Pour eux, " le nouveau Comité Exécutif de la FFF, élu ce samedi, devra, lors d'une de ses premières réunions, se positionner sur les propositions émises par le Comité de Suivi de la tragédie de Furiani, mis en place au printemps dernier. "
Des travaux qui, à l'évidence, ont laissé un goût, amer à Lauda et Josepha Guidicelli et Didier Grassi.
" Pour ce qui nous concerne, nous avons le sentiment que les travaux de ce comité ne se sont pas déroulés dans des conditions optimales en raison, notamment, du parti pris du président du comité, du positionnement de principe et du comportement irrespectueux et provoquant du représentant de la LFP. Toutefois, nous avons tenu à participer jusqu'au bout à ce Comité de Suivi pour défendre les positions des victimes, de leurs proches et des milliers de personnes, institutions, clubs, personnalités du football, élus, qui nous ont apporté leur soutien dans notre demande de "sacralisation" du 5 mai. "
Et puis parce qu'il n'est pas question de baisser les bras les porte-paroles du Collecti entend rencontrer, une nouvelle fois, le président de la FFF.
"Noël le Graet ayant annoncé sa prochaine venue en Corse, nous solliciterons, bien évidemment, une entrevue pour aborder avec lui les suites qu'il compte donner aux conclusions du Comité de Suivi qu'il avait installé au printemps dernier."
Mais ce n'est pas tout. Quelques jours avant ils avaient une fosi encore après le 7 Juillet dernier écrit au président de la République pour lui faire part de leurs préoccupations qui avaient été, déjà, exposées au candidat François Hollande lors de son passage à Bastia.
Des travaux qui, à l'évidence, ont laissé un goût, amer à Lauda et Josepha Guidicelli et Didier Grassi.
" Pour ce qui nous concerne, nous avons le sentiment que les travaux de ce comité ne se sont pas déroulés dans des conditions optimales en raison, notamment, du parti pris du président du comité, du positionnement de principe et du comportement irrespectueux et provoquant du représentant de la LFP. Toutefois, nous avons tenu à participer jusqu'au bout à ce Comité de Suivi pour défendre les positions des victimes, de leurs proches et des milliers de personnes, institutions, clubs, personnalités du football, élus, qui nous ont apporté leur soutien dans notre demande de "sacralisation" du 5 mai. "
Et puis parce qu'il n'est pas question de baisser les bras les porte-paroles du Collecti entend rencontrer, une nouvelle fois, le président de la FFF.
"Noël le Graet ayant annoncé sa prochaine venue en Corse, nous solliciterons, bien évidemment, une entrevue pour aborder avec lui les suites qu'il compte donner aux conclusions du Comité de Suivi qu'il avait installé au printemps dernier."
Mais ce n'est pas tout. Quelques jours avant ils avaient une fosi encore après le 7 Juillet dernier écrit au président de la République pour lui faire part de leurs préoccupations qui avaient été, déjà, exposées au candidat François Hollande lors de son passage à Bastia.
La lettre au président de la République
Monsieur le Président de la République,
Lors d’une rencontre à Bastia, pendant la campagne présidentielle et par courrier en date du 17 juillet dernier, nous avions attiré votre attention sur la pérennisation des commémorations ayant trait à la catastrophe du stade de Furiani le 5 mai 1992.
Le Comité de Suivi, mis en place par le Président de la Fédération Française de Football (FFF), après s’être réuni à 3 reprises va transmettre, ces jours-ci, ses propositions de commémoration au Comité Exécutif de la FFF, qui devrait statuer sur ce dossier en janvier 2013. Nous avons accepté, au nom du collectif des victimes de la tragédie, de participer à ce comité avec l’espoir qu’il ne serait pas « un comité alibi » permettant aux autorités du football français de se donner bonne conscience, voire de se faire une nouvelle virginité, dans un dossier où les responsabilités étaient multiples (des dirigeants du club de l’époque, jusqu’aux autorités de l’Etat en passant par les responsables du foot français et les constructeurs de la funeste tribune).
