Florence Bonifaci et Antoine Franzini ont présenté mercredi à Bastia le 1er Congrés historique de la Corse.
« Ce projet a été initié en 2018, pour une 1ère édition en 2020 » explique Antoine Franzini, « mais en raison de la pandémie elle n’a pu se dérouler ni en 2020 ni en 2021. Un des objectifs de ce Congrès est de donner l’occasion aux différents acteurs de la recherche scientifique et des pratiques culturelles liées aux champs de l’histoire, de l’histoire de l’art et de l’archéologie dans le domaine corse de se retrouver : historiens, archéologues, chercheurs professionnels ou amateurs, universitaires, restaurateurs d’art, musées, archives, bibliothèques etc… Il s’agit bien d’une entreprise collective, collégiale qui est aussi l’opportunité de faire le point sur les différentes filières et disciplines, pour mettre en relief, à travers les interventions, l’évolution de leurs pratiques. C’est enfin tenter de donner un nouvel élan à la recherche à la faveur de la dynamique de ce rassemblement et d’enrichir les productions scientifiques de chacun par les échanges avec les uns et les autres ».
Et tout cela part d’un constat précise A. Franzini: « Sans renoncer à son travail d’élaboration et d’écriture solitaire, aujourd’hui l’historien, l’archéologue, l’historien de l’art, ne peuvent plus avancer sans la collaboration de leurs collègues, enrichie encore par les relations avec le monde tyrrhénien, péninsule italienne et Sardaigne. D’ailleurs la présence dans ce Congrès de chercheurs ligures, toscans et sardes en témoigne. Ce rassemblement le temps d’un Congrès s’inscrit également dans un renouveau des pratiques, favorisé par de nouvelles conditions historiques. La construction de la Communauté européenne, les facilités de circulation dans l’espace européen, la création d’une monnaie commune, les échanges universitaires renforcés, et dans le même temps d’extraordinaires progrès technologiques dans les trois disciplines présentes dans ce Congrès, donnent en effet à la recherche historique un nouveau souffle. Les possibilités ouvertes par le web, les échanges d’images et d’écrits par la voie du courrier électronique, la facilité des transports aériens ou maritimes ont également apporté leur pierre à l’édifice, tandis qu’au contraire, il est vrai, de lourdes pertes sont à enregistrer sur le front de la connaissance du latin et de la langue italienne, sans parler de la raréfaction des compétences paléographiques, dans un contexte dominé pour la Corse depuis les origines par la rareté et l’éparpillement des sources textuelles ».
Au total ce sont 40 intervenants, modérateurs et rapporteurs qui seront présents dans ce beau village qu’est Lama ces 4, 5 et 6 juin. « Antoine et moi-même, sommes originaires de Lama » explique Florence Bonifaci, « et la politique culturelle de la municipalité est très développée avec déjà notre festival du cinéma et autres animations comme les résidences de scénaristes. On a encore un autre projet que l’on vous dévoilera en temps voulu. Cette politique culturelle est très importante pour le village et son économie aussi»
Un congrès tous les 2 ans
Cette initiative a été rendue possible grâce au soutien ou au partenariat de la Direction du Patrimoine de la Collectivité de Corse, de la DRAC de Corse (Ministère de la Culture), de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), du Rectorat de Corse, du Laboratoire Lieux Identités eSpaces Activités de l’Université de Corse (UMR CNRS 6240 LISA), de la Communauté de Communes l’Isula-Balagne et de la municipalité de Lama. Elle a également reçu le soutien de partenaires privés : Air Corsica, CasAstolfi, boulanger-pâtissier à Petralba, domaines viticoles Fiumicicoli (Sartène), Alzipratu (Calvi) et Clos De Bernardi (Patrimonio). Ce Congrès historique de la Corse se veut pérenne et souhaite se tenir tous les deux ans. Il s’organise scientifiquement à partir du travail de quatre comités, liés à l’association qui a en charge l’organisation et la gestion logistique du Congrès. « Ces comités préparent le contenu scientifique du Congrès autour d’une thématique générale, chaque fois renouvelée » souligne A.Franzini, « Le thème de cette 1ère édition, proposée par l’archéologue Pierre Comiti, et validé en assemblée générale en octobre 2018, est intitulé : Matières premières. Le sous-titre - Techniques et échanges - ouvre aux intervenants un large champ d’étude où toutes les époques trouvent leur place. L’idée centrale est donc de réunir dans un même temps d’échange les acteurs de toutes les étapes de la recherche ». Ce congrès étant trans périodes avec toutes les périodes académiques de l’histoire, ces matières premières seront variées : fer, charbon de bois, amiante, soie, or, lait, pierre, marbre, terre, stuc…
