Depuis le 15 décembre, la pêche aux oursins est ouverte, et ce jusqu’au 15 avril. Un moment attendu par les ajacciens mais aussi et surtout par les pêcheurs professionnels, à l’instar de Tony Ziller. À 50 ans, il exerce depuis ses 18 ans dans le port d’Ajaccio.
Et comme lui, la quinzaine de pêcheurs d’oursins que compte la région ajaccienne se retrouve pénalisée par la situation sanitaire : « 80% de la vente était écoulée dans les restaurants » explique t-il. Un manque à gagner considérable qu’il a fallu pallier. « J’ai réussi à avoir un marché avec les grandes surfaces, cela équilibre un peu » raconte Tony Ziller.
Le pêcheur peut également compter sur son propre point de vente, situé sur le port Tino Rossi, dans lequel il propose oursins ouverts pour les plus maladroits ou non ouverts pour les plus habiles. Et pour le moment l’affluence est au rendez-vous : « Là c’est le début, les gens ont tendance à se jeter sur les oursins » glisse t-il. S’il ne constate pas de « grosse différence » par rapport à l’an dernier, Tony Ziller préfère néanmoins rester prudent : « Il faut voir sur le long terme ce que cela va donner ». Ce qu’il redoute surtout, c’est la période d’après les fêtes, entre janvier et mars. « On attend l’ouverture des restaurants, ce serait une bonne chose pour tout le monde » souffle t-il.
Pourtant, dans ce marasme, une bonne nouvelle : « Les oursins sont très beaux cette année. On est surpris car la qualité est exceptionnelle » se réjouit Tony Ziller. Malheureusement, qualité ne rime pas avec quantité : « Au niveau de la ressource il y a une grosse diminution, comparé à dix ou vingt ans en arrière ». Une raréfaction due, selon le pêcheur, au braconnage et à la surpêche de la part de nombreux plaisanciers. « Il n’y a pas de contrôles, c’est triste ! » regrette le professionnel. Alors, pour les ajacciens qui souhaiteraient se régaler en quantité durant cette période de fêtes, il en appelle donc à se tourner vers les professionnels, une condition sine qua non, « si l’on veut encore pouvoir profiter des oursins à l’avenir ». Un souhait partagé par tous !
Et comme lui, la quinzaine de pêcheurs d’oursins que compte la région ajaccienne se retrouve pénalisée par la situation sanitaire : « 80% de la vente était écoulée dans les restaurants » explique t-il. Un manque à gagner considérable qu’il a fallu pallier. « J’ai réussi à avoir un marché avec les grandes surfaces, cela équilibre un peu » raconte Tony Ziller.
Le pêcheur peut également compter sur son propre point de vente, situé sur le port Tino Rossi, dans lequel il propose oursins ouverts pour les plus maladroits ou non ouverts pour les plus habiles. Et pour le moment l’affluence est au rendez-vous : « Là c’est le début, les gens ont tendance à se jeter sur les oursins » glisse t-il. S’il ne constate pas de « grosse différence » par rapport à l’an dernier, Tony Ziller préfère néanmoins rester prudent : « Il faut voir sur le long terme ce que cela va donner ». Ce qu’il redoute surtout, c’est la période d’après les fêtes, entre janvier et mars. « On attend l’ouverture des restaurants, ce serait une bonne chose pour tout le monde » souffle t-il.
Pourtant, dans ce marasme, une bonne nouvelle : « Les oursins sont très beaux cette année. On est surpris car la qualité est exceptionnelle » se réjouit Tony Ziller. Malheureusement, qualité ne rime pas avec quantité : « Au niveau de la ressource il y a une grosse diminution, comparé à dix ou vingt ans en arrière ». Une raréfaction due, selon le pêcheur, au braconnage et à la surpêche de la part de nombreux plaisanciers. « Il n’y a pas de contrôles, c’est triste ! » regrette le professionnel. Alors, pour les ajacciens qui souhaiteraient se régaler en quantité durant cette période de fêtes, il en appelle donc à se tourner vers les professionnels, une condition sine qua non, « si l’on veut encore pouvoir profiter des oursins à l’avenir ». Un souhait partagé par tous !