Voeux à la Préfecture d'Ajaccio (DR)
« Rappelons-nous que, lorsque la Révolution française a proclamé les droits de l’Homme et a posé les jalons d’un Etat moderne, c’est ici, en Corse, qu’elle a notamment puisé son inspiration.
Les concepts paoliens de « Gouvernement de la loi » et de « Bien public » ont servi à légitimer la supériorité de l’Etat sur les intérêts particuliers.
Rappelons nous la contribution et l’implication des Corses dans le développement et le rayonnement de la France, depuis l’époque napoléonienne jusqu’à nos jours. »
Le préfet de Corse, s’est dit confiant des atouts de la Corse et de l‘énergie des corses pour affronter une réalité difficile. Une mobilisation collective sera nécessaire, pour mener à bien les projets porteurs d’emploi, permettant l’accès au logement, à la santé, au développement de l'économie et aussi dans le secteur social, malgré un contexte difficile. Mais aussi pour valoriser " des projets qui diffusent le savoir, qui permettent de valoriser la culture, le patrimoine et l’identité de la Corse, en constante progression, dans les assemblées de nos collectivités, où chacun peut librement exposer et défendre ses idées ".
« Ce projet de développement, c’est aussi celui de l’Etat et de tous ceux qui le servent ici en Corse. C’est celui de l’Etat régalien, qui ne cèdera en rien sur la lutte contre la grande criminalité, contre toutes les formes de violence, contre la drogue… C’est celui de l’Etat partenaire, qui continuera d’accompagner les collectivités et les entreprises dans leur développement. C’est celui de l’Etat solidaire, qui, au côté des collectivités, se mobilisera davantage pour préserver la cohésion sociale.
C’est tout le sens de la politique de redressement engagée par le Gouvernement, redressement des finances publiques, redressement de la compétitivité, redressement de l’emploi.
C’est enfin celui de l’Etat républicain, qui sera attentif aux propositions qui seront faites par l’Assemblée de Corse sur tous les sujets qui concernent le devenir de la communauté insulaire. »
Refuser une société de l’indifférence, permettre que la Corse retrouve en elle les sources de l’audace et de la fierté, qu’elle ne se replie pas sur elle-même et ne s’enferme pas dans ses contradictions, mais qu’elle soit « plus européanisée, plus méditerranéisée et plus mondialisée, et , que tous ensemble, nous renoncions à la Corse de la défiance pour embrasser la Corse de la confiance, de l’enthousiasme, de la générosité » seront les vœux formulés par Patrick Strzoda, à cette « Corse qui a tant donné à la France et au Monde, et qui a encore tant à leur donner ».
Un départ à la retraite en Préfecture
Cette soirée de vœux a été aussi l’occasion pour le préfet de Corse et les membres de la Préfecture, de saluer le départ à la retraite de Paul Andreani, qui y travaillait depuis 34 ans.
Depuis 1975, il était au cœur des réformes institutionnelles qui ont marqué cette région, des réformes administratives qui ont modifié l’organisation et le management de l’appareil d’Etat : déconcentration, décentralisation, globalisation, régionalisation.
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