A deux jours de la présentation à l'Assemblée de Corse du rapport "Acqua Nostra 2050", élaboré par l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC) sous l'égide de son président Saveriu Lucciani, le groupe Corsica Libera a tenu à réaffirmer sa position sur la gestion de l'eau dans l'île. En présence du président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, le président du groupe Corsica Libera à l'Assemblée, Petr'Antone Tomasi, a, d'abord, tenu à saluer ce rapport qui « va dans le bon sens » et qui « opère un rattrapage historique indispensable ».
Une gestion publique
Corsica Libera s'est positionné pour une gestion publique de l'eau à l'image de ce qui a été fait dans la communauté des communes de Lisula. En effet, le 12 mars dernier, la ComCom de Lisula Balagna et l'OEHC ont officialisé la nouvelle attribution du contrat de gestion de l'eau potable à l'OEHC. Une nouvelle gestion qui a permis une baisse de 40% du prix de l'eau pour l'usager et qui instaure une tarification sociale. Sur ce même modèle, Corsica Libera déposera, jeudi, un amendement pour « acter le principe d'une maitrise publique de l'eau potable et proposer aux communes et intercommunalités ayant fait le choix d'exercer la compétence en régie, le positionnement généralisé de l'OEHC et la mise en concurrence ». Corsica Libera estime que c'est l'OEHC qui doit gérer la distribution d'eau potable sur tout le territoire, mais aussi l'assainissement, au même titre que les eaux brutes agricoles.
Un Office de l'eau
Une manière, précise le mouvement indépendantiste, de contrer les « grands groupes financiers qui veulent capter le marché ». Faisant nommément référence au groupe Veolia et sa filiale Kyrnolia, qui est en charge notamment de la gestion de l'eau sur les communes de la CAPA, Petr'Antone Tomasi dénonce des groupes qui « ne vont pas dans le sens de l'intérêt public. Nous avons toujours combattu les tentations de mainmise de groupes financiers sur cette ressource, propriété collective du peuple corse. Des ambitions de Vivendi sur le marché de l’eau de Bastia aux velléités de monopole de son successeur Kyrnolia, nous n’avons cessé de défendre le principe d’une gestion publique de ce secteur stratégique. Nous considérons, en effet, qu’à l’instar des autres secteurs à enjeux stratégiques – déchets, transports, énergie – l’intérêt public est rarement soluble dans la recherche du profit à outrance. Il n’est d’ailleurs pas étonnant si les groupes financiers positionnés dans le domaine de l’eau ont souvent les mêmes ambitions dans les autres secteurs dits stratégiques. L’expérience démontre que la captation de la gestion de la ressource en eau par la sphère privée n’est en rien la garantie d’un meilleur service pour l’usager. Au contraire, le prix de l’eau est très fréquemment plus élevé que la moyenne ». Cette politique, plaidée par le groupe nationaliste, aurait pour finalité la constitution d'un véritable Office de l'eau.
Une gestion publique
Corsica Libera s'est positionné pour une gestion publique de l'eau à l'image de ce qui a été fait dans la communauté des communes de Lisula. En effet, le 12 mars dernier, la ComCom de Lisula Balagna et l'OEHC ont officialisé la nouvelle attribution du contrat de gestion de l'eau potable à l'OEHC. Une nouvelle gestion qui a permis une baisse de 40% du prix de l'eau pour l'usager et qui instaure une tarification sociale. Sur ce même modèle, Corsica Libera déposera, jeudi, un amendement pour « acter le principe d'une maitrise publique de l'eau potable et proposer aux communes et intercommunalités ayant fait le choix d'exercer la compétence en régie, le positionnement généralisé de l'OEHC et la mise en concurrence ». Corsica Libera estime que c'est l'OEHC qui doit gérer la distribution d'eau potable sur tout le territoire, mais aussi l'assainissement, au même titre que les eaux brutes agricoles.
Un Office de l'eau
Une manière, précise le mouvement indépendantiste, de contrer les « grands groupes financiers qui veulent capter le marché ». Faisant nommément référence au groupe Veolia et sa filiale Kyrnolia, qui est en charge notamment de la gestion de l'eau sur les communes de la CAPA, Petr'Antone Tomasi dénonce des groupes qui « ne vont pas dans le sens de l'intérêt public. Nous avons toujours combattu les tentations de mainmise de groupes financiers sur cette ressource, propriété collective du peuple corse. Des ambitions de Vivendi sur le marché de l’eau de Bastia aux velléités de monopole de son successeur Kyrnolia, nous n’avons cessé de défendre le principe d’une gestion publique de ce secteur stratégique. Nous considérons, en effet, qu’à l’instar des autres secteurs à enjeux stratégiques – déchets, transports, énergie – l’intérêt public est rarement soluble dans la recherche du profit à outrance. Il n’est d’ailleurs pas étonnant si les groupes financiers positionnés dans le domaine de l’eau ont souvent les mêmes ambitions dans les autres secteurs dits stratégiques. L’expérience démontre que la captation de la gestion de la ressource en eau par la sphère privée n’est en rien la garantie d’un meilleur service pour l’usager. Au contraire, le prix de l’eau est très fréquemment plus élevé que la moyenne ». Cette politique, plaidée par le groupe nationaliste, aurait pour finalité la constitution d'un véritable Office de l'eau.