Lors de son allocution du 26 novembre dernier pour préciser les nouvelles mesures d’allègement du confinement en vigueur, le Premier ministre a annoncé que les stations de ski pourront recevoir du public à partir de la fin du confinement sans pour autant pouvoir mettre en service les remontées mécaniques. Ces dernières devront rester inactives au moins jusqu’au 20 janvier prochain. Si la décision a provoqué une vague d’incompréhension au niveau national, les stations de ski corses ne sont pas épargnées par cette interdiction.
Mais pour elles le doute se situe surtout au niveau de la présence de la neige qui se fait de plus en rare année après année. Cependant toutes se préparent à rouvrir dès le feu vert du gouvernement et, bien sûr, en cas de manteau neigeux suffisant.
Pas d’ouverture avant le 20 janvier
« On attend la décision du gouvernement mais nous serons prêts à ouvrir si par bonheur la neige venait à tomber » explique Gilles Giorgi, 2e adjoint au maire de Ghisoni qui gère l’exploitation de la station du massif du Renosu. Pour lui, la crise sanitaire n’est qu’un souci de plus quand on sait que l’année dernière la station n’a ouvert que deux jours, faute de neige. La situation est identique pour les stations du Val d’Ese et d’Asco qui préparent actuellement les remontées mécaniques dans l’espoir de pouvoir rouvrir au plus tôt. Cependant même si la neige est au rendez-vous, la saison semble s’annoncer compliquée pour Bernard Franceschetti, maire d’Asco .
« cCest la fréquentation qui m’inquiète. Ça va être une année spéciale à cause des protocoles mis en place qui vont réduire la fréquentation et je pense que si les stations du continent ouvrent aussi, les gens partiront pour les vacances de février ».
Un protocole sanitaire spécial
Dans le cas où elles pourront être mises en service, les remontées mécaniques seront soumises à un protocole sanitaire spécial. Les perches des tire-fesses devront être nettoyées et désinfectées tous les soirs et le port du masque sera obligatoire pendant leur utilisation. De plus, les loueurs de matériel de sport d’hiver devront respecter le protocole sanitaire renforcé déjà en vigueur, n’octroyant pas plus de 8 mètres carrés par client. L’attente en dehors risque d’être longue et fraîche…
Un programme maigre, voire inexistant
Si les années précédentes des manifestations du type course de ski de randonnées ou rencontres hivernales autour d’un repas étaient réalisées, cette année le programme ne comptera aucune activité pour les stations d’Asco, d’Ese et de Ghisoni. Le doute plane même quant à la réception de groupes scolaires qui se retrouvaient traditionnellement le mercredi dans les stations corses.
Les commerces alentours et les emplois impactés
Pour rattraper une saison estivale en demi-teinte, l’ouverture de la station de ski est importante pour les commerçants du village de Bastelica comme l’explique Antoine Bernardini, directeur technique du Val d’Ese et propriétaire d’un camping en contrebas : « le risque est important pour les commerçants de Bastelica qui compte sur l’afflux de clients pour exercer leur activité d’hébergement, de restauration mais aussi d’artisanat ». C’est tout un écosystème économique qui dépend de l’activité des sports de glisse permettant, par exemple, l’emploi saisonnier de neuf personnes à Asco et de jeunes de la région de Bastelica pour le Val d’Ese.
Malgré les interdictions gouvernementales, le principal souci reste cependant, la présence de neige. L’année dernière la station d’Ese n’a pas ouvert ses installations au public et Asco n’a pu ouvrir qu’à partir du 12 janvier. L’obligation d’attendre le 20 janvier ne changera donc que peu les habitudes des stations corses même si pour Gilles Giorgi « la plus grande crainte est de devoir rester fermé à cause de la Covid-19 malgré un beau manteau neigeux ».
Mais pour elles le doute se situe surtout au niveau de la présence de la neige qui se fait de plus en rare année après année. Cependant toutes se préparent à rouvrir dès le feu vert du gouvernement et, bien sûr, en cas de manteau neigeux suffisant.
Pas d’ouverture avant le 20 janvier
« On attend la décision du gouvernement mais nous serons prêts à ouvrir si par bonheur la neige venait à tomber » explique Gilles Giorgi, 2e adjoint au maire de Ghisoni qui gère l’exploitation de la station du massif du Renosu. Pour lui, la crise sanitaire n’est qu’un souci de plus quand on sait que l’année dernière la station n’a ouvert que deux jours, faute de neige. La situation est identique pour les stations du Val d’Ese et d’Asco qui préparent actuellement les remontées mécaniques dans l’espoir de pouvoir rouvrir au plus tôt. Cependant même si la neige est au rendez-vous, la saison semble s’annoncer compliquée pour Bernard Franceschetti, maire d’Asco .
« cCest la fréquentation qui m’inquiète. Ça va être une année spéciale à cause des protocoles mis en place qui vont réduire la fréquentation et je pense que si les stations du continent ouvrent aussi, les gens partiront pour les vacances de février ».
Un protocole sanitaire spécial
Dans le cas où elles pourront être mises en service, les remontées mécaniques seront soumises à un protocole sanitaire spécial. Les perches des tire-fesses devront être nettoyées et désinfectées tous les soirs et le port du masque sera obligatoire pendant leur utilisation. De plus, les loueurs de matériel de sport d’hiver devront respecter le protocole sanitaire renforcé déjà en vigueur, n’octroyant pas plus de 8 mètres carrés par client. L’attente en dehors risque d’être longue et fraîche…
Un programme maigre, voire inexistant
Si les années précédentes des manifestations du type course de ski de randonnées ou rencontres hivernales autour d’un repas étaient réalisées, cette année le programme ne comptera aucune activité pour les stations d’Asco, d’Ese et de Ghisoni. Le doute plane même quant à la réception de groupes scolaires qui se retrouvaient traditionnellement le mercredi dans les stations corses.
Les commerces alentours et les emplois impactés
Pour rattraper une saison estivale en demi-teinte, l’ouverture de la station de ski est importante pour les commerçants du village de Bastelica comme l’explique Antoine Bernardini, directeur technique du Val d’Ese et propriétaire d’un camping en contrebas : « le risque est important pour les commerçants de Bastelica qui compte sur l’afflux de clients pour exercer leur activité d’hébergement, de restauration mais aussi d’artisanat ». C’est tout un écosystème économique qui dépend de l’activité des sports de glisse permettant, par exemple, l’emploi saisonnier de neuf personnes à Asco et de jeunes de la région de Bastelica pour le Val d’Ese.
Malgré les interdictions gouvernementales, le principal souci reste cependant, la présence de neige. L’année dernière la station d’Ese n’a pas ouvert ses installations au public et Asco n’a pu ouvrir qu’à partir du 12 janvier. L’obligation d’attendre le 20 janvier ne changera donc que peu les habitudes des stations corses même si pour Gilles Giorgi « la plus grande crainte est de devoir rester fermé à cause de la Covid-19 malgré un beau manteau neigeux ».