« Les makers incarnent une société comme on en a besoin » déclare Vannina Bernard-Leoni, responsable du pôle Innovation et développement de l'Université de Corse, et initiatrice du projet Makers Uniti.
Qui sont ces makers ?
Des particuliers, des associations, des fablabs, des entreprises qui se sont mobilisés pendant la crise, et ont pris l’initiative de fabriquer du matériel de protection, notamment pour les soignants. « Des gens qui ont l’intelligence de la main et l’intelligence de l’esprit », résume Vannina Bernard-Leoni.
Une mobilisation qui a commencé dès le mois de mars : « Tout le monde avait très envie de se rendre utile », explique Vannina Bernard-Leoni. « Du côté des makers, il y a une culture de la veille technique » indique t-elle.
Les bénévoles ont donc pris exemple sur les expérimentations d’outils de protection déjà réalisées en Italie, qu’ils ont voulu reproduire ici. « Puis nous sommes rendu compte qu’au-delà de ce petit noyau dur, on pouvait mobiliser des personnes aux quatre coins de l’île, qui avaient une imprimante 3D chez eux » poursuit-elle. En tout, c’est une cinquantaine d’unités de production qui verra le jour, sous des formes très diverses : « parfois des particuliers avec une seule machine, parfois des entreprises… » détaille Vannina Bernard-Leoni.
Qui sont ces makers ?
Des particuliers, des associations, des fablabs, des entreprises qui se sont mobilisés pendant la crise, et ont pris l’initiative de fabriquer du matériel de protection, notamment pour les soignants. « Des gens qui ont l’intelligence de la main et l’intelligence de l’esprit », résume Vannina Bernard-Leoni.
Une mobilisation qui a commencé dès le mois de mars : « Tout le monde avait très envie de se rendre utile », explique Vannina Bernard-Leoni. « Du côté des makers, il y a une culture de la veille technique » indique t-elle.
Les bénévoles ont donc pris exemple sur les expérimentations d’outils de protection déjà réalisées en Italie, qu’ils ont voulu reproduire ici. « Puis nous sommes rendu compte qu’au-delà de ce petit noyau dur, on pouvait mobiliser des personnes aux quatre coins de l’île, qui avaient une imprimante 3D chez eux » poursuit-elle. En tout, c’est une cinquantaine d’unités de production qui verra le jour, sous des formes très diverses : « parfois des particuliers avec une seule machine, parfois des entreprises… » détaille Vannina Bernard-Leoni.
« 17 800 visières, 50 hygiaphones, 500 crochets ouvre-porte, 50 kits de ventilation non invasive », les chiffres de leurs réalisations, détaillés par Bianca Fazi, Conseillère exécutive en charge du social et de la santé sont impressionnants. « Vous avez été réactifs et créatifs » relève le Président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni. « Vous avez pallié une carence de l’état » pointe t-il, « sans compter votre temps et votre argent ».
La Corse est une terre d’innovation
Un sens de l’engagement citoyen que la Collectivité de Corse a voulu mettre à l’honneur, en recevant les makers dans le cadre privilégié de la Villa Pietri à Ajaccio : « Nous voulions vous témoigner notre gratitude pour votre engagement » explique le Président de l’Exécutif Gilles Simeoni. « Ce qu’il faut retenir de cette expérience, c’est la force de la société corse, sa capacité à produire de la générosité, du sens, de la solidarité » commente t-il. Une preuve également que « la Corse est une terre d’innovation ».
En remerciement, chaque maker a reçu une affiche numérotée et signée réalisée par l’artiste insulaire Anto fils de pop. L’oeuvre représente une tête de maure arborant une visière. « J’ai voulu faire quelque chose de simple et de symbolique » explique l’artiste, qui se dit « très heureux » d’avoir réalisé cette affiche.
"Ça a été une grande aventure"
Quant aux bénévoles, que retiennent-ils de cette expérience inédite ? « C’était un moment difficile mais nous sommes fiers d’avoir créé ce groupe » confie l’une d’entre eux. « Ça a été une grande aventure avec des moments de pression, de doute. Mais nous avons été portés par le sentiment du devoir citoyen » renchérit Vannina Bernard-Leoni, qui en profite pour faire passer un message : « Cette expérience est la démonstration d’une logique de solution locale, grâce à de la collaboration internationale. Ce que je retiens surtout, c’est l’importance d’avoir des outils de production locaux ».
La Corse est une terre d’innovation
Un sens de l’engagement citoyen que la Collectivité de Corse a voulu mettre à l’honneur, en recevant les makers dans le cadre privilégié de la Villa Pietri à Ajaccio : « Nous voulions vous témoigner notre gratitude pour votre engagement » explique le Président de l’Exécutif Gilles Simeoni. « Ce qu’il faut retenir de cette expérience, c’est la force de la société corse, sa capacité à produire de la générosité, du sens, de la solidarité » commente t-il. Une preuve également que « la Corse est une terre d’innovation ».
En remerciement, chaque maker a reçu une affiche numérotée et signée réalisée par l’artiste insulaire Anto fils de pop. L’oeuvre représente une tête de maure arborant une visière. « J’ai voulu faire quelque chose de simple et de symbolique » explique l’artiste, qui se dit « très heureux » d’avoir réalisé cette affiche.
"Ça a été une grande aventure"
Quant aux bénévoles, que retiennent-ils de cette expérience inédite ? « C’était un moment difficile mais nous sommes fiers d’avoir créé ce groupe » confie l’une d’entre eux. « Ça a été une grande aventure avec des moments de pression, de doute. Mais nous avons été portés par le sentiment du devoir citoyen » renchérit Vannina Bernard-Leoni, qui en profite pour faire passer un message : « Cette expérience est la démonstration d’une logique de solution locale, grâce à de la collaboration internationale. Ce que je retiens surtout, c’est l’importance d’avoir des outils de production locaux ».