La nouvelle de la menace de mort proférée à l’encontre du préfet de région m’a consterné.
Je veux croire qu’il ne peut s’agir que de l’expression irréfléchie d’un auteur irresponsable ; même ainsi, cet acte indigne m’est odieux et m’amène naturellement à témoigner à Monsieur Patrick Strzoda mon soutien le plus ferme et inconditionnel.
Je ne peux ni ne veux penser qu’il s’agisse d’une intention plus réelle, car comme chacun en Corse, je ressens encore, et vraisemblablement pour toujours, la meurtrissure de cette soirée tragique de février 1998 où cet homme de bien qu’était Monsieur Claude Erignac a été ravi aux siens et à la République.
J’appelle donc mes compatriotes à s’élever de la manière la plus virulente qui soit contre un tel recours à l’intimidation et j’espère au cas présent que l’enquête ne pourra conclure à la réalité d’un risque quelconque.
François Tatti, Groupe Gauche Républicaine à l'Assemblée de Corse
"Je suis choqué par les menaces qui vous visent à propos de l'affaire de la démolition des paillotes.
En mon nom et celui du groupe que je préside à l'assemblée de Corse, je vous apporte mon soutien dans cette épreuve et vous remercie pour le travail remarquable et courageux que vous accomplissez en Corse.
En faisant appliquer sereinement la loi, même quand cela est difficile, l'Etat se grandit et la population, dans sa très grande majorité, vous en sait gré."
Groupe Démocrates, Socialistes et Radicaux à l’Assemblée de Corse
Le Groupe Démocrates, Socialistes et Radicaux à l’Assemblée de Corse estime que les menaces proférées à l'encontre du Préfet de Corse sont intolérables. Il condamne les auteurs avec la plus grande fermeté.
Il assure Patrick Strzoda de son entier soutien.
Jean Zuccarelli, conseiller exécutif
« Les menaces de mort visant Patrick Strzoda, préfet de Corse, sont inacceptables et relèvent d’une lâcheté abjecte. Elles nous renvoient aux heures les plus tragiques qu’a traversées notre île et dont la seule évocation suscite l’indignation et l’effroi. Ces tentatives d’intimidations formulées à l’encontre du plus haut représentant de l’Etat en Corse portent gravement atteinte aux fondements de la démocratie. Une nouvelle fois, cette situation doit interpeller notre conscience collective sur la nécessité de se mobiliser pour mettre fin à ces comportements et, plus généralement, à toutes les formes de violences qui gangrènent notre île. Je souhaite que les auteurs de ces menaces soient poursuivis par la justice et mis hors d’état de nuire. J’assure, évidemment, Patrick Strzoda, ses collaborateurs et ses proches, de tout mon soutien ».