Depuis le rachat de la clinique Maymard par le groupe Almaviva Santé, le sujet sensible de sa maternité est revenu sur la table. Le 12 mars dernier Yann Coleou, le président du groupe qui détient 36 établissements de santé en France, affirmait dans nos colonnes qu'il n'était "aucunement question de fermeture du service de maternité" mais que la maternité aurait pu fusionner avec celle de l'hôpital de Bastia dans un projet de regroupement des maternités du secteur privé et du secteur public, préconisé depuis des années par l'ARS de Corse.
Malgré ces arguments syndicats et personnels sont inquiétés et se battent contre celui qui définissent un "projet de fermeture". Ce lundi 3 mai, à l’appel de la CGT, les personnels de la clinique Maymard se sont rassemblés devant leur établissement pour sauver ce service . « Nous souhaitons un vrai dialogue social, transparent et respectueux des personnels. » - expliquait Sandra Pieroni, de la CGT Maymard. « La santé n'a pas de prix. Nous voulons garder notre maternité car les Corses en ont besoin. Aujourd’hui nous méritons enfin la vérité. La rentabilité ne doit pas passer avant l'offre de soins insulaire ».
Malgré ces arguments syndicats et personnels sont inquiétés et se battent contre celui qui définissent un "projet de fermeture". Ce lundi 3 mai, à l’appel de la CGT, les personnels de la clinique Maymard se sont rassemblés devant leur établissement pour sauver ce service . « Nous souhaitons un vrai dialogue social, transparent et respectueux des personnels. » - expliquait Sandra Pieroni, de la CGT Maymard. « La santé n'a pas de prix. Nous voulons garder notre maternité car les Corses en ont besoin. Aujourd’hui nous méritons enfin la vérité. La rentabilité ne doit pas passer avant l'offre de soins insulaire ».
Une pétition en ligne
Les sages femmes et d'autres personnels de la maternité Maymard, ont aussi mis en ligne une pétition sur le site mesopinions.com pour tenter de sauver la maternité. En s'adressant aux Corses, ils demandent une signature pour éviter la fermeture de ce service qu'ils définissent une "véritable institution qui fait partie du patrimoine dont l’image a toujours été positive avec une qualité des soins et une sécurité irréprochable, nous le personnel de la maternité Maymard souhaitons continuer à nous occuper de nos patientes et de nos bébés avec les mêmes valeurs humaines."
"Aucune décision n'est prise"
Contacté ce mardi 4 mai par notre rédaction le président du groupe Almaviva Santé, Yann Coleou, se veut rassurant : " pour le moment aucune décision n’est prise". Même si depuis le rachat de Maymard, en mars dernier, Yann Coleou a entamé des discussions avec la direction de l'hôpital de Bastia, pour évoquer un groupement de coopération sanitaire (GCS) qui permettrait de regrouper les maternités du secteur privé et du secteur public, comme préconisé par l'ARS de Corse, "à ce stade rien n'est décidé".
Avant de conclure ce rapprochement le président du groupe Almaviva Santé veut être sur de pouvoir maintenir une maternité privée, préserver l'emploi du personnel et garantir l'exercice libéral des gynécologues-obstétriciens. "Je comprends l'inquiétude des syndicats et des personnels - indique Yann Coleou - mais si notre groupe arrivait à trouver un accord avec l'ARS et l'hôpital de Bastia, qui ont pour le moment une vision hégémonique de ce regroupement, notre priorité serait de respecter l'emploi de tous les professionnels de la maternité qui devra rester privée."
Avec ce rapprochement, la maternité privée pourrait également profiter du bloc obstétrical de l’hôpital de Bastia qui vient d'ouvrir ses portes. A lui seul, ce dernier pourrait absorber les 1500 naissances annuelles que compte la Haute-Corse y compris les 500 accouchements qui se font chaque année à Maymard. Avant de conclure ce rapprochement le président du groupe Almaviva Santé veut être sur de pouvoir maintenir une maternité privée, préserver l'emploi du personnel et garantir l'exercice libéral des gynécologues-obstétriciens. "Je comprends l'inquiétude des syndicats et des personnels - indique Yann Coleou - mais si notre groupe arrivait à trouver un accord avec l'ARS et l'hôpital de Bastia, qui ont pour le moment une vision hégémonique de ce regroupement, notre priorité serait de respecter l'emploi de tous les professionnels de la maternité qui devra rester privée."