Bruno Le Boursicaud a débarqué à l’aéroport de Calvii, mardi matin, en provenance de Marseille où se sont disputés ces championnats du monde.
Son maillot de champion du monde sur ses épaules, les bras chargés de trophées, un sac à dos où étaient soigneusement rangées ses deux médailles d’or, fidèle à son image, c’est avec un large sourire et beaucoup de disponibilité, qu’il a livré ses premières impressions pour les lecteurs de corsenetinfos.
Juste avant, avec le président du SPIRB, Angelo Allegrini, celui que l’on surnomme affectueusement « Niglo » a posé pour la photo avec ses deux médailles autour du cou et les bras chargés de trophées.
« Le jeudi j’ai très mal débuté le championnat de tirs de précision. En fait, les jours précédents, je me suis entraîné à tirer sur une plaque identique à celle qui devait servir pour le concours. Au dernier moment, les organisateurs ont pour des raisons techniques décidés de modifier les conditions de jeu en retirant la plaque et en utilisant de la peinture pour le marquage. Celle-ci se collait aux boules et c’est vrai que j’ai été perturbé. Heureusement in-extremis je me suis qualifié pour les phases finales. Aussitôt après, devant les médias, j’ai dit clairement que c’était inadmissible de changer les règles de la sorte et de modifier le déroulement.
Mon message a été entendu, puisque pour la suite de l’épreuve on est revenu à des conditions plus en rapport avec l’épreuve.
Dès lors tout s’est enchaîné remarquablement. Et puis, vous savez, quand on a 3000 personnes qui scandent Bruno, ça vous donne des ailes.
En finale, face au joueur de Côte d’Ivoire, je me suis mis en mode « Tueur » et je crois que ça se voyait clairement dans les yeux. Porté par le public, je n’ai rien lâché. C’était un moment magique.
A 32 – 31, lorsque mon adversaire a manqué les deux bouchons, j’ai réalisé que je conservais mon titre mondial. L’émotion intérieure était forte."
Il avoue en levant les yeux au ciel que ses premières pensées ont été pour ses parents, sa compagne Maria Castilla Ucles retenue au chevet de son père malade et bien entendu à son fils Miguel qui peut être fier de son champion de papa ».
Et il enchaîne
« Avec la triplette, j’ai joué deux rencontres, contre le Mali et la Pologne, avant de me concentrer à mon championnat du monde de tirs.
Cette décision a été prise dans la concertation.
Alain Bideau m’a ensuite demandé si je voulais rentrer en ½. J’ai refusé car il n’y avait aucune raison de changer une équipe qui marchait super bien avec un super Dylan Rocher, un Philippe Suchaud qui assurait en milieu et un Henri Lacroix intouchable. Je savais aussi que je pouvais rentrer si nécessaire et j’étais motivé mais ça n’a vraiment pas été nécessaire.
En finale, j’ai vécu la partie avec beaucoup de passion. J’étais prêt à bondir pour fêter ce titre mondial. Notre joie a été à la hauteur de la performance ».
Lorsqu’il évoque son avenir à L’Ile-Rousse et en équipe de France, le visage de « Niglo » se crispe légèrement : « Je vais prendre un peu de recul et puis après on verra. Il est clair que j’ai quelques propositions pour l’année prochaine, mais pour l’heure, ce n’est que des discussions. J’avais donné ma parole aux dirigeants du SPIRB jusqu’à la fin 2012. J’aurais certainement une discussion avec les dirigeants et en fonction du résultat j’aviserais.
Pour ce qui est de l’équipe de France, c’est vrai qu’après la finale j’ai parlé de m’arrêter. Le DTN a entendu mes propos et m’a poussé à réfléchir à cette décision et a insisté pour reconduire cette triplette à quatre. Il me faut un peu de temps ».
Propos recueillis par Jean-Paul LOTTIER
Son maillot de champion du monde sur ses épaules, les bras chargés de trophées, un sac à dos où étaient soigneusement rangées ses deux médailles d’or, fidèle à son image, c’est avec un large sourire et beaucoup de disponibilité, qu’il a livré ses premières impressions pour les lecteurs de corsenetinfos.
Juste avant, avec le président du SPIRB, Angelo Allegrini, celui que l’on surnomme affectueusement « Niglo » a posé pour la photo avec ses deux médailles autour du cou et les bras chargés de trophées.
« Le jeudi j’ai très mal débuté le championnat de tirs de précision. En fait, les jours précédents, je me suis entraîné à tirer sur une plaque identique à celle qui devait servir pour le concours. Au dernier moment, les organisateurs ont pour des raisons techniques décidés de modifier les conditions de jeu en retirant la plaque et en utilisant de la peinture pour le marquage. Celle-ci se collait aux boules et c’est vrai que j’ai été perturbé. Heureusement in-extremis je me suis qualifié pour les phases finales. Aussitôt après, devant les médias, j’ai dit clairement que c’était inadmissible de changer les règles de la sorte et de modifier le déroulement.
Mon message a été entendu, puisque pour la suite de l’épreuve on est revenu à des conditions plus en rapport avec l’épreuve.
Dès lors tout s’est enchaîné remarquablement. Et puis, vous savez, quand on a 3000 personnes qui scandent Bruno, ça vous donne des ailes.
En finale, face au joueur de Côte d’Ivoire, je me suis mis en mode « Tueur » et je crois que ça se voyait clairement dans les yeux. Porté par le public, je n’ai rien lâché. C’était un moment magique.
A 32 – 31, lorsque mon adversaire a manqué les deux bouchons, j’ai réalisé que je conservais mon titre mondial. L’émotion intérieure était forte."
Il avoue en levant les yeux au ciel que ses premières pensées ont été pour ses parents, sa compagne Maria Castilla Ucles retenue au chevet de son père malade et bien entendu à son fils Miguel qui peut être fier de son champion de papa ».
Et il enchaîne
« Avec la triplette, j’ai joué deux rencontres, contre le Mali et la Pologne, avant de me concentrer à mon championnat du monde de tirs.
Cette décision a été prise dans la concertation.
Alain Bideau m’a ensuite demandé si je voulais rentrer en ½. J’ai refusé car il n’y avait aucune raison de changer une équipe qui marchait super bien avec un super Dylan Rocher, un Philippe Suchaud qui assurait en milieu et un Henri Lacroix intouchable. Je savais aussi que je pouvais rentrer si nécessaire et j’étais motivé mais ça n’a vraiment pas été nécessaire.
En finale, j’ai vécu la partie avec beaucoup de passion. J’étais prêt à bondir pour fêter ce titre mondial. Notre joie a été à la hauteur de la performance ».
Lorsqu’il évoque son avenir à L’Ile-Rousse et en équipe de France, le visage de « Niglo » se crispe légèrement : « Je vais prendre un peu de recul et puis après on verra. Il est clair que j’ai quelques propositions pour l’année prochaine, mais pour l’heure, ce n’est que des discussions. J’avais donné ma parole aux dirigeants du SPIRB jusqu’à la fin 2012. J’aurais certainement une discussion avec les dirigeants et en fonction du résultat j’aviserais.
Pour ce qui est de l’équipe de France, c’est vrai qu’après la finale j’ai parlé de m’arrêter. Le DTN a entendu mes propos et m’a poussé à réfléchir à cette décision et a insisté pour reconduire cette triplette à quatre. Il me faut un peu de temps ».
Propos recueillis par Jean-Paul LOTTIER