Et tout cela part d’un constat précise A. Franzini: « Sans renoncer à son travail d’élaboration et d’écriture solitaire, aujourd’hui l’historien, l’archéologue, l’historien de l’art, ne peuvent plus avancer sans la collaboration de leurs collègues, enrichie encore par les relations avec le monde tyrrhénien, péninsule italienne et Sardaigne. D’ailleurs la présence dans ce Congrès de chercheurs ligures, toscans et sardes en témoigne. Ce rassemblement le temps d’un Congrès s’inscrit également dans un renouveau des pratiques, favorisé par de nouvelles conditions historiques. La construction de la Communauté européenne, les facilités de circulation dans l’espace européen, la création d’une monnaie commune, les échanges universitaires renforcés, et dans le même temps d’extraordinaires progrès technologiques dans les trois disciplines présentes dans ce Congrès, donnent en effet à la recherche historique un nouveau souffle. Les possibilités ouvertes par le web, les échanges d’images et d’écrits par la voie du courrier électronique, la facilité des transports aériens ou maritimes ont également apporté leur pierre à l’édifice, tandis qu’au contraire, il est vrai, de lourdes pertes sont à enregistrer sur le front de la connaissance du latin et de la langue italienne, sans parler de la raréfaction des compétences paléographiques, dans un contexte dominé pour la Corse depuis les origines par la rareté et l’éparpillement des sources textuelles ».
Au total ce sont 40 intervenants, modérateurs et rapporteurs qui seront présents dans ce beau village qu’est Lama ces 4, 5 et 6 juin. « Antoine et moi-même, sommes originaires de Lama » explique Florence Bonifaci, « et la politique culturelle de la municipalité est très développée avec déjà notre festival du cinéma et autres animations comme les résidences de scénaristes. On a encore un autre projet que l’on vous dévoilera en temps voulu. Cette politique culturelle est très importante pour le village et son économie aussi»
Un congrès tous les 2 ans
Cette initiative a été rendue possible grâce au soutien ou au partenariat de la Direction du Patrimoine de la Collectivité de Corse, de la DRAC de Corse (Ministère de la Culture), de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), du Rectorat de Corse, du Laboratoire Lieux Identités eSpaces Activités de l’Université de Corse (UMR CNRS 6240 LISA), de la Communauté de Communes l’Isula-Balagne et de la municipalité de Lama. Elle a également reçu le soutien de partenaires privés : Air Corsica, CasAstolfi, boulanger-pâtissier à Petralba, domaines viticoles Fiumicicoli (Sartène), Alzipratu (Calvi) et Clos De Bernardi (Patrimonio). Ce Congrès historique de la Corse se veut pérenne et souhaite se tenir tous les deux ans. Il s’organise scientifiquement à partir du travail de quatre comités, liés à l’association qui a en charge l’organisation et la gestion logistique du Congrès. « Ces comités préparent le contenu scientifique du Congrès autour d’une thématique générale, chaque fois renouvelée » souligne A.Franzini, « Le thème de cette 1ère édition, proposée par l’archéologue Pierre Comiti, et validé en assemblée générale en octobre 2018, est intitulé : Matières premières. Le sous-titre - Techniques et échanges - ouvre aux intervenants un large champ d’étude où toutes les époques trouvent leur place. L’idée centrale est donc de réunir dans un même temps d’échange les acteurs de toutes les étapes de la recherche ». Ce congrès étant trans périodes avec toutes les périodes académiques de l’histoire, ces matières premières seront variées : fer, charbon de bois, amiante, soie, or, lait, pierre, marbre, terre, stuc…