Profitant d’une formidable journée ensoleillée, nombreux ont été les visiteurs à venir découvrir ou redécouvrir les richesses du patrimoine de Calvi.
A Notre-Dame de la Serra, dès les premières heures de la matinée, ils étaient des centaines et des centaines.
Dans la petite chapelle édifiée au XV siècle (1479), inscrite au patrimoine religieux, un enfant de la citadelle, José Canava a décidé de donner de son temps pour ouvrir le lieu sacré et accueillir les visiteurs.
A l’extérieur, sur le haut d’une roche, le regard tourné vers la cité de Colomb, la statue représentant la vierge Marie, à laquelle les Calvais lui ont confié la protection de la cité et lui consacrent depuis 500 ans un pèlerinage célébré la première semaine de septembre.
Direction ensuite la citadelle de Calvi où il est difficile de se frayer un chemin tant la foule est dense.
A l’entrée, juste Au-dessus du porche de la Citadelle, on remarque une plaque de marbre portant l'inscription "Civitas Calvi Semper Fidelis" qui rappelle la fidélité de Calvi à Gênes au XVIe siècle. Sous le porche, à quelques mètres de là, se trouvent les anciens postes de garde transformés en salles d'accueil et d'exposition. Parmi celles-ci, les photos de notre regretté ami Denis Derond.
Par leur architecture, les remparts font l’objet de curiosités.
Sur la place d’armes, attendant l’ouverture des portes de la caserne Sampiero et de son palais des Gouverneurs, les groupes se forment pour écouter les différentes explications des guides.
Il suffit ensuite de grimper quelques marches pour se retrouver devant la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Cette dernière a été fondée fin du XIIIème, avant d’être détruite et agrandie à plusieurs reprises jusqu’au XVIIIème, d’où son plan centré en croix grecque couvert par une coupole octogonale. Dédiée on l’a dit à St Jean-Baptiste en 1528 et érigée en cathédrale par Grégoire XIII en 1576, elle recèle des œuvres exceptionnelles : un retable, signé Barbagelata, daté de 1498, figure l’Annonciation entourée de saints et de scènes de la vie de la Vierge sur la prédelle. Le maître autel, en marbre polychrome, dans la veine très élégante de la Renaissance ligure, a été offert par une famille calvaise au XVIIème.
A sa gauche, l’autel du rosaire, également en marbre polychrome, abrite une statue processionnelle très vénérée : la Vierge du Rosaire venue d’Espagne au XVIème. Lui faisant pendant, un autel en stucco lustro présente le Christ Noir dit des Miracles, en bois peint de facture florentine, enrichi d’un perizonium en argent repoussé, dont la forte dévotion populaire a permis la victoire lors du siège de 1555. Un important baptistère en marbre offert par Giovan Antonio Vincentello, en 1569, témoigne de l’enrichissement de certains calvais expatriés au Nouveau Monde. Une chaire à prêcher en bois doré, datée de 1757, complète ce beau témoignage architectural de l’art baroque en Corse.
La visite se poursuit, chacun trouvant des richesses, comme par exemple l’Oratoire Saint-Antoine datant de 1510.
Dans le centre-ville, c’est l’église paroissiale Sainte-Marie Majeure qui retiendra l’attention .
L’église a été construite au XVIIème siècle. Elle fut érigée en lieu et place d’une ancienne église paléochrétienne du IVème siècle. Plusieurs édifices se succédèrent après avoir été détruits au cours des différentes invasions.
A Notre-Dame de la Serra, dès les premières heures de la matinée, ils étaient des centaines et des centaines.
Dans la petite chapelle édifiée au XV siècle (1479), inscrite au patrimoine religieux, un enfant de la citadelle, José Canava a décidé de donner de son temps pour ouvrir le lieu sacré et accueillir les visiteurs.
A l’extérieur, sur le haut d’une roche, le regard tourné vers la cité de Colomb, la statue représentant la vierge Marie, à laquelle les Calvais lui ont confié la protection de la cité et lui consacrent depuis 500 ans un pèlerinage célébré la première semaine de septembre.
Direction ensuite la citadelle de Calvi où il est difficile de se frayer un chemin tant la foule est dense.
A l’entrée, juste Au-dessus du porche de la Citadelle, on remarque une plaque de marbre portant l'inscription "Civitas Calvi Semper Fidelis" qui rappelle la fidélité de Calvi à Gênes au XVIe siècle. Sous le porche, à quelques mètres de là, se trouvent les anciens postes de garde transformés en salles d'accueil et d'exposition. Parmi celles-ci, les photos de notre regretté ami Denis Derond.
Par leur architecture, les remparts font l’objet de curiosités.
Sur la place d’armes, attendant l’ouverture des portes de la caserne Sampiero et de son palais des Gouverneurs, les groupes se forment pour écouter les différentes explications des guides.
Il suffit ensuite de grimper quelques marches pour se retrouver devant la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste.
Cette dernière a été fondée fin du XIIIème, avant d’être détruite et agrandie à plusieurs reprises jusqu’au XVIIIème, d’où son plan centré en croix grecque couvert par une coupole octogonale. Dédiée on l’a dit à St Jean-Baptiste en 1528 et érigée en cathédrale par Grégoire XIII en 1576, elle recèle des œuvres exceptionnelles : un retable, signé Barbagelata, daté de 1498, figure l’Annonciation entourée de saints et de scènes de la vie de la Vierge sur la prédelle. Le maître autel, en marbre polychrome, dans la veine très élégante de la Renaissance ligure, a été offert par une famille calvaise au XVIIème.
A sa gauche, l’autel du rosaire, également en marbre polychrome, abrite une statue processionnelle très vénérée : la Vierge du Rosaire venue d’Espagne au XVIème. Lui faisant pendant, un autel en stucco lustro présente le Christ Noir dit des Miracles, en bois peint de facture florentine, enrichi d’un perizonium en argent repoussé, dont la forte dévotion populaire a permis la victoire lors du siège de 1555. Un important baptistère en marbre offert par Giovan Antonio Vincentello, en 1569, témoigne de l’enrichissement de certains calvais expatriés au Nouveau Monde. Une chaire à prêcher en bois doré, datée de 1757, complète ce beau témoignage architectural de l’art baroque en Corse.
La visite se poursuit, chacun trouvant des richesses, comme par exemple l’Oratoire Saint-Antoine datant de 1510.
Dans le centre-ville, c’est l’église paroissiale Sainte-Marie Majeure qui retiendra l’attention .
L’église a été construite au XVIIème siècle. Elle fut érigée en lieu et place d’une ancienne église paléochrétienne du IVème siècle. Plusieurs édifices se succédèrent après avoir été détruits au cours des différentes invasions.