En cas de refus des propriétaires, l’Etat aura trois solutions possibles : la démolition des installations et la remise en état aux frais des contrevenants, la saisie des meubles ou du fonds de commerce par l'administration des finances publiques, ou la saisine du procureur de la République pour vente à la sauvette. Considérant que cette initiative se veut un symbole de l’action du gouvernement contre les dérives locales, Stephane Recchi, avocat du collectif des établissements de plage, a rappelé que les paillottiers, par leurs activités sont aussi créateurs d’emplois contribuant à l’économie corse.
"Donner une autre image des restaurants de plage"
« Nous avons pu ainsi leur expliquer à quels problèmes nous étions confrontés, mais aussi donner une autre image des restaurants de plage, que celle véhiculée par les médias. Il était important pour nous, d’apporter des informations sur notre revendication d’aujourd’hui, qui est d’avoir les mêmes droits que les autres restaurateurs», soulignera la restauratrice. « Nous ne sommes pas dans un bras de fer avec l’Etat, nous voulons au contraire trouver une solution pérenne, afin de pouvoir travailler sereinement. Et c’est aussi pour exprimer cette volonté de négociation que nous avons commencé à démonter une partie de notre établissement.»