Les associations Aria Linda et A Sentinella ont donné une conférence de presse conjointe ce 9 décembre afin de manifester leur grande inquiétude quant à l’avenir de la centrale du Vazzio. Selon les deux associations, l’Etat qui s’était engagé dans l’alimentation au gaz naturel notamment lors de la venue du président Emmanuel Macron à Cozzano aurait changé d'avis. « L’Etat a bien lancé un appel d’offre auquel l’entreprise Terega a répondu, a détaillé Dominique Lanfranchi, président d’A Sentinella. Cette dernière a bien commencé à mener une étude engageant des moyens financiers mais elle a dû stopper car la commission de régulation de l'énergie aurait déclarer le projet infructueux. Lors d’une de ses venues, j’avais rencontré Ségolène Royal concernant la transition énergétique. Elle avait mentionné que les études seraient payées par l’Etat. Aujourd’hui, nous déplorons donc une dépense publique inutile et surtout un recul sur la parole donnée quant au gaz naturel. »
Les associations pointent du doigt la solution de repli de l’Etat qui voudrait faire fonctionner la centrale au "biocarburant ". Or, ce procédé émettrait davantage d'oxyde d'azote et autant de microparticules que le fioul léger ce qui n'est pas le cas du gaz naturel. « Les micro particules sont responsables chaque année de 48 000 décès en France. On vient de subir quarante années de pollution et tandis que l’on pensait, enfin, avoir trouvé une solution tant pour l’environnement que pour la population, on nous dit qu’on va devoir subir trente ans supplémentaires de pollution ».
Les associations de protection de l'environnement craignent donc une annonce gouvernementale prochainement qui abandonnerait le projet d’alimentation en gaz naturel au profit du biocarburant. Cette solution viendrait ainsi contredire ce qui a été voté sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie. « Nous souhaitons vivement que nos élus locaux s’emparent de ce dossier en demandant à l’Etat de respecter les engagements qui ont été pris en faveur de notre environnement. Le fonctionnement au biocarburant n’est pas une solution acceptable et serait une catastrophe pour l’île et ses habitants ».
Les associations pointent du doigt la solution de repli de l’Etat qui voudrait faire fonctionner la centrale au "biocarburant ". Or, ce procédé émettrait davantage d'oxyde d'azote et autant de microparticules que le fioul léger ce qui n'est pas le cas du gaz naturel. « Les micro particules sont responsables chaque année de 48 000 décès en France. On vient de subir quarante années de pollution et tandis que l’on pensait, enfin, avoir trouvé une solution tant pour l’environnement que pour la population, on nous dit qu’on va devoir subir trente ans supplémentaires de pollution ».
Les associations de protection de l'environnement craignent donc une annonce gouvernementale prochainement qui abandonnerait le projet d’alimentation en gaz naturel au profit du biocarburant. Cette solution viendrait ainsi contredire ce qui a été voté sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie. « Nous souhaitons vivement que nos élus locaux s’emparent de ce dossier en demandant à l’Etat de respecter les engagements qui ont été pris en faveur de notre environnement. Le fonctionnement au biocarburant n’est pas une solution acceptable et serait une catastrophe pour l’île et ses habitants ».