Malheureusement, force est de constater que, notamment du coté de la direction de la Ligue de Football Professionnelle, il n’a jamais été question de réellement prendre en compte les demandes des représentants des victimes. Ainsi, c’est forcé, par la mobilisation que nous avons su provoquer autour de notre démarche (soutien de 40 000 pétitionnaires, d’élus locaux et nationaux, de clubs professionnels, de joueurs, de journalistes…) que les autorités du football ont décidé qu’aucune rencontre officielle de compétition nationale (coupe ou championnat) ne se déroulerait le 5 mai 2012, à l’occasion du 20e anniversaire de la tragédie. Il convient, ici, de préciser que la Ligue Professionnelle de Football (LFP) est la seule institution du football à ne pas s’être manifesté (ni dépôt de gerbe, ni message de soutien, ni même le moindre communiqué sur leur site Internet) à l’occasion des cérémonies de ce 20e anniversaire.
Ce comportement condescendant, c’est confirmé lors des réunions du comité de suivi pendant lesquelles le représentant de la LFP s’est montré souvent irrespectueux, alors que les victimes prenaient la parole pour exprimer leur détresse…
Pourtant, tout au long des ces rencontres, nous avons eu de cesse de convaincre et d’apporter des réponses aux arguments qui nous étaient avancés pour ne pas pérenniser les mesures que les autorités du football, elles-mêmes, avaient prises pour le 5 mai 2012 (pas de match de compétitions nationales). Nous avons, par exemple, pris l’attache des télévisions détentrices des droits sur la retransmission du football en France, qui nous ont confirmé qu’elles se conformeraient aux calendriers arrêtés par les autorités du football y compris s’il y a « gel » de la date du 5 mai. De nombreux présidents de clubs professionnels, nous ont apporté leur soutien explicite (AS Saint Etienne, Olympique de Marseille, ESTAC Troyes, Valenciennes, FC Nantes, Montpellier, AC Ajaccio, SC Bastia, GFC Ajaccio…) tout comme des personnalités du monde du football (Arsène Wenger, Emmanuel Petit, Luis Fernandez, Jean-Michel Larqué…Didier Deschamps, le sélectionneur national), sans oublier le monde politique qui s’est également mobilisé à travers le dépôt à l’Assemblée Nationale de deux projets de loi demandant l’exclusion de la programmation de rencontres de football le 5 mai.
Nos objectifs principaux, dans cette affaire, sont le respect des engagements qui avaient été pris par l’un de vos prédécesseur, le Président François Mitterand, et ainsi de ne plus revivre des moments tels que ceux que nous avons vécu le 5 mai 2001 et le 5 mai 2010, dates auxquelles on a fait la fête autour du football pour des victoires en Coupe de la Ligue (2001) et d’attribution de titre de champion de France de L1 (2010), alors que, au même moment, les victimes de la catastrophe de Furiani et leurs proches, se réunissaient, comme tous les ans, pour se recueillir. Pour nous, il reste inconcevable de faire la fête, en France, autour du football un 5 mai.
Nous attirons votre attention sur le fait que cela pourrait se reproduire dès l’année 2013, dans la mesure où une journée de championnat de Ligue 1 (la 35e) est programmée le week-end des 4 et 5 mai.
Aujourd’hui, et afin que cette mascarade prenne fin, nous en appelons à votre arbitrage présidentiel, en vous demandant, préalablement, d’accepter de nous rencontrer pour que nous puissions, dans le détail, vous exprimer le désarroi des victimes et de leurs familles face à cette situation.
Dans l'attente, et certains que vous êtes sensible à notre souhait de voir, enfin, cette journée dignement respectée et commémorée et en vous rememerciant d'avance pour la suite que vous donnerez à notre sollicitation, recevez, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre profond respect.
Lors d’une rencontre à Bastia, pendant la campagne présidentielle et par courrier en date du 17 juillet dernier, nous avions attiré votre attention sur la pérennisation des commémorations ayant trait à la catastrophe du stade de Furiani le 5 mai 1992.
Le Comité de Suivi, mis en place par le Président de la Fédération Française de Football (FFF), après s’être réuni à 3 reprises va transmettre, ces jours-ci, ses propositions de commémoration au Comité Exécutif de la FFF, qui devrait statuer sur ce dossier en janvier 2013. Nous avons accepté, au nom du collectif des victimes de la tragédie, de participer à ce comité avec l’espoir qu’il ne serait pas « un comité alibi » permettant aux autorités du football français de se donner bonne conscience, voire de se faire une nouvelle virginité, dans un dossier où les responsabilités étaient multiples (des dirigeants du club de l’époque, jusqu’aux autorités de l’Etat en passant par les responsables du foot français et les constructeurs de la funeste tribune).
Malheureusement, force est de constater que, notamment du coté de la direction de la Ligue de Football Professionnelle, il n’a jamais été question de réellement prendre en compte les demandes des représentants des victimes. Ainsi, c’est forcé, par la mobilisation que nous avons su provoquer autour de notre démarche (soutien de 40 000 pétitionnaires, d’élus locaux et nationaux, de clubs professionnels, de joueurs, de journalistes…) que les autorités du football ont décidé qu’aucune rencontre officielle de compétition nationale (coupe ou championnat) ne se déroulerait le 5 mai 2012, à l’occasion du 20e anniversaire de la tragédie. Il convient, ici, de préciser que la Ligue Professionnelle de Football (LFP) est la seule institution du football à ne pas s’être manifesté (ni dépôt de gerbe, ni message de soutien, ni même le moindre communiqué sur leur site Internet) à l’occasion des cérémonies de ce 20e anniversaire.
Ce comportement condescendant, c’est confirmé lors des réunions du comité de suivi pendant lesquelles le représentant de la LFP s’est montré souvent irrespectueux, alors que les victimes prenaient la parole pour exprimer leur détresse…
Pourtant, tout au long des ces rencontres, nous avons eu de cesse de convaincre et d’apporter des réponses aux arguments qui nous étaient avancés pour ne pas pérenniser les mesures que les autorités du football, elles-mêmes, avaient prises pour le 5 mai 2012 (pas de match de compétitions nationales). Nous avons, par exemple, pris l’attache des télévisions détentrices des droits sur la retransmission du football en France, qui nous ont confirmé qu’elles se conformeraient aux calendriers arrêtés par les autorités du football y compris s’il y a « gel » de la date du 5 mai. De nombreux présidents de clubs professionnels, nous ont apporté leur soutien explicite (AS Saint Etienne, Olympique de Marseille, ESTAC Troyes, Valenciennes, FC Nantes, Montpellier, AC Ajaccio, SC Bastia, GFC Ajaccio…) tout comme des personnalités du monde du football (Arsène Wenger, Emmanuel Petit, Luis Fernandez, Jean-Michel Larqué…Didier Deschamps, le sélectionneur national), sans oublier le monde politique qui s’est également mobilisé à travers le dépôt à l’Assemblée Nationale de deux projets de loi demandant l’exclusion de la programmation de rencontres de football le 5 mai.
Nos objectifs principaux, dans cette affaire, sont le respect des engagements qui avaient été pris par l’un de vos prédécesseur, le Président François Mitterand, et ainsi de ne plus revivre des moments tels que ceux que nous avons vécu le 5 mai 2001 et le 5 mai 2010, dates auxquelles on a fait la fête autour du football pour des victoires en Coupe de la Ligue (2001) et d’attribution de titre de champion de France de L1 (2010), alors que, au même moment, les victimes de la catastrophe de Furiani et leurs proches, se réunissaient, comme tous les ans, pour se recueillir. Pour nous, il reste inconcevable de faire la fête, en France, autour du football un 5 mai.
Nous attirons votre attention sur le fait que cela pourrait se reproduire dès l’année 2013, dans la mesure où une journée de championnat de Ligue 1 (la 35e) est programmée le week-end des 4 et 5 mai.
Aujourd’hui, et afin que cette mascarade prenne fin, nous en appelons à votre arbitrage présidentiel, en vous demandant, préalablement, d’accepter de nous rencontrer pour que nous puissions, dans le détail, vous exprimer le désarroi des victimes et de leurs familles face à cette situation.
Dans l'attente, et certains que vous êtes sensible à notre souhait de voir, enfin, cette journée dignement respectée et commémorée et en vous rememerciant d'avance pour la suite que vous donnerez à notre sollicitation, recevez, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre profond respect.