pourront être demandées pour ceux qui feront le choix du samedi à la place du mercredi, si elles sont justifiées par les particularités du PEDT et qu’elles présentent des garanties suffisantes.
Par ailleurs, les Maires pourront faire part au DASEN de leur volonté de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014 pour les écoles de leurs communes, mais alors leur financement se verra réduit à l’éligibilité à la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) où à la DSR (Dotation de Solidarité Rurale) et recevront alors 45 euros/élèves.
Pour les autres (rentrée 2013), ces fonds exceptionnels, qui ont pour but d’aider les communes à redéployer leurs activités périscolaires, seront alloués comme suit : une dotation forfaitaire de 50€/élèves et si elles sont éligibles à la DSU cible ou a la DSR cible, 40€ supplémentaires soit 90€ par élèves. Elles bénéficieront de nouveau l’année suivante du fond exceptionnel à hauteur de 45€/élève.
Les enseignants quant à eux ne sont pas très d'accord : ils étaient mercredi matin dans la rue à Ajaccio et Bastia !