Photo Marilyne SANTI
"Tourisme de partage au volet social majeur et pérenne ", César Filippi, porte-parole des représentants du cercle des Grandes Maisons de Corse, décrira un modèle de concept hôtelier à forte valeur ajoutée, très peu prédateur d'espace et respectueux de l'environnement.
Les emplois y sont rémunérés sur une moyenne salariale chargée de 25,36 euros de l'heure, logé, nourri, et la fréquentation est celle d’une clientèle à fort pouvoir d'achat.
La mauvaise gestion de chacun n’est pas à mettre en cause, puisque c’est l’ensemble de la catégorie qui est touchée. Concept pourtant garant d’un véritable tourisme durable, il est aussi celui d’un tourisme à l'année, à forte valeur ajoutée, véritable moteur économique impliquant avec lui, sur la même durée, tous les autres secteurs d'activités présents en Corse. C'est-à-dire et plus particulièrement qu’il est générateur de CDI dans toutes les activités périphériques comme, les secteurs de la consommation, des productions agricoles et artisanales, de toute les professions de service, de distribution, de guidage, d'accueil, d'animation sportive, culturelles et de loisirs.
« Hormis la résidence secondaire, le mobil-home, la baraque à frites, la baraque à légumes, le four à pizza, et la location au noir, il n'y a point de salut pour un avenir durable de l'économie touristique en corse. Sans bien sûr, stigmatiser ceux qui essayent de s’en sortir avec ces petits revenus ». Un appel au soutien est tout de même lancé. Il consisterait à consentir à « un petit effort communautaire », comme une taxe de séjour minimum, pour les collectivités locales, afin que celles-ci soient en mesure d'aménager et d'entretenir les espaces nécessaires à toute démarche touristique.
Ce constat d'échec mettrait en cause, pour ces exploitants hôteliers, les tarifs prohibitifs passagers et Fret, mais aussi les mauvaises conditions d'exploitation offertes aux acteurs économiques, en Corse et à l'absence d'un véritable statut fiscal et social.
« Les seules lueurs d’espoir sont les efforts méritoires d’Air Corsica et la bonne volonté de l’A.T.C. Mais les moyens restent dérisoires, par apport aux enjeux et surtout à l'énorme potentiel que nous a offert la nature en Corse. »
Le reproche est fait à l'ensemble des acteurs économiques qui attendent pour avancer la mise en place du PADDUC et des PLU, pour planifier et réaliser, enfin, la mise en place de tous les outils nécessaires à un développement économique « dans les clous ».
« Les 80.000 résidences secondaires et l'immobilier de loisirs que compte la Corse, et dont la majeure partie est louée au noir, n’ont besoin ni du PADDUC ni des P.L.U pour exister, prospérer et exercer en toute illégalité leurs activités commerciales sous le regard, au mieux, passif, voire bienveillant des services, pourtant bien informé de l'Etat. C’est ainsi qu’un touriste sur deux et échappe à toutes structures touristiques légitimes ! »
Déjà 4 ans que ce collectif tire la sonnette d'alarme auprès des élus allant même jusqu’aux ministres de droite et de gauche.
La seule avancée aura été le crédit d'impôt investissement et la promesse, non encore tenue, du CDD annualisé, qui aurait permis la création de près de 2 000 nouveau CDI en Corse. Une réponse à cette jeunesse peu attirée par les CDD de 4 mois.
Les emplois y sont rémunérés sur une moyenne salariale chargée de 25,36 euros de l'heure, logé, nourri, et la fréquentation est celle d’une clientèle à fort pouvoir d'achat.
La mauvaise gestion de chacun n’est pas à mettre en cause, puisque c’est l’ensemble de la catégorie qui est touchée. Concept pourtant garant d’un véritable tourisme durable, il est aussi celui d’un tourisme à l'année, à forte valeur ajoutée, véritable moteur économique impliquant avec lui, sur la même durée, tous les autres secteurs d'activités présents en Corse. C'est-à-dire et plus particulièrement qu’il est générateur de CDI dans toutes les activités périphériques comme, les secteurs de la consommation, des productions agricoles et artisanales, de toute les professions de service, de distribution, de guidage, d'accueil, d'animation sportive, culturelles et de loisirs.
« Hormis la résidence secondaire, le mobil-home, la baraque à frites, la baraque à légumes, le four à pizza, et la location au noir, il n'y a point de salut pour un avenir durable de l'économie touristique en corse. Sans bien sûr, stigmatiser ceux qui essayent de s’en sortir avec ces petits revenus ». Un appel au soutien est tout de même lancé. Il consisterait à consentir à « un petit effort communautaire », comme une taxe de séjour minimum, pour les collectivités locales, afin que celles-ci soient en mesure d'aménager et d'entretenir les espaces nécessaires à toute démarche touristique.
Ce constat d'échec mettrait en cause, pour ces exploitants hôteliers, les tarifs prohibitifs passagers et Fret, mais aussi les mauvaises conditions d'exploitation offertes aux acteurs économiques, en Corse et à l'absence d'un véritable statut fiscal et social.
« Les seules lueurs d’espoir sont les efforts méritoires d’Air Corsica et la bonne volonté de l’A.T.C. Mais les moyens restent dérisoires, par apport aux enjeux et surtout à l'énorme potentiel que nous a offert la nature en Corse. »
Le reproche est fait à l'ensemble des acteurs économiques qui attendent pour avancer la mise en place du PADDUC et des PLU, pour planifier et réaliser, enfin, la mise en place de tous les outils nécessaires à un développement économique « dans les clous ».
« Les 80.000 résidences secondaires et l'immobilier de loisirs que compte la Corse, et dont la majeure partie est louée au noir, n’ont besoin ni du PADDUC ni des P.L.U pour exister, prospérer et exercer en toute illégalité leurs activités commerciales sous le regard, au mieux, passif, voire bienveillant des services, pourtant bien informé de l'Etat. C’est ainsi qu’un touriste sur deux et échappe à toutes structures touristiques légitimes ! »
Déjà 4 ans que ce collectif tire la sonnette d'alarme auprès des élus allant même jusqu’aux ministres de droite et de gauche.
La seule avancée aura été le crédit d'impôt investissement et la promesse, non encore tenue, du CDD annualisé, qui aurait permis la création de près de 2 000 nouveau CDI en Corse. Une réponse à cette jeunesse peu attirée par les CDD de 4 mois.
Un plan social et 110 licenciements
Photo Marilyne SANTI
Les représentants du Cercle des Grandes Maisons de Corse, ont donc décidé d’être dans l’action, devant l'impossibilité d’exploiter à l'année leurs établissements.
Il y a un mois, ils ont donc déposé auprès de la direction du travail, un plan social pour les 18 établissements du cercle. Il prendra effet au 1er octobre 2013, et se traduira dans un premier temps, par 110 licenciements de collaborateurs en CDI, parfois en activité depuis plus de 20 ans. A cela s’ajoutera une diminution des emplois en temps plein de près de 30 % des effectifs actuels.
Les membres du cercle ont aussi décidé, à l'unanimité, d'envisager dans un avenir très proche la possibilité de ne plus s’acquitter de la part patronale des cotisations de sécurité sociale. Lourde décision dont ils sont prêts, à assumer, les conséquences.
« Cette conférence de presse nous permet de lancer un appel à tous les acteurs économiques de tous les secteurs d'activités, touchés comme nous, par la crise, et par ces réalités d'exploitations particulières faites à la Corse, à effectuer ce même travail de réflexion et de proposition. »
« D'autant plus, rajoutera César Filippi, que dans le contrat de projet Europe-Etat-Région, qui rentre en vigueur en 2014, aucun investissement en faveur du tourisme n’est prévu, comme pour le PEI. Pourtant l'industrie touristique représente 40 à 50 pour cent de l'activité en Corse, en chiffres d'affaires, comme valeur ajoutée. Soit dit en passant bien plus que le BTP. »
Il y a un mois, ils ont donc déposé auprès de la direction du travail, un plan social pour les 18 établissements du cercle. Il prendra effet au 1er octobre 2013, et se traduira dans un premier temps, par 110 licenciements de collaborateurs en CDI, parfois en activité depuis plus de 20 ans. A cela s’ajoutera une diminution des emplois en temps plein de près de 30 % des effectifs actuels.
Les membres du cercle ont aussi décidé, à l'unanimité, d'envisager dans un avenir très proche la possibilité de ne plus s’acquitter de la part patronale des cotisations de sécurité sociale. Lourde décision dont ils sont prêts, à assumer, les conséquences.
« Cette conférence de presse nous permet de lancer un appel à tous les acteurs économiques de tous les secteurs d'activités, touchés comme nous, par la crise, et par ces réalités d'exploitations particulières faites à la Corse, à effectuer ce même travail de réflexion et de proposition. »
« D'autant plus, rajoutera César Filippi, que dans le contrat de projet Europe-Etat-Région, qui rentre en vigueur en 2014, aucun investissement en faveur du tourisme n’est prévu, comme pour le PEI. Pourtant l'industrie touristique représente 40 à 50 pour cent de l'activité en Corse, en chiffres d'affaires, comme valeur ajoutée. Soit dit en passant bien plus que le BTP